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Wendy Easteagle
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Lun 2 Aoû - 18:47
Wendy Easteagle
Les choses que la jeune Wendy Easteagle déteste peuvent se compter sur les dogts de la main. Son nouvel employeur, Alessandro Gabrielli, par exemple. Ou plus communément le simple fait de courir. Parce que courir signifie être pressé, or c'est une qualité de Wendy de ne jamais être pressée. Mais aller voir ses parents parce qu'on est enfin en semi-vacances (disons qu'elle a son week-end annuel), c'est une bonne raison pour Wendy de se sentir pressée. Elle court, donc, à travers les rues sinueuses de Londres. Il faut dire pour sa défense que cela fait plus d'un an qu'elle n'a pas pu voir ses géniteurs, et qu'elle ne raterait pour rien au monde leurs retrouvailles. 

Si elle se dépêche tant, c'est aussi parce que la navette qui va l'emmener dans son quartier d'enfance part dans moins de trois minutes, et que si elle ne l'attrape pas, elle n'aura d'autre choix que celui de traverser tout Londres, pis encore, par des chemins pas très recommandés pour une jeune fille de son acabit. Mais alors qu'elle arrive au coin de la rue, elle vot le fiacre qui commence à bouger. Non ! Elle l'a raté ! Et pourtant, elle s'était dépêchée ! Bon, tant pis. Il est huit heures du matin, le soleil perce difficilement sous l'épaisse couche de nuages, et Wendy réalise qu'elle va devoir traverser la ville à pieds. 

La jeune domestique a déjà traversé les rues marchandes, le centre ville, les rues prestigieuses. Elle marche depuis bientôt une demie-heure, et un point de côté extrêmement douloureux fait son apparition. Un râle s'échappe de son gorge. Si seulement elle s'était levée cinq minutes avant... Mais nous ne sommes pas là pour dire ce qui serait arrivé si elle s'était levée plus tôt, mais pour raconter ce qui se passe dans le cas contraire. Pour atteindre les taudis, Wendy doit traverser une foultitude de ruelles sombres, toutes plus glauques les une que les autres. Des bars malfamés, des hommes ivres partout, des prostituées à la rue, des restesnde fêtes datant de la veille... Tout n'inspire que le dégoût pour la jeune domestique. Son point de côté, pour sa part, décide que Wendy a assez marché. Et Wendy n'a plus d'autre choix que celui de s'arrêter. Après tout, elle n'espérait pas faire le Manoir Gabrielli - taudis d'une seule traite ?

Elle s'asseoie par terre. Elle souffle ungrand coup. Elle est trempée de sueur. Il faut dire que la température est exceptionnellement chaude pour un matin. Et les robes de Wendy n'y sont pas pour rien dans son malaise soudain... Pour ne pas sombrer dans l'inconscience, la jeune fille se dit qu'il faut se concentrer sur quelque chose. Oui, mais sur quoi ? Elle pose bientôt son regard sur une plaque métallique clouée sur une porte de bois. Dessus est indiqué "QG de la MPSP". Que peut bien être la MPSP ? Cet acronyme étrange et mystérieux a au moins le mérite de tenir Wendy consciente pendant qu'elle s'entête à vouloir le déchiffrer. Et les gens qui passent autour d'elle peuvent voir une fille aux cheveux d'une couleur étrange, assise à même le sol, l'air hagard, le regard dans le vide. On pourrait presque croire qu'elle est folle, alors qu'elle n'est que fatiguée. Ah, comme les gens se méprennent...


Dernière édition par Wendy Easteagle le Sam 14 Aoû - 23:48, édité 1 fois
Neill Owen
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Lun 2 Aoû - 21:21
Neill Owen
Neill Owen s’ennuyait à mourir. Il était allé visiter son trafique de pierres, tout allait bien, il avait été récupéré l’argent qu’on lui devait, c’était parfait de ce côté-là aussi, cette nuit avait été mouvementé vu l’homme qu’il avait ramené dans son lit, mais maintenant il n’avait plus rien à faire. Il avait laissé Elinor chez eux, et avait décidé d’aller se promener, pour trouver une occupation.
Depuis qu’il avait rencontré Irina-Seth, il lui semblait bien plus difficile de s’amuser, de se trouver des jouets intéressants, rien n’était aussi drôle qu’elle, il était obligé de l’admettre.
Que pourrait-il donc faire pour s’occuper ?

Il s’enfonça dans des ruelles plutôt malfamées, découvrant des clochards qui le suppliaient qu’il leur donne une petite pièce, supplication que Neill ignorait. Plus loin il rencontra un gamin qui se fournissait sa dope de manière plutôt peu discrète, il lui aurait bien volé son gain pour le transfuser dans le bras d’un autre, mais le môme s’enfuit trop vite. Il rencontra des prostitués et ne leur adressa pas le moindre regard alors qu’elles le hélaient « beau jeune homme, viens donc t’amuser », comme si ces femmes pouvaient le contenter. Jack the ripper, seul, devait réellement s’amuser avec les trainés, vu ce qu’il en faisait et à quoi il les réduisait. Quoi d’autre ? Ah oui des hommes ivres sortant de bars puants qui donna envie à Neill de vomir ou de les tuer, ou les deux. Il en attrapa un et le détroussa de son portefeuille sans même être sûr qu’il ne s’en rende compte vu l’état dans lequel il était.
Avec un peu de chance le contenu du portefeuille lui apprendrait que ce type était en fait un noble, alors il pourrait le faire chanter. Malheureusement ce ne fut pas le cas, ce type n’était qu’un poivrot sans nom. Neill abandonna donc l’objet dans un caniveau sans même prendre le peu d’argent qui était dedans.

Finalement il arriva devant le QG de la MPSP, selon ses sources les gens qui faisaient parties de ce QG combattaient ceux qui avaient des pierres. Neill ne risquait donc rien, il pourrait même peut-être se servir d’eux. Juste devant était assise une étrange jeune fille aux cheveux bleus, ses yeux regardaient dans le vide, son air était hagard. Qu’avait-elle ? Il songea pendant un moment qu’elle faisait une overdose, mais à bien y réfléchir elle ne paraissait pas être une droguée. Pas non plus une prostituée.
Ce n’était pas son genre d’aider quelqu’un, mais il s’ennuyait, et il était curieux, alors il s’approcha d’elle pour voir ce qu’elle avait. Certains gens chuchotaient derrière la traitant de folles, ou d’idiotes, puis s’en allaient.

Si elle ne lui plaisait pas, il la poignarderait. Mais avec quel couteau ? Il avait offert son jouet préféré à Irina et ne l’avait pas encore remplacé. Bon il s’en débarrasserait, ce ne serait pas difficile pour lui. Il s’accroupit donc en face d'elle, souriant gentiment comme s’il était le type le plus adorable du monde :

- Est-ce que tu vas bien ?

Il avait l’air inquiet, il avait l’air sympa. Il n’était aucun des deux, juste ennuyé de ne pas avoir d’occupation et essayant de s’en trouver une.
Ruyard

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Mar 3 Aoû - 0:28
Ruyard "Faust" Foster
    Faust se baladait comme à son habitude. Une petite balade matinale, qui avait succédé à celle qu'il avait faite pendant la nuit Mais plutôt que de se balader pour explorer Londres, c'était pour rentrer dans le QG de la Milice qu'il revenait sur ses pas. Sa balade ne lui avait rien apprit de nouveau. Il avait peut-être découvert un possesseur, et seulement un enfant. Et bien que certaines mauvaises langues affirmâssent que Faust n'avait pas d'âme, d'autres vous diront que si, que même le Diable en personne pouvait s'inquiéter des enfants. Enfants qui, selon Faust, n'avaient pas choisis sciemment d'être possesseurs, et avaient subit l'influence néfaste d'adultes trop encombrants. C'est pourquoi Faust, le Diable aux cheveux rouges, n'irait pas ce soir déposer un avis de recherche le soir même pour le gamin.

    Pour rentrer, il devait traverser les ruelles sombres et étroites de Londres. En arrivant devant la porte de bois, il sentitsoudain un regard percer son dos. Quelqu'un de trop curieux ? Il se retourna, et vit une jolie demoiselle, aux cheveux d'une couleur prononcée bleue, ce qui était fort étrange, et des yeux qui semblaient vides. Une droguées ? Non, à la reflexion, ce ne devaient être qu'une fille perdue qui n'était pas dans son assiette. Cette réflexion, Faust ne devait pas être le seul à se l'avoir fait, puisqu'un homme grand s'approchait d'elle pour lui demander comment elle allait. Et là, il vint l'idée saugrenue à Faust que l'homme pouvait connaître la Milice, et que la gamine reconnaîtrait son visage un jour. Et si elle le reconnaissait, cela pourrait être très dangereux pour l'anonymat et le secret de la Milice contre les Pierres pour les Sans Pierres. Alors, il décida, plutôt que de rentrer dans la pièce servant de quatier général, de Marcher un peu plus loin, puis de revenir vers la fille. Après tout, elle était mignonne, et devait avoir à peu près son âge.

    - Vous semblez vous être égarée... Les demoiselles telles que vous n'ont rien à faire dans les ruelles !...

    Une manière comme une autre d'engager la conversation. Et aussi de connaître l'identité de cette personne, savoir où elle allait, d'où elle venait, et peut-être plus, qui sait ? Ces petites phrases simples,'courtes, et pourtant tellement manipulatrices étaient un enseignement basique que Faust instruisait aux nouveaux miliciens. Parce qu'un milicien devait avoir des qualités importantes et inaliénable : la discrétion, la manipulation, la volonté d'aller jusqu'au bout des choses et l'observation. Généralement, les jeunes adeptes étaient discrets et avaient une volonté plus inébranlable que le diamant, mais l'observation devait s'expérimenter et s'apprendre sur le tas, et la manipulation ne pouvait qu'être la marque de leur maître. Et Faust était le meilleur en la matière.
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Mar 3 Aoû - 15:02
Wendy Easteagle
Alors qu'elle est à moitié en train de tomber dans l'inconscience la plus totale, Wendy se fait soudain interpeler par un homme qui lui demandait si ça allait. Elle tente de remonter à la surface, et une deuxième voix se fait entendre, plus mielleuse, et aussi, la phrase est plus longue. Celui la semblait plus inquiets sur le fait que Wendy se serait peut-être perdue. Enfin, elle reprend vie. Enfin, si l'on peut le dire comme ça. Disons qu'elle donne des signes d'éveil. Sa tête bouge, ses yeux vides ont retrouvé ses pupilles et ses iris pétillants, et sa bouche commence à articuler des onomatopées. Elle regarde les deux hommes. Le premier, qui a l'air gentil, adorable et attentionné, semble vieux et jeune à la fois. Jeune dans le sens où il paraît n'avoir pas plus de vingt ans. Vieux dans le sens où il paraît plus dangereux qu'un tueur chevronné, même si sa position, son sourire, son ton gentil voudraient faire sembler le contraire. Le second a les cheveux rouges feu, peut-être à peine plus vieux que la domestique, et ne semble pas faire d'effort physique pour paraître gentil, seulement sur le ton de la voix. Wendy a comme l'intuition que les deux hommes sont aussi dangereux l'un que l'autre. Alors, la domestique décide de sonder les pensées des deux hommes. Ca pourra lui être utile. Car on ne tombe pas comme ça sur des gens gentils ou bien attentionnés dans les ruelles sombres de Londres.

Wendy : Je vais bien, merci... C'était juste un peu de fatigue, rien de grave...

Les informations sur les deux personnes lui viennent enfin. Un peu brumeuses, les pensées étant trop confuses et mélangés. Apparemment, les deux hommes avaient une vie tumultueuse et remplie pour avoir tant à penser. Le premier semble complètement fou, tant les pensées semblent contradictoires. Elle arrive à discerner que dans un premier temps, il avait émit l'idée de la tuer, et par manque de couteau, il avait dû se résigner, ou quelque chose comme ça. Le second remplit Wendy d'effroi : c'était le chef d'une Milice qui pourchassait les possesseurs ! Et le simple fait de posséder une pierre rendait Wendy plus vulnérable que jamais. Sauf si elle arrivait à cacher le fait qu'elle en ait une, et à réussir à masquer toutes ses réactions quant à la découverte de la véritable identité de l'homme aux cheveux de feu.

Wendy : Je me rendais aux taudis pour aller voir mes parents... Je suis une domestique travaillant pour Mister Gabrielli, et j'ai loupé la navette de ce matin pour me rendre où je dois aller... La marche m'aura épuisée...

Elle dit la vérité, donc elle n'a pas besoin de faire de simagrées pour tenter de cacher le fait. Mais il suffirait qu'on lui pose une question bien placée pour qu'elle perde tous ses moyens. Le problème, c'est qu'en étant domestique depuis l'âge de neuf ans, on perd l'habitude de mentir, jusqu'à ne plus le faire du tout. On fait alors des mensonges par omission. Mais encore faut-il qu'on lui laisse la liberté d'en faire...
Neill Owen
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Mar 3 Aoû - 18:21
Neill Owen
Neill ne fut pas le seul à s’enquérir de la santé de la jeune fille (encore que lui ne s’en inquiétait absolument pas, et que si elle était morte devant ses yeux ça ne l’aurait pas chamboulé du tout), un homme dont la couleur des cheveux rappelait au vicomte celle du feu ou celle du sang, s’approcha également et s’inquiéta de savoir ce qu’une demoiselle pouvait faire dans ce type de ruelle.
Voilà que sa distraction (ou en tout cas ce qui aurait pu en être une) s’envolait, puisqu’il ne pouvait rien faire à la jeune fille en présence de quelqu’un d’autre, cet homme n’arrangeait pas ses affaires, et la journée s’annonçait alors de plus en plus ennuyante. Cela lui faisait mal de l’admettre, mais Irina lui manquait, quand allait-elle donc venir lui rendre visite ?
Il se retint de pousser un soupire, mais garda difficilement son visage amicale, et écouta d’une oreille peu attentive que ce la gamine avait à raconter.

D’abord elle les remercia et expliqua qu’elle allait bien, juste un peu de fatigue. Si au moins elle avait pu être à l’agonie, mais même pas.

- Je me rendais aux taudis pour aller voir mes parents... Je suis une domestique travaillant pour Mister Gabrielli, et j'ai loupé la navette de ce matin pour me rendre où je dois aller... La marche m'aura épuisée...


Blablabla. Neill avait envie de partir et de la laisser là, après tout l’autre homme s’occuperait très très bien d’elle, et pendant ce temps il irait chercher une autre occupation ailleurs, parce que sans doute quelque part quelqu’un attendait qu’on mette un terme à sa vie, ou qu’on lui montre à quel point jusqu’à maintenant il avait eut la chance de ne jamais croiser Owen.

Pourtant quelque chose le retint, était-ce dût à cette gamine domestique, ou alors à la couleur des cheveux de l’homme, il n’en su rien, mais il décida de rester, encore un peu, juste au cas où. C’était peut-être simplement lui qui déraillait, mais il avait comme le pressentiment que cette rencontre pourrait peut-être s’avérer plus intéressante que prévu...

Ou alors c’était le mot domestique qui avait retenu son attention, parce qu’il avait alors pensé à Irina, celle qui travaillait pour cet idiot de Tareth. Allait-il donc cesser de songer à elle ? Il valait mieux se la sortir de la tête une bonne fois pour toute, ou au moins pour l’instant, et s’occuper de cette gamine ennuyante et de cet homme au physique peu discret serait peut-être l’occasion de cogiter sur autre chose.

- Pauvre petite, tu devrais faire attention, les rues d’ici peuvent être dangereuses.

Ce qui était le plus dangereux à ce moment là, était d’être en compagnie de Neill, il aurait été sans doute moins risqué pour elle de tomber sur les dealers, les malfrats ou les voleurs qui trainaient dans ces ruelles mal famés. Neill « oublia » de se présenter, cependant il n’hésita pas à demander l’identité de la fille :

- Dis-moi quel est ton nom ? Peut-être pourrions-nous t’accompagner ?

A vrai dire, ce serait mieux s’il avait pu l’accompagner tout seul, mais il n’était pas certain qu’elle arrive un jour au taudis dans ces cas là…
Ruyard

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Mer 4 Aoû - 17:01
Ruyard "Faust" Foster
    Faust observait l'homme qui parlait à la jeune domestique du coin de l'oeil. C'était étrange, il semblait faire quelques simagrées pour que la jeune fille lui fasse confiance, bien que ce n'ait pas vraiment l'air de marcher le mieux du monde... L'homme lui dit alors que les rues pouvaient être dangereuses. Mais ce qu'il ne disait pas, c'était avec qui elle étaient dangereuses. Etre avec Faust pouvait devenir une entreprise extrêmement risquée, si l'on est un possesseur. En tout cas, la fille avait parfaitement mordu à l'hameçon que lui avait envoyé Faust : elle avait répondu à toutes ses questions. Maintenant, il ne lui manquait que son patronyme. Il connaissait le métier de la fille, l'endroit où elle travaillait, et l'endroit où elle allait. Suffisamment assez pour tout savoir d'elle, et peut-être juste assez pour en connaître plus sur la question fatidique : possesseur ou non ?

    En observant l'homme à côté de lui, Faust eut un soupçon quant au fait qu'il soit possesseur. Mais il ne semblait pas cacher quelque chose sous ses vêtements, ne fermait pas le poing ou autre endroit où les pierres aimaient à se loger. Mais une pierres pouvait se retrouver n'importe où, c'est pour cela qu'il décida quand même de surveiller le jeune homme. Quand ce dernier proposa à la jeune fille de l'accompagner, Faust eut soudain l'intuition que cet homme n'était pas très net. Et que son devoir de citoyen de la couronne l'employait à protéger les dames. Après, rien ne disait sur le fait qu'elle soit oui ou non possesseur, mais jusqu'à ce qu'il le découvre, il devrait protéger cette fille. Pour le principe.

    - Il a raison, les ruelles ne sont pas sûres, et nous ne serons pas trop de deux pour vous protéger des éventuelles agressions, mademoiselle. Mademoiselle ?... Mais je ne me suis pas présenté, quel impoli je fais. Je me nomme Ray Roufsterd, je suis journaliste.

    Pour sa présentation, il avait tiré son chapeau, et s'était incliné, comme tout gentleman devrait le faire pour présenter son nom à une dame. Mais c'était avant tout un méthode comme une autre de manipulation : la mise en confiance, le fait de faire croire que Faust était un homme tout à fait respectable, un homme de confiance, auquel on pourrait se confier comme à un prêtre dans le confessionnal. Mais les gens ont tendance à oublier que Faust était tout, sauf un homme de confiance. Sauf pour quelques personnes, et encore. Du moins, il se promettait que la jeune fille arriverait en vie aux Taudis, sauf s'il découvrait quoi que ce soit de dérangeant dans le corps de cette jeune femme.

    En bon gentleman, comme le veut son rôle, il tendit son bras afin que la demoiselle puisse s'y hisser. Même s'il était trop poli pour un domestique, on ne l'était jamais assez pour une femme, et Faust tentait de concilier les deux dans la vie de tous les jours. Après tout, on ne s'improvise pas manipulateur avec des techniques rapiécées...
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Mer 4 Aoû - 17:53
Wendy Easteagle
Les deux hommes lui avaient demandé son nom. Comme Wendy ne sait pas mentir, elle doit dire son vrai nom. Après tout, qu'est-ce qu'elle risque ? Si le deuxième après qu'elle est dotée d'une pierre, elle sent bien que s'il sait son nom ou pas, cela ne changerait rien, il pourrait remuer ciel et terre pour la retrouver. Alors, à quoi bon cacher cela ?

Wendy : Je m'appelle Wendy Easteagle, messieurs. Et j'accepte que vous m'accompagniez.

Wendy sait que c'est très dangereux, surtout après avoir lu dans les pensées des deux hommes. Mais tant qu'il ne savait pas qui elle était vraiment, elle aurait toujours une longueur d'avance sur eux. Et elle avait vu dans les pensées de l'homme qui s'était présenté sous le nom de Ray qu'il ne souffrirait pas de voir une femme en danger. Autant en profiter... Elle profite aussi du bras tendu de l'homme pour se relever. Elle dit un bref "Merci", et époussette sa robe. Elle sait que son vêtement cache ses genoux. Elle sait aussi que personne ne sait qu'elle possède une pierre. Alors, elle n'a rien à craindre. Quelle chance, cette fois, d'avoir une pierre incrustée dans le genou, alors que d'autre en ont dans la paume, sur le dos de la main, voire dans l'oeil ! Au moins, c'est facile à masquer, et personne ne pose de question si l'on met de grandes chaussettes.

Wendy : Vous n'avez qu'à m'accompagner jusqu'aux Taudis. Ensuite, je saurais me débrouiller, ne vous inquiétez pas.

Elle sait qu'ils ne s'inquiètent pas, mais elle dit juste cela pour la forme. Après tout, autant croire au fait que ces gens s'inquiètent de son sort, ça permet de relativiser après tout. En se relevant, elle a sentit ses forces revenir. A présent, elle n'est plus trop fatiguée ; du moins, c'est très supportable. Son point de côté a disparu, elle se sent d'attaque pour le reste de la marche. Et maintenant, elle a deux gardes du corps. Quoique les deux soient aussi dangereux l'un que l'autre. Enfin bon, elle se dit que si elle joue bien et que le second ne devine pas qu'elle possède une pierre, il la protègera jusqu'à la fin de l'autre, s'il lui prend l'envie soudaine de la tuer. Mais Wendy ne s'en inquiète pas, du moins, elle ne le montre pas. Un grand sourire, et roulez jeunesse ! elle commence à avancer, surveillant les deux hommes pour vérifier qu'ils la suivent bien.
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Jeu 5 Aoû - 18:00
Neill Owen
- Je me nomme Ray Roufsterd, je suis journaliste.

De tout le blabla c’est ce que Neill retint, et il ignora la gestuelle de l’homme, notant quelque part son prénom et nom (ou un possible pseudonyme ?) dans sa tête. Ca ne lui rappelait rien, et les journalistes il n’aimait pas trop ça. Cela lui rappelait les vautours qui attendaient les catastrophes pour les baver sur papiers, un métier qu’il aurait adoré s’il avait pu se moquer ouvertement de ses propres victimes. Le problème était que les journalistes étaient parfois aussi fouineurs que les détectives, et le vicomte allait devoir faire gaffe à ce qu’il ferait. Ses paroles, ses gestes, au cas où l’autre trouve bon d’aller raconter sa vie dans son journal.

La jeune fille s’appelait Wendy Easteagle, et accepta qu’on l’accompagne, au moins jusqu’au taudis. Trop aimable.

- Ensuite je saurai me débrouillez, ne vous inquiétez pas.


Aucun souci, Neill n’était absolument pas inquiet, il n’en avait que faire du sort de cette jeune fille. Wendy se relève, et s’époussette, sa jolie robe cachant ses jambes (et en plus Owen peut pas se rincer l’œil, quel ennui), elle s’accroche au bras du journaliste qu’il lui avait tendu.
Et la voilà entouré de deux hommes, comme des boucliers, sans doute prêt à tout pour la protéger (tu parles). Deux gentlemans et une jeune demoiselle, dans des ruelles mal famés, cela détonnait vraiment, Neill était sûr que les gens les regardaient bizarrement, sauf les alcooliques qui étaient trop occupés à vomir, et les drogués à faire leur petite overdose.

Bon puisqu’ils étaient là, à marcher en direction des taudis, autant entamer la conversation, mais de quoi pourrait-il bien parler hein ? Du temps ? Non. Du décor ? Vu l’état de celui-ci valait mieux pas. Oh ? Et s’il essayait d’apprendre si ces deux là pouvaient devenir des acheteurs potentiels de pierres ? D’abord, il faudrait apprendre s’ils en possédaient une.

Neill lança donc le sujet, l’air de ne pas y toucher.

- Ah, ce serait tellement pratique si nous avions une de ces pierres, sans doute pourrait-elle aider cette jeune fille à rendre visite plus vite à ses parents, par exemple en lui donnant grande vitesse, ou alors en la téléportant. Qu’en pensez-vous ? N’aimeriez vous pas ça ? Mademoiselle Easteagle ? Monsieur Roufsterd ?

Quelle ironie d’aborder ce sujet alors que la milice contre les pierres n’étaient pas loin derrière eux, quelle délice de se moquer ouvertement d’ailleurs de cette milice. Parce que si Neill pour rien au monde n’aurait voulu posséder un de ces cailloux (il était trop fier de tout posséder sans avoir besoin de pouvoir spéciaux), il trouvait cela stupide de mettre un terme à la vie de ceux qui en possédaient.
Le vicomte Owen lui, avait eut la bonne idée au contraire d’utiliser les pierres à bon escient (surtout son escient à lui en fait), en les refilant aux gens en échange de presque rien, juste beaucoup d’argents (et parfois la vie quand on ne le payait pas assez, ou pas à temps, ou juste parce qu’il n’avait que ça à faire).

- Toutes les possibilités s’ouvrent à nous avec un de ces cailloux.

Mais c’était stupide de compter sur des pouvoirs extérieurs pour faire sa vie, Neill n’aurait pas supporté un tel échec lui.
Ruyard

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Ven 6 Aoû - 11:01
Ruyard "Faust" Foster
    La jeune demoiselle semblait ravie d'accepter ses deux gardes du corps. Faust était heureux de la réponse, car il pourrait ainsi en apprendre plus sur elle. Mais avant qu'il ait eut le temps de dire quoi que ce soit, ce fut l'autre homme qui mit sur le tapis la question de possesseur ou non. 

    Il en parla comme s'il tentait de provoquer les foudres de la Milice. Ce dont il ne pouvait se douter, c'était que Faust en était le chef suprême, et qu'il lui suffisait de prononcer un mot pour mettre à mort le jeune imprudent. Mais il n'en parla pas comme s'il en était un, mais plutôt comme s'il voulait que les autre en deviennent. Pauvre petit fou ! Tenter de corrompre le chef de la Milice, le grand Faust !...

    - Une pierre ? Non, cela ne m'a jamais tenté. Voyez vous, je considère les pierres comme un genre de fléau, on ne peut faire confiance à personne ainsi... Tout le monde peut tricher, tout est faussé, et comme je veux rester quelqu'un d'authentique, je ne préfère pas m'encombrer d'une pierre magique ou non.

    Faust aurait pu passer pour quelqu'un de normal avec cette réponse. Il n'a pas dit franchement qu'il considérait les pierres commes les émissaires de Satan, mais plutôt comme un gâchis. Ce qui exprimait son point de vue dans un sens très différé. Mais il tendit tout de même l'oreille pour écouter la réponse de la jeune Wendy. Si elle possèdait une pierre, c'était maintenant qu'il allait le découvrir. Mais avant cela, il devait répondre à une phrase lancée par le jeune homme. 

    - Je ne suis pas d'accord avec vous. Au contraire, les possibilités sont divisées, plus rien n'est vrai...

    Maintenant pouvait commencer l'écoute intensive. Et chaque indice, chaque morceau de phrase suspecte pouvait être décorticable et analysable. 
Wendy Easteagle
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Ven 6 Aoû - 16:15
Wendy Easteagle
Wendy, en entendant le premier homme parler des pierres eut soudain un petit sursaut. Elle sonda rapidement les pensée de l'homme pour vérifier qu'il était un milicien, ou s'il était juste idiot. Apparemment, c'était la seconde option qui primait. Une simple provocation envers la milice. Mais il ne devait pas se rendre compte de la chose actuelle : le chef de la milice en personne marchait près de lui. Mais en sondant à présent les pensée du jeune chef de la milice, il n'en avait pas tenu compte. Par contre, il sauterait sur la moindre erreur que Wendy pourra faire. Un lapsus, et elle pourrait dire au revoir à tout le monde. 

Wendy : Une pierre ? Non, je n'en vois pas trop l'utilité, surtout que dans ma profession, il est courant que les nobles préfèrent les personnes sans pierres ! Et j'ai entendu dire que les pierres conféraient le pouvoir que l'on avait toujours rêvé d'avoir, or, dans mon cas, ce dont je rêverai, ce serait de pouvoir passer le balai sans me fatiguer, et je rejoins sur ce point les pensées de mister Roufsterd, je ne serai plus une vraie domestique puisque je tricherai ! Enfin, je pense que vous voyez ce que je veux dire...

Normalement, il n'y avait pas de choses compromettabtes dans ce qu'elle venait de dire. Ce qu'elle avait par rapport au pouvoir qu'elle aurait voulu avoir, ce n'était qu'à moitié vrai, puisqu'elle aurait très bien pu se retrouver avec ce stupide pouvoir. Mais fort heureusement, le jour où elle tomba à genoux sur sa pierre, le ciel avait bien voulu lui accorder le don de lecture dans les pensées, une aubaine. Surtout quand on se retrouve à parler des pierres magiques en compagnie du cef de la Milice, Ray Roufsterd. 
Neill Owen
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Ven 6 Aoû - 18:49
Neill Owen
Oh que c’était difficile de ne pas éclater de rire, oh qu’il avait bien du mal à se retenir. Ces deux là n’aimaient pas les pierres ? Vraiment ? Quelle stupidité. Le journaliste en parlait comme d’un fléau et la domestique comme d’un objet de tricherie. Mais n’était-ce pas là les deux principales qualités de l’humain ? Tricher et se comporter comme des fléaux, pour les autres ou pour eux même. Neill en connaissait des qui le priait à genoux pour avoir une pierre, qui le suppliaient qu’il leur en vendent parce qu’ils n’avaient pas eut la chance de tomber dessus, oh comme c’est dommage.

Il ne voulait pas croire que ces deux là ne supportaient vraiment pas l’idée d’une pierre, il y avait quelque chose là-dessous, peut-être en avaient-ils déjà une et se taisaient car il n’y avait qu’un virage qui les séparait de la milice anti-pierre.

Qu’est ce que c’était que l’authenticité quand on baignait dans un monde d’hypocrisie, quand la majorité des gens faisaient semblants d’être ceci ou cela, quand on vivait entouré de menteurs, quand même ceux qui semblaient les meilleurs pouvaient faire les plus mauvaises choses. Neill était du côté du mal et avait vu le pire chez ceux qui étaient louangés pour leurs bons côtés. Alors les mots comme « ça serait de la tricherie » ou « je veux rester authentique » ça l’amusait.

- Moi je crois que les pierres arrangent nos affaires, allons ne me dites pas que si vous aviez une pierre vous n’en seriez pas heureux ? Ou alors en avez-vous déjà une et préférez vous le cacher ?

Il fixa Ray Roufsterd en disant cela, puis Wendy, essayant de détecter chez eux quelque chose qui arrangerait ses affaires. Un désir caché de posséder un de ces cailloux, ou la cachotterie d’en avoir déjà un. Ou autre chose qui sait ?
Après tout pourquoi l’homme comparait les pierres à un fléau ? Pourquoi Wendy n’en désirait-elle pas ? Et puis pourquoi tous les trois s’étaient rencontrés devant le QG de la Milice ? Simple hasard… Ou pas ?

Neill réfléchissait, fallait bien que son intelligence lui serve à quelque chose. Il voulait bien croire l’histoire de la fille, après tout qu’une domestique aille voir ses parents dans les taudits, pourquoi pas ?
Mais qu’est ce qu’un journaliste faisait donc ici ? Pourquoi un tel homme irait-il se perdre dans des ruelles comme celles-ci ? Sauf si bien sûr il y avait quelque chose d’intéressant à voir, mais justement Neill n’avait rien vu, ni trouvé à se mettre sous la dent, alors pourquoi ce Roufsterd aurait trouvé lui ?

- Dites moi mon cher, quel article écrivez-vous en ce moment ? S’est-il passé quelque chose dans ces ruelles dernièrement ?

Bien sûr que l’autre pouvait lui retourner la question, pourquoi un homme qui présentait si bien allait se perdre dans de telles ruelles ? Les nobles normalement fricotaient avec les nobles, et il n’avait rien à faire là.
Mais de toute façon Neill avait réponse à tout, il voulait juste voir si c’était pareil pour le journaliste.
Ruyard

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Dim 8 Aoû - 2:27
Ruyard "Faust" Foster
    L'homme insistait, et voulait vraiment appuyer la question des pierres. Qu'il était stupide ! Enfin, ne l'en blâmons pas. Faust lui, par contre, grinça des dents. Les pierres étaient sa hantise, si un imbécile insistait en plus lourdement dessus... Il fit un sourire forcé, et tenta une sortie.

    - Mon Cher, il se pourrait que j'ai une pierre, comme il se pourrait que j'en ai une. Dans le premier cas, je ne le hurlerai pas sur tous les toits, en sachant que des gens pourraient me tuer pour cela. Dans le second cas, je n'aurai rien à avouer, puisque vous me demandez si j'en possède une. Par conséquent, dans les deux cas, jamais je ne pourrai vous avouer lequel des deux cas prime. Car imaginez un instant que vous fassiez partie de ces gens qui pourraient tuer pour une pierre, je ne saurais vous faire confiance. L'entendez vous ?

    Faust avait été plutôt tranchant, mais c'était ce qu'il fallait pour que cet idiot cesse enfin de parler. Puis enfin, miracle ! Il avait cessé de parler des pierres. Il avait demandé à Faust sur quel article de journal le jeune chef de la Milice travaillait. 

    - En ce moment, je travaille sur une sorte de chronique, sur les faits de Jack The Ripper. En effet, le meurtrier a sévi dans ces ruelles, et j'étais venu y trouver des indices...

    C'était vrai, et Faust n'avait aucune raison, bonne ou mauvaise, de mentir une fois de plus à cet homme. Et puis après tout, enquêter sur Jack The Ripper, cela permettait de se mettre du côté des gens qui le craignaient. Mais qui étaient quand même possesseurs... Et ainsi, de les débusquer plus facilement. Car Faust n'avait toujours pas saisi la vraie nature de la jeune Wendy. Mais il espérait bientôt la découvrir...

    Et puis il se souvint soudain que le jeune homme était le seul à ne pas avoir dit quoi que ce soit au sujet de sa personne, ce qui intrigua Faust. Qui était-il ? D'où venait-il ? Que faisait-il ?

    - Et vous, mon cher, je ne me rappelle pas vous avoir entendu vous présenter ou quoi que ce soit qui y ressemble, de près comme de loin...

[HRP : désolé, un peu court, mais un peu en manque d'inspiration ces derniers temps...]
Wendy Easteagle
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Dim 8 Aoû - 22:42
Wendy Easteagle
Le premier des deux hommes avait encore insisté lourdement, et quand l'on disait lourdement, ce n'était pas un euphémisme. Wendy commençait à se sentir mal à l'aise avec celui-là qui voulait absolument que l'on dise la vérité quant au fait d'être oui ou non possesseur. Mais elle savait encore se contrôler, et se sentit tout à fait rassurée quand le second le remit un peu à sa place. Puis le second avait dit quel genre d'article de journal il faisait en ce moment, à la demande du premier. Cela encouragea Wendy à se décontracter quelques peu, car la conversation changeait enfin. Bientôt, elle n'aurait plus rien à craindre.

Et quand Ray Roufsterd, du moins comme il se faisait appeler, demanda à l'autre qui il était, Wendy sut que c'était le moment pour elle de sauter sur l'occasion de parler de lui, et de ne pas trop s'occuper d'elle. Elle s'enquit alors :

Wendy : Oui, c'est vrai que moi-même et Mister Roufsterd avons tout dit sur nous, du moins tout ce qui pouvait sembler intéressant aux yeux des autres, tandis que vous êtes totalement étranger... Qui êtes vous ?

Un petit sourire imperceptible se dessina sur son visage, et la pellicule nanoscopique de sueur qui se formait sur son front commença à disparaître. Enfin, on se focalisait sur l'autre. Pour l'instant, elle pouvait souffler. Elle en profita pour sonder les pensées du chef de la Milice : celui la ne devinait toujours pas de quel bord elle était, et semblait hésiter. Wendy tenterait de ne plus le faire hésiter et de le faire croire qu'elle ne possédait pas de pierre. Puis elle sonda l'autre. Elle y découvrit que ce Mister Owen était un noble, et qu'il faisait un commerce de pierres magiques ! Comme quoi, les voyous sont partout, même chez les nobles... Et elle décida de centrer la conversation sur les pierres directement sur le jeune voyou.

Wendy : Mais dites moi, aussi, pourquoi insistiez vous tellement sur les pierres, Mister Owen ?

Et là, c'est la grosse gaffe. Celle à ne jamais faire. Dire le nom de l'homme, alors que l'on est censé ne pas le connaître. Maintenant, c'est fini. Sauf si elle se débrouille très bien. Mais normalement, personne n'est dupe. Et sûrement pas ce Ray Roufsterd, ou plutôt Ruyard Foster, Wendy n'en a que faire de ce pseudonyme à la noix, lui qui va tout de suite comprendre comment elle aurait pu savoir pour son nom...
Neill Owen
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Mar 10 Aoû - 15:28
Neill Owen
Les choses ne tournaient pas dans le sens voulu, et cela embêtait fortement Neill. Bien sûr, lui-même dirait que la facilité était ennuyante, mais là il avait l’impression que le journaliste avait le don pour ne pas aller dans la direction voulue.
Premièrement : il restait énigmatique sur le fait ou non qu’il avait une pierre, en avait-il une, n’en avait-il pas, il ne le crierait pas sur tous les toits, sachant que la milice était pas loin. Blablatant sur le fait que Neill pourrait être de ces gens qui tuent ceux avec une pierre (oh, pas d’inquiétude, le vicomte tuait aussi les sans pierre, comme ça pas de jaloux). En plus il se permettait un ton tranchant que le vicomte n’aimait pas du tout.
Deuxièmement : il avait la bonne excuse : il écrivait un article sur Jack The Ripper. Il cherchait des indices dans ces ruelles où l’homme avait sévit.
Le pire c’est qu’il n’avait pas l’air de mentir, répondant sans hésitation, alors l’attaque de Neill n’eut absolument aucun effet.
Enfin troisièmement : il lui demanda donc qui il était lui. Parce qu’il ne s’était pas présenté. Quel dommage, Neill Owen aimait bien éviter « les présentations », surtout quand il devait donner son nom à un journaliste. Il n’utilisait que très rarement une fausse identité, c’était inutile et puis cela pouvait au contraire éveiller les soupçons s’il rencontrait deux personnes qui le connaissaient sous deux noms différents en même temps.
Bref cela ne le ravissait absolument pas de répondre, mais autant dire qu’il n’avait pas vraiment le choix, surtout que Wendy (sans répondre à la question des pierres) en profita pour insister, lui demandant qui il était.
Neill allait se résigner et décliner son identité, c’est à cet instant que la domestique rajouta quelque chose, qui sonna à l’oreille du vicomte comme bizarre et suspect.

- Mais dites-moi, aussi, pourquoi insistez-vous tellement sur les pierres, Mister Owen ?


Elle avait prononcé son nom. Comment ? Il était persuadé de ne pas la connaître et c’était réciproque, et puis si elle savait son nom pourquoi insister pour l’apprendre ?
Le vicomte réfléchis à toute vitesse, c’était impossible qu’elle le connaisse, il ne l’aurait pas oublié, elle était trop originale déjà et en plus il ne connaissait pas non plus le noble pour qui elle travaillait.
Alors comment ?
Soit elle n’était pas ce qu’elle disait…
Soit elle avait une pierre qui lui fournissait ces infos.

La deuxième possibilité était la plus plausible, déjà elle essayait d’éviter les questions sur les pierres, et voilà que maintenant elle voulait essayer de le couler lui en lui demandant pourquoi il insistait à ce sujet. Sauf qu’elle avait fait une gaffe, une qui ne pourrait pas être ignoré ni par lui-même, ni par le journaliste.

- Soit, je suis le vicomte Neill Owen, mais il semblerait que vous le saviez déjà mademoiselle Wendy. Alors ? Quel est votre pouvoir ?

Voyons voir il y avait pas mal de possibilité, celui par exemple de deviner à qui elle s’adressait rien qu’en regardant les gens, soit elle voyait toute l’histoire d’une personne (mauvais pour lui ça si c’était le cas), ou alors pouvait-elle lire dans leur pensée et ça serait facilement vérifiable ça, voyons voir…

*Hoche la tête si tu entends ce que je pense, si ton pouvoir c’est de lire dans les pensés.*

Elle aurait certainement une réaction, par exemple elle allait le regarder, et se retenir de hocher la tête. Mais ça n’était pas sûr.

*Si tu lis dans mes pensés regarde moi*

Si elle évitait son regard ça allait devenir évident.

*Sais-tu que je peux te tuer ? En fait je peux vous tuer tous les deux. Ca serait marrant ça*

Il espérait qu’elle réagisse, qu’elle montre de la peur. Et si jamais elle ne lisait pas dans ses pensés, il le verrait très bien. Alors dans ce cas son pouvoir était tout autre.

Finalement il avait eut raison de rester, puisqu’enfin, la partie semblait devenir amusante.
Ruyard

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Mar 10 Aoû - 16:22
Ruyard "Faust" Foster
    Faust n'était toujours pas fixé. L'indentité de la fille restait encore et toujours un mystère. Encore ? Non, car elle venait enfin de faire une bêtise. Et pas des moindres. L'homme, qui était le Vicomte Neill Owen, le remarqua, et sauta sur l'occasion pour le faire remarquer à la jeune domestique. Faust de son côté sourit, laissant voir ses canines. Comme l'homme, Faust se demandait quel était le pouvoir de la jeune fille. Il tenta de déceler dans ses traits un quelconque frémissement des zygomatiques, ou simplement, un regard qui se perd, fuyant. Un teint qui pâlit, ou même qui rougit. Tout est bon à prendre comme information.

    - Eh bien, il faut que je félicite mademoiselle quant à sa discrétion pour son pouvoir. Voyez vous, j'en doutais encore il n'y a pas très longtemps, mais votre erreur vous a complètement coulée... Alors, voyons voir, quel pouvoir avons nous ici ? Télépathie ? Voyance ? Connaissance de la Personne ?

    Faust était un lynx. Un lynx qui s'était approché doucement de sa victime, s'était dissimulé dans la peau d'un chat doux et gentil, adorable et aimant. Un lynx qui avait caché ses griffes dans ses pattes, et qui n'avait fait que tendre l'oreille. Mais le petit lapin était sorti du terrier ; et le Lynx pouvait partir en chasse. Il avait maintenant acculé sa proie, et la forçait à avouer avant de la tuer, ce qui reviendrait dans les deux cas au même.

    - C'est d'ailleurs fort dommage que vous en soyez une. Voyez vous, j'ai toujours du regret lorsque je dois faire mes adieux à de magnifiques créatures. Vos cheveux auraient pu avoir leurs reflets bleutés encore longtemps, mais le Diable en a voulu autrement. Ah... Shade !

    Faust était quand même sincère. Il se trouvait fort embarassé de devoir exécuter cette jeune personne, car elle était quand même jolie, et puis, elle avait un don pour la discrètion, ce qui aurait été une recrue de choix pour la Milice. Mais cela ne pouvait pas se passer ainsi. Maintenant, il avait fait une complète abstraction de Neill Owen. Il s'en fichait de montrer son vrai visage à cet homme, qu'il avait identifié comme non-possesseur. Alors, qu'avait-il à craindre ? Et Wendy devait savoir ce qui l'attendait. Jamais il n'aurait laissé une personne condamnée dans l'ignorance de son propre sort. Allons, nous ne sommes tout de même pas des bêtes...
Wendy Easteagle
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Mar 10 Aoû - 17:13
Wendy Easteagle
Wendy avait de gros problèmes. Enfin, si elle n'arrivait pas à s'en dépatouiller. Mais généralement, quand on est dans le purin jusqu'ici, c'est très rare de réussir à se sortir d'une aussi mauvaise passe. Parce que tous les éléments étaient contre Wendy. Mais elle possédait aussi sa pierre, et elle pourrait trouver les failles dans les argumentations de chacun d'entre eux. Quoique le premier n'était pas si dangereux à la réflexion, le deuxième serait une vraie menace si elle n'arrivait vraiment pas à se sortir de cette mauvaise passe.

Elle était encore muette, elle ne pouvait rien dire, quand elle entendit les pensées de Neill Owen, lancées directement à son propos. "Hoche la tête si tu entends ce que je pense, si ton pouvoir c’est de lire dans les pensés." Tu parles. Wendy savait que le simple fait de faire ceci, et c'est la mort assurée. Heureusement, elle ne bouge pas, ne montre aucun signe de réception d'un quelconque message. Elle continue de regarder les deux hommes, innocemment. "Si tu lis dans mes pensés regarde moi". Elle sentit qu'il y avait un piège dans cette pensée. Elle n'arrêta pas ses regards qui allaient tantôt vers Ruyard Foster, tantôt vers Neill Owen. "Sais-tu que je peux te tuer ? En fait je peux vous tuer tous les deux. Ca serait marrant ça". Est-ce qu'il allait arrêter ? C'était dur pour Wendy de montrer un masque d'impassibilité.

Le chef de la Milice commença à émettre à voix haute des hypothèses quant au pouvoir de Wendy. La télépathie ? C'eut été très bien comme pouvoir, parce qu'elle aurait pu demander de l'aide à quelqu'un, ou simplement de demander à Owen d'arrêter ses simagrées. La voyance ? Si seulement... Elle ne serait pas passée par ici, elle se serait levée plus tôt ce matin, et elle aurait eut la navette qui l'aurait emmenée directement là où elle devait aller. Elle serait toujours en vie une heure plus tard, et ses parents auraient pu profiter d'elle plus longtemps. La connaissance de la personne ? Pas très loin. Enfin, elle pouvait le deviner en fouillant un peu dans les pensées de la personne. Du moins, c'était ce qui s'en rapprochait le plus. Wendy tenta une technique pour s'en sortir. Mais maintenant, elle ne contrôlerait plus vraiment la situation, parce qu'elle allait devoir mentir. Et Wendy ne sait pas vraiment mentir. Elle va devoir apprendre, en formation accélérée. Et plus vite ce sera fait, mieux ça vaudra pour elle.

Wendy : Mister Owen ! Voyons, nous nous sommes déjà rencontrés ! Enfin, pas personnellement, disons que j'étais employée chez des nobles que vous connaissiez. Je n'ai été mise au service de Mister Gabrielli il y a seulement un mois ! Avant, j'étais chez les Hamilton, vous ne vous rappelez pas ?

Tentons le tout pour le tout, se disait elle. Après tout, il n'y avait qu'une chance sur trois pour qu'il connaisse son ancien maître, ce dernier se targuant sans cesse de connaître le tiers de Londres. Espérons qu'il parlait du tiers en comptant les civils, les domestiques et les nobles, sous entendu qu'il connaissait tout les nobles de la ville. Aussi, il se pouvait que Neill Owen ne sois pas aussi sadique qu'il laisse entrevoir dans ses pensées, et qu'il saura faire un geste sympathique envers elle. Là, la jeune domestique n'a pas même envie de sonder l'esprit du noble. Elle a trop peur de ce qu'elle pourrait y voir, qu'elle préfère se garder un peu d'espoir. Mais elle décida quand même de forcer la main au noble pour qu'il lui envoie une corde de secours, en usant d'une information qu'elle avait puisée quelques instants auparavant.

Wendy : Vous ne vous rappelez pas ? Vous étiez avec votre petite soeur, Elinor !... Je me demande d'ailleurs comment elle va, j'avais un peu sympathisé avec elle...

Avec un argument comme celui-la, normalement, tout devrait passer. Et sa justification semblait plutôt cohérente. Wendy n'avait pas eu trop de mal à mentir, parce que c'était un événement qui aurait pu se passer, ou qui avait bien pu se passer alors qu'elle n'était pas là. Donc, ce n'était pas vraiment un mensonge. Du moins pour elle.

Maintenant qu'elle avait règlé son problème avec Neill, passons au cas de Ruyard. Cela promettait d'être un peu plus ardu que prévu. Elle tenta de feindre l'ignorance quant à ce que prônait le chef de la Milice.

Wendy : Que je sois une quoi, Mister ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, et je ne comprend pas pourquoi je devrais faire mes adieux à qui que ce soit. Vous croyez que je possède une pierre, si j'ai bien compris vos propos réunis. Mais je me dois de vous dire que vous avez tort, de toutes façons, une pierre n'est pas facile à dissimuler, et vous n'avez pas montré signe comme quoi vous en auriez vu une sur mon corps ? Si vous le voulez, je peux même vous autoriser à venir vérifier de vous même chaque parcelle de mon corps !

Bon, on sait vraiment mentir ou on sait pas. Wendy, elle sait pas vraiment. Alors elle tente le poker. Elle a la légère intuition que Neill va sauter sur l'occasion de la déshabiller, ou alors elle s'en trompée, et que Ruyard Foster va se contenter de se renfrogner plutôt que de la toucher. du moins, elle espère que tout va se passer comme ça. Espérons...
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Mer 11 Aoû - 16:43
Neill Owen
C’était parfois marrant à voir, quoi donc ? Les gens qui espéraient que Neill ait pitié d’eux et qui le suppliaient à genoux « ayez pitié, s’il vous plait », et contre quoi hein ? Si l’on n’a rien à donner, le vicomte n’avait aucune raison d’avoir pitié. Puis franchement, croyez-vous qu’un démon vous laisse la vie sauve si facilement ?
Ridicule.

La jeune fille était bonne, soit elle ne lisait pas dans les pensées et son pouvoir était tout autre, soit elle avait déjoué les pièges de Neill. Au pire, il aurait toujours moyen de vérifier cela. Ce pouvoir ou un autre franchement…
Le journaliste, lui, s’enflamma, il avait l’air d’oublier que le vicomte était présent. Il énuméra les pouvoirs qu’elle pouvait avoir, puis soudain la menaça. Elle avait une pierre, donc il allait lui faire ses adieux. Un truc comme ça. Franchement y avait pas besoin d’être grandement attentif pour comprendre que ce type voulait tuer Wendy sous prétexte qu’elle avait un caillou, conclusion logique : le soit disant journaliste faisait partie de la milice (il en était peut-être même le chef).

La domestique était mal, mais elle ne se laissa pas démonter, elle s’adressa à Neill pour réparer son erreur. Hamilton ? Oui c’était vrai, le vicomte connaissait, il y était allé deux ou trois fois pour affaire inutile et chiante, ces gens là étaient d’un ennui profond. Mais la domestique ne lui disait rien du tout…
Avoue Neill c’est parce que tu ne fais jamais gaffe aux domestiques normalement !
Voilà cela s’expliquait.

Donc Wendy pouvait le connaître, c’était vrai. Puis la référence à sa petite sœur Elinor fut une bonne idée de sa part. Neill aurait marché s’il n’avait pas été aussi méfiant dès le début.

Déjà même si son discours semblait logique, il restait des incohérences : pourquoi insister à connaître son nom, si depuis le début elle savait qui il était ? Pourquoi faire comme si elle ne le connaissait pas ? Elle n’avait aucune raison pour cela sauf peut-être si elle savait qui était Neill pour de vrai.
Mais elle ne pouvait pas savoir qui il était vraiment, ce qu’il avait fait, ce dont il était capable, sauf si bien sûr elle avait un pouvoir…
Ensuite, Elinor ne sympathisait pas avec les gens, encore moins avec les domestiques, sauf si son frère le désirait bien sûr – des fois que sa sœur s’entende bien avec des gens pouvaient être bénéfique pour lui – et il ne lui avait rien demandé de tel à propos des Hamilton. Apparemment donc son pouvoir était limité, elle ne pouvait pas tout savoir.

Elle continua son mensonge, cette fois-ci s’adressant à Ray Roufsterd (si tel était son nom), essayant de lui montrer qu’elle n’avait aucune pierre, sinon celle-ci se verrait non ? Et que si l’autre ne la croyait pas il n’avait qu’à fouiller tout son corps. Neill l’aurait bien fait mais de toute façon il était sûr d’en trouver une, c’était au journaliste (ou plutôt au type de la milice) de prendre la décision.

Le vicomte, lui, avait le choix : soit il donnait raison à Wendy, soit il contredisait ses propos. Il hésita. S’il montrait à Ray que la domestique mentait, l’autre allait la tuer sans même en laisser un morceau à Neill, si au contraire il aidait la domestique alors il ne se passerait rien d’intéressant… Sauf que Wendy aurait une dette envers lui.
Oh oui, une dette.
Neill aimait ce mot, il aimait qu’on lui doive des choses, et il aimait venir les chercher quand les gens n’y pensaient plus, quand ils se croyaient sauvé.
Il décida donc de « lui venir en aide », du moins pour le moment. Puis il voulait voir comment allait réagir ce type de la milice.

- Oui, c'est exact je me souviens. Les Hamilton, mais comment ais-je pu oublier ? Elinor me reparlait de vous il n’y a pas longtemps, se demandant pourquoi vous n’étiez plus là bas. Pardonnez moi mademoiselle Wendy, mais ne faisant que trop peu attention aux domestiques, je n’ai pas fait le rapprochement.

Il était un bien meilleur menteur, en même temps il passait sa vie à faire ça : mentir. Sur sa vraie personnalité, sur ses vraies passions, sur ses véritables desseins.

- Monsieur Ray Roufsterd pourquoi vous enflammez-vous ainsi ? Vous semblez en vouloir à cette jeune fille innocente ? Ne feriez-vous pas partie de ces gens qui en tuent d’autres pour la mauvaise raison qu’ils ont une pierre ? Etes-vous de cette milice ?

Il fit exprès de montrer au journaliste qu’il allait lui-même sur une pente glissante s’il menaçait Wendy, ben oui il était avec un noble et celui-ci pouvait très bien appeler à l’aide. Bon en vérité il ne le ferait pas, mais il était sûr que l’autre le croirait.

Une journée qui s’annonçait ennuyante, puis qui finalement commençait à drôlement l’amuser.
Ruyard

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Mer 11 Aoû - 19:19
Ruyard "Faust" Foster
    Faust se trouvait dans une situation où il ne s'était jamais trouvé : le sentiment de s'être trompé. De s'être enflammé pour rien, pour quelque chose qu'il pensait être une preuve alors qu'il n'en était rien. Il ne pouvait pas admettre sa défaite, il avait toujours le sentiment que cette Wendy était une possesseur, mais à présent, les preuves dont il bénéficiaient s'étaient étiolées, jusqu'au point de disparaître. Sauf si... Sauf si elle bluffait, et l'autre avec. Mais en sondant le regard de la jeune domestique, il ne put lire quoi que ce soit d'intéressant à prendre. Il avait perdu. Du moins, cette petite bataille, Wendy possédait une pierre et il prouverait. Peut-être un autre jour, mais là, il ne pouvait plus rien faire. Il était coincé.

    Il ne lui restait plus qu'une chose à faire. Faire une révérence, s'excuser, et imprimer le visage de cette fille afin de la traquer plus tard. Car il n'en avait pas fini avec elle. Alors, sans un sourire, mais avec une lueur noire au fond des yeux, il prit son chapeau de la main droite et fit une nouvelle courbette devant la domestique. Il tenta de desserrer les dents pour formuler une brève excuse.

    - Wendy, je me suis trompé. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser de m'être laissé emporter dans de mauvaises pistes. Il est heureux que cet homme, Neill Owen, ait bien eut la présence d'esprit de vous aider alors que vous étiez dans une mauvaise passe...

    Ce qui voulait dire, en quelque sorte, que Neill Owen, même s'il était un noble, ne courrait pas moins de danger que la domestique. Déjà, il le ferait surveiller de près par ses sbires pour savoir ce qu'il cachait derrière ses phrases faisant l'apologie des pierres magiques. Puis il verrait pour le faire assassiner sans autre forme de procès par des gens de son élite. A moins qu'il ne se révèle intéressant pour la Milice...

    La jeune fille avait eut en tout cas du cran. Un bluff pareil aurait pu tromper tout autre personne que Faust, mais même lui à présent ne pouvait rien faire. Il pourrait signer son arrêt de mort s'il faisait quoi que ce soit contre la domestique ou le noble. Et à présent, la jeune domestique l'invitait à l'observer sous tous les angles pour trouver une pierre, ce que Faust répugnait à faire. Toucher une possesseur... Rien que d'imaginer cette possibilité, et Faust avait envie de vomir. Et l'homme insistait pour savoir qui Faust était réellement dans cette Milice. Bien, il n'aurait qu'à dire la vérité. De toutes façons, la jeune fille devait le savoir déjà.

    - Puisque tout est contre moi, je m'en vais vous avouer qui je suis réellement. Je m'appelle Ruyard Foster, mais appelez moi Faust. Je suis le chef incontesté de la Milice contre les Pierres pour les Sans Pierres, plus communément appelée MPSP ou plus simplement Milice. Je me fais un devoir personnel d'éradiquer de la surface de la planète toutes les pierres et tous les gens qui se sont laissés séduire par le pouvoir de ces minéraux maudits. Car c'est le Diable qui agit derrière toute cette mascarade !

    Vous qui connaissez Faust, vous saviez déjà qu'il était fou. Mais pour ceux qui le découvrent, cela doit être un spectacle assez étrange. L'homme s'était enflammé en disant ces mots. Ses cheveux, bougeant au rythme de ses paroles, semblaient onduler telles des flammes de l'enfer. Et son ton impérieux donnait l'impression de parler au Seigneur des Ténèbres lui-même.

    - Néanmoins, malgré tous les soupçons que j'ai à votre égard jeune fille, je ne saurais le nier, je dois tenir ma promesse de vous accompagner chez vos parents, saine et sauve. A moins que ma présence ne vous encombre à présent, auquel cas je me ferai un devoir de vous quitter et de vous dire "Auf Wiedersehen".

    Faust s'était relevé de cette honte bien plus vite qu'il ne se l'étais imaginé. Il contrôlait un peu mieux la situation, mais n'était pas maître du jeu à présent. Il devait suivre, la queue basse, les ordres des deux autres, tout en sachant que le chat domestique qu'il était devenu ferait bientôt à nouveau la place au Lynx qu'il était d'ordinaire. A un moment ou à un autre, il parviendrait à écraser complètement l'affront qu'il lui avait été fait. Une humiliation telle que celle-ci n'avait pas lieu d'être.
Wendy Easteagle
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Jeu 12 Aoû - 13:34
Wendy Easteagle
Wendy s'en était tirée pour le moment. Et c'était vraiment tout ce qui importait. Elle savait, après l'avoir lu dans les pensées de Ruyard Foster qu'il la traquerait sans relâche, et que le noble qui l'avait aidée (bien gentiment, d'ailleurs, mais Wendy savait qu'elle devrait lui rembourser la dette) serait en bien mauvaise posture aussi. Enfin, lui pourrait peut-être mieux se défendre qu'elle...

Le chef de la Milice se dévoilait à présent complètement. Après tout, il n'avait plus de couverture, et Neill Owen aurait bien apprit tôt ou tard qui il était. Il se présenta comme Faust, et en entendant ses paroles, Wendy eut un frisson qui lui parcouru l'échine. Ce type était vraiment fou, et il entendait bien tuer Wendy et les autres qui se mettrait sur son chemin... Mais pour le moment, la domestique se sentirait plus rassurée si elle avait le chef de la Milice dans son champs de vision et de pensée. C'est pourquoi, quand il demanda si sa présence n'encombrait pas les deux autres, Wendy ne put que vouloir le fait qu'il restât avec eux.

Wendy : La réponse me vient aisément, Faust. Je préfère que vous restiez avec nous. A moins que Mister Owen y trouve à redire.

Elle avait mis l'appui sur le Faust. Ce nom qu'il s'était donné reflétait bien l'attrait diabolique que l'on retrouvait partout en lui lorsque l'on y regardait bien : ses cheveux, ses yeux, son regard, sa voix. Faust, ce héros de la littérature allemande qui vendit son âme au Diable pour avoir une seconde vie ! Et s'il en était une réincarnation plutôt contre nature, le personnage d'un conte devenant vivant ?

Tout le temps qu'ils avaient bataillé pour savoir si Wendy allait ressortir des ruelles vivante ou non, ils n'avaient pas avancé d'un iota. Wendy pensa aussitôt que si elle voulait être chez ses parents avant l'heure du déjeuner - vivante -, ils ne devraient pas perdre une seconde, et devraient repartir dans la minute. C'est pourquoi elle brisa la tension grandissante entre Faust et elle par une expression joyeuse et un grand sourire.

Wendy : Bon, c'est pas tout ça, mais mes parents habitent quand même assez loin d'ici, donc, je propose qu'on reprenne le chemin ! Allez, en route, mauvaise troupe !

Ce qui est plutôt épatant chez Wendy, c'est sa capacité à changer de sujet très rapidement, et surtout, de le faire avec le sourire. En même temps, c'est ce qu'on lui demande souvent en tant que domestique. En effet, quand les maîtres sont en fâcheuse posture, les domestiques doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas que leur maître devienne la risée de Londres. Sauf pour mister Gabrielli bien sûr. Il est en mauvaise posture ? Tant pis. Wendy le laissera crever. Et là, sa capacité à changer brillament de sujet peut lui sauver la vie. Du moins, pour le prochain quart d'heure.
Neill Owen
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Ven 13 Aoû - 0:11
Neill Owen
Le plus difficile quand on jouait un simple gentleman gentil, adorable, protecteur, limite idiot sur les bords, c’était de se retenir de rire quand la scène qui se jouait devant vous devenait plus qu’hilarante, et là c’était exactement ce qui se passait. Si ça n’avait tenu qu’à Neill, il aurait eut un fou rire à s’en tenir les côtes, se plier en deux, finir accroupis, avoir les larmes aux yeux.
D’abord l’homme reconnaissait s’être trompé (croyait-il vraiment ses paroles ou avait-il un plan ? Quelle importance ?), ensuite il avouait être le chef de la milice, lui-même. Non seulement maintenant Neill savait qui il était, mais il était certain qu’il s’en servirait. On ne pouvait pas croiser une telle personne sans avoir envie de soit lui mettre des bâtons dans les roues, soit au contraire faire de lui une marionnette.
Par exemple : imaginez qu’une personne avec une pierre embête un peu trop Neill, il suffisait de l’envoyer direct à Faust (ainsi se dénomma-t-il) et voilà il en était débarrassé. Puis si jamais il restait des traces ou des soupçons, le vicomte n’était en rien coupable du crime. Il faisait ainsi d’une pierre deux coups (c’était le cas de le dire).
Quand l’autre fit référence au Diable, le sourire d’Owen s’agrandit, c’était irrésistible, lui qu’on avait souvent qualifié de « démon » aurait voulu lui montrer ce qu’était « le Diable » exactement.
Ce type, sous couvert d’être chef d’une milice de ratés, ne faisait aucunement peur à Neill Owen, sa folie ne le choqua pas plus que le reste, étant fou lui-même. Et puis la différence capitale entre les deux, c’est que l’un pensait faire pour le bien, alors que vicomte était sûr d’être du côté du mal et il adorait ça. En plus il n’avait aucun scrupule. Lui ? Il aurait tué Wendy, et il aurait vérifié ensuite si elle avait une pierre (ou pas), et encore ça aurait juste pour la récupérer et la vendre. Aucun scrupule, aucun remord.
Il le laissa donc causer, partagé entre l’envie de rire et une sorte de moquerie au coin des lèvres.
Il finit son discours en expliquant qu’il tiendrait sa promesse, sauf bien sûr si sa présence devenait trop encombrante.

Ce qui acheva Neill, ce pourquoi il dut se pincer pour ne pas mourir de rire ce fut que Wendy accepta. Quelle idiote, stupide gamine, n’importe quoi franchement. Avait-elle ce qu’on appelait l’instinct de survie ?
En fait oui, peut-être l’avait-elle, après tout si elle avait refusé la présence de Faust, c’est là qu’elle aurait vraiment été en danger, seul avec le vicomte Neill Owen. Finalement la domestique proposa qu’on reprenne la route, et comme le jeune homme ne voyait aucun inconvénient à continuer la route, ni même de la continuer avec Faust, il recommença à avancer, s’enfonçant dans les ruelles sombres (limite en sifflotant).

En rentrant, il aurait deux choses à faire, se renseigner sur Gabrielli afin de garder contact avec Wendy (il n’oublierait pas sa dette, et elle n’aimerait sûrement pas ça), et surveiller la milice. Surtout le chef. Pour voir ce qu’il pourrait en obtenir.

Puis curieux, les mains dans les poches, suivant les deux autres, il finit par demander :

- Monsieur Faust, une question me brûle les lèvres. Oserais-je ? Oui j’ose. Voyez-vous, je me demande pourquoi détester à ce point les pierres ? Et les voir comme des objets du Diable ? J’ai connu des personnes complètement inoffensives et pourtant qui avait un de ces cailloux.

Et c’était vrai, il existait des tas de gens qui avaient des pouvoirs inutiles mais qui leur convenait très bien, ou des pouvoir archi puissants mais qu’ils n’utilisaient jamais contre les autres. Si le monde était pourris, moche et pleins d’hypocrisie, tout le monde n’était pas forcément mauvais et ne méritait pas de mourir juste parce qu’ils avaient eut la malchance de tomber sur une pierre. Pas que Neill s’intéresse vraiment à leur sort, mais plutôt qu’il voulait connaître les raisons de ce type.
A tous les coups il y avait une histoire (sûrement chiante à en mourir) là-dessous.

- Par exemple, vous étiez prêt à sacrifier cette innocente jeune fille, sous prétexte qu’elle aurait eut une pierre, n’est ce pas là un raisonnement des plus stupides ?

Il était provocateur, mais faut dire qu’il aimait ça. Cela n’aurait pas été amusant sinon.
Ruyard

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Sam 14 Aoû - 12:39
Ruyard "Faust" Foster
    Faust avait recommencé à marcher avec les deux autres, mais l'ambiance était plus tendue qu'avant. Il observait les moindres faits et gestes de la domestiques, et les moindres simagrées du noble. Personne ne s'avisait à rompre le silence, quand le noble Owen prit la parole pour demander pourquoi Faust en voulait autant aux pierres. Même si ses arguments étaient vrais, du moins pour la plupart des habitants de Londres, Faust en pensait tout autrement.

    - Vous en connaissez des tout à fait innocentes ? Moi, j'en connais des tout à fait coupable. Mister Owen, pensez aux possibilités que nous offrent les pouvoirs des pierres ! Vous l'avez dit vous-même, il n'y a pas de limites au pouvoir qui pourrait nous être conféré... Et c'est l'imagination de l'homme qui devient dangereuse. Parce que ce ne sont pas les pierres que je blâme en particulier, mais l'esprit retors de l'homme qui l'amène à désirer un pouvoir destructeur. La pierre n'est qu'un activateur, un déclencheur d'une partie de notre esprit, cachée, qui ne devrait jamais être ouverte.

    Faust arrêta de parler quelques instants. C'était étrange, maintenant qu'il était découvert, il ne désirait plus se cacher, et pouvait parler à sa guise. Il pouvait exprimer ses vraies idées, et peut-être débattre dessus. Mais ne nous faisons pas d'illusion, jamais il ne reconnaîtra s'être trompé quant au sort des dizaines de possesseurs qu'il avait déjà assassiné pour le simple, mais ô combien important crime de posséder un de ces "activateur".

    - Si je vous demandais quel pouvoir vous désireriez aux tréfonds de votre être, que choisiriez vous ? Voler ? Créer de l'or ? Tuer ? Même si ces pouvoirs vous semblent ridicules, sachez que je connais trois personnes ayant ces pouvoirs. Le premier est un petit gamin, insolent, qui a désiré le pouvoir de planer dans les airs. Le deuxième appartient à un noble avare, cupide, jamais satisfait de la quantité d'or qu'il possède. Le troisième enfin, et vous le connaissez aussi, même si aucun de nous deux ne le connais personnellement, est sûrement Jack The Ripper lui-même.

    Faust s'arrêta dans sa verve, déglutit un coup, et regarda la domestique. Tout le long de sa tirade, il ne s'était adressé qu'au noble. Mais il avait complètement Wendy. Il se tourna alors vers elle, s'inclina encore une fois devant elle, mais ne lui prit pas la main, ni ne la toucha en quelque endroit que ce soit.

    - Mademoiselle, même si vôtre pouvoir n'est pas de la même trempe que celui des personnes que je viens de citer, il est tout de même dangereux. Je n'ai pas encore pu l'identifier, mais changez l'esprit d'un homme d'un iota. Changez sa façon de penser. Ou offrez lui des possibilités qu'il n'aurait jamais cru capables. C'est ainsi qu'on créee des meurtriers, des fous, des sadiques. C'est ainsi qu'on rend dangereuse, voire impossible tout vie humaine sur Terre.

    Puis il s'arrêta de parler. La flamme dans ses yeux s'était passablement éteinte, et n'avait plus l'air aussi fou qu'auparavant. Un temps passa, immobile, puis il se remit complètement droit, et se remit à marcher avec les autres.
Wendy Easteagle
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Sam 14 Aoû - 23:45
Wendy Easteagle
Wendy avait écouter tout le long la conversation des deux individus, plus dangereux l'un que l'autre. Le premier demandant ce que Faust avait contre les pierres, le second arguant sa haine. Mais si elle était tout à fait d'accord avec le noble Owen au début de l'argumentation, après avoir écouté le réquisitoire du chef de la Milice, elle ne savait plus lequel des deux avait le plus raison. Car les deux soulevaient des points importants, et si Wendy n'avait pas été en possession d'une pierre elle-même, il faut bien avouer qu'elle aurait pu pencher en faveur de l'homme qui désirait plus que tout la détruire.

Parce que si les arguments de Neill Owen se basaient sur de la déontologie et du savoir-vivre, ceux de Faust étaient orientés vers la psychologie et l'inconscient de chaque être humain. Il expliquait que chaque personne avait des envies profondes, cachées, détournées du regard par le surmoi (pas en ces termes, bien entendu, Sigmund Freud n'a que dix-huit ans en 1873), mais qui pouvaient refaire surface à n'importe quel moment. Une maladie, une dépression, un stress violent... Et les pierres offraient à leur possesseur le pouvoir qu'ils désiraient le plus au monde. Dans le cas de Wendy, ç'avait été de lire dans les pensées de ses employeurs afin de mieux comprendre leurs envies et de mieux les satisfaire, pouvoir qui s'était agrandi afin de lire les pensées de tout un chacun. Ce pouvoir n'était pas dangereux parce que Wendy n'avait jamais eu de tentation de meurtre. Mais elle se rendit compte que si elle avait eu sa pierre alors qu'elle était entrée au service de Mister Gabrielli, son désir aurait pu être tout autre. Tuer, détruire, humilier ? Un pouvoir sombre, noir, malsain, dangereux. En y réfléchissant plus, elle sut aussi que si quelqu'un n'était pas satisfait du pouvoir dont il avait hérité, une facette de sa personnalité aurait pu sombrer dans la folie et "activer" ce don, cette envie meurtrière de détruire et tuer les gens. Et c'était avec un frisson de froid qu'elle comprit que le chef de la Milice avait raison. D'un certain côté.

Wendy : J'avoue que je n'avais jamais envisagé les choses dans ce sens, et il faut que je reconnaisse que vous avez raison. Les pierres sont dangereuses, mal utilisées, ou portées par une personnes dont les desseins sont aussi sombre que l'âme. Cependant... Cependant je me dois de faire une petite remarque, un point que je voudrais éclaircir... Selon vous, les pierres sont donc des "activateurs" de côté noir de l'âme. Mais la folie, la dépression ou autre, sont aussi des activateurs, puisqu'elles renvoient l'individu en lui-même, l'enfermant dans des idées qui ne peuvent, au fil du temps, que devenir de plus en plus noires... Faut-il détruire également tous les fous, les dépressif, les stressés, bref, une bonne partie de la population londonnienne -que dis-je !- terrestre ?

Elle ne sonda pas les pensées de l'un, ni de l'autre. Elle voulait avoir une conversation normale. Le chef de la Milice s'était dévoilé au grand jour, Neill Owen n'avait plus vraiment de secrets pour Wendy, elle était la seule à posséder une pierre. Elle voulait, pour l'équité du débat, ne plus utiliser son pouvoir. Elle souhaitait simplement discuter simplement de choses graves, de questions importantes, qui pourraient décider ou non de sa mort prochaine. Elle savait que plus rien ne serait jamais comme avant. Mais pour l'une des premières fois de sa vie, elle préférait se faire une surprise. Même si le résultat devait être complètement glauque et morbide. Tant pis, courrons le risque ! Et à Dieu, va !
Neill Owen
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Mar 24 Aoû - 16:13
Neill Owen
Neill hocha la tête aux argumentations de Ruyard, puis à celles de Wendy. L’un comme l’autre avait sans doute raison, le premier parlant des pierres comme d’activateur, la deuxième expliquant qu’il n’y avait pas que cela qui pouvait faire ressortir les mauvais côtés de l’homme. Le vicomte était plutôt d’accord avec la domestique, après tout, lui n’avait pas de pierre, et pourtant il était une vraie crevure. Ruyard non plus n’en avait pas mais était un sadique tueur de ceux qui en avaient. Très drôle, non ? Il parlait des activateurs, de ce qui faisait de vous un monstre, de ce qui réveillait la partie sombre en chacun, et il accusait les pierres alors que lui-même sans en avoir ne semblait pas être mieux placé que ceux qui en avaient. S’en rendait-il même compte ?

- Un assassin reste un assassin qu’il ait pour excuse de vouloir sauver le monde ou pas.

Neill le pensait vraiment, et lui quand il tuait, il ne se trouvait pas d’excuse. Si on lui avait demandé pourquoi il faisait un truc pareil, il se serait sûrement contenté de répondre en riant que c’était très amusant. Il tuait, trafiquait, faisait le mal parce qu’il trouvait ça drôle, il n’avait absolument aucune excuse et ne s’en cherchait pas.

- Vous n’avez pas de pierre, mais quelque chose en vous a activé votre côté sombre n’est ce pas ? Vous vous ventez donc de mettre un terme à la vie de gens qui peuvent voler, créer de l’or ou tuer grâce à des pouvoirs, quand vous sans aucun pouvoir vous assassinez. Je trouve cela plutôt ironique.

Et drôle, très drôle. C’était beau de tuer pour une idéologie, et tellement stupide, Neill savait qu’il ne pourrait pas perdre contre quelqu’un qui n’était pas capable de se baigner complètement dans le mal, de s’y plonger, de s’y immerger et de tenter le pire. Comme droguer un enfant, comme mettre une femme sur le trottoir, et vendre des pierres à qui en voulaient.

Le vicomte semblait reprocher à Ruyard son comportement d’assassin, mais ce n’était pas vraiment le cas. Il s’en fichait en fait, il avait l’habitude de rencontrer des types sadiques et fous. Lui-même en était un, en pire ou en mieux, selon le point de vue. Mais toutes ses paroles n’étaient qu’un rôle, une image, après tout les deux autres n’étaient pas censé savoir qui il était vraiment et ce qu’il avait fait. Sauf peut-être Wendy, selon le pouvoir qu’elle avait.

- Et comme le dit mademoiselle Wendy, avec votre raisonnement, il ne faudrait pas seulement tuer les possesseurs, mais aussi les déprimés, les stressés, les malades mentaux. Et finalement vous suicider…

Neill provocateur, souriait moqueur. Cette conversation lui paraissait drôle, et occupait bien sa journée, pour l’instant il voulait voir la réaction des deux autres et continuer à causer comme cela, simplement.

[hrp : j'ai mis vingt ans à vous répondre, je suis impardonnable, flagellez moi =D]
Ruyard

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Jeu 26 Aoû - 12:30
Ruyard "Faust" Foster
    Les deux personnes en face de Faust avaient toutes deux raison. Mais il est dans les têtes obtus et les esprits sûrs d'eux une chose qui fera que l'on a toujours raison. Faust l'avait. Et il savait qu'il avait raison de faire ce qu'il devait faire. Il reconnaissait bien être un assassin, mais pour une bonne cause. Quand sa quête pour tuer les possesseurs arriverait à son terme, il s'attaquerait aux tueurs, aux dépressifs, et toutes ces personnes dangereuses pour l'humanité et pour elle-même. Et même s'il ne devait rester après cela qu'une poignée d'êtres humains, Faust continuerai sa traque justifiée dans son esprit. L'homme est un loup pour l'homme, dit-on souvent, et Faust souvent se la répétai pour se convaincre de la justesse de ses actes.

    - Mister Owen, Mademoiselle Easteagle, vous avez raison. Mais le côté sombre a besoin d'être activé par quelque chose, et vous pouvez penser que je prend la solution de facilité en décimant d'abord les possesseurs. Mais pour ma défense, ce sont les activateurs les plus faciles à découvrir chez une personne, la couleur souvent perdant son possesseur. Mais je n'oublie pas ces personnes qui ont réussi à activer leur côté sombre sans l'aide d'une pierre. Je m'en occuperai après, bien entendu. Et les sains d'esprit pourront finalement vivre tranquille, dans leurs petites chaumière, dans une société détruite. Une poignée seulement suffit. Rappelez vous la Genèse de la Bible : Eve ayant succombé au serpent tentateur, elle engendra hors d'Eden Cain et Abel. Cain, jaloux de son frère, commis le péché de sang : le meurtre fratricide.

    Faust s'arrêta quelques secondes, pour voir l'effet que faisaient ses paroles sur ses deux interlocuteurs. Il attendit une réaction, une parole pour contrer les siennes, mais rien qui n'y ressemblait arriva. Peut-être était-ce parce qu'il n'avait attendu qu'une poignée de secondes, et que Wendy, tout comme Neill, avaient du mal à retrouver leur sens après une approche tout à fait Faustienne. Sa vision était tout à fait utopique et sanglante, prônant une anarchie pure, quand la Terre, délivrée du fléau de la violence et des envies, pourrait enfin se reposer dans son havre de tranquillité. L'anarchie que sera l'humanité n'en sera alors qu'une bénédiction : plus personne ne visant le pouvoir, plus personne ne convoitant les femmes des autre, plus de lien, plus de mariages, plus d'attaches. Tous pourraient vaquer où ils voudraient quand il voudraient, avec qui ils voudraient. Plus de jalousie, plus de convoitises, plus de tout ces vices qui détruisent à petit feu notre société. Le seul maître serait Dieu, qui devant tant d'harmonie dans un groupuscule humain depuis la création, n'aurait alors plus qu'à partir, songeant que son travail était fini sur cette Terre.

    - Et je suis la contradiction de mes actes ? En effet. Mais quand mon travail sera fini sur cette Terre, alors je pourrai partir, l'esprit libre. Un suicide ? Non, une délivrance, après tant d'année pour faire régner la paix sur Terre. Et alors, le dernier homme vicié de meurtres et de sang quittera ce monde, emportant avec lui ses meurtres et ses hontes !

    Faust n'aimait pas parler de sa mort. Tout simplement, parce qu'il voulait une mort digne. Il savait qu'il risquait à chaque instant la mort avec sa fonction, mais il savait que son meurtre ne resterait jamais impuni. Il ne voulait pas être assassiné au détour d'une ruelle, un couteau plongé dans le dos, ou encore une balle entre les deux yeux. La pendaison ne rendait pas le cadavre beau. Non, ce qu'il lui fallait, c'était mourir par le poison. Ou se jeter dans la mer. Dans le premier cas, son corps serait en parfait état, dans le second, même si son corps par la chute s'était disloqué, jamais on ne pourra le voir car ils auront coulé au fond de l'onde, ou encore mangé par les poissons. C'était cela en fait qu'il voulait. Ne pas mourir laid.

    Puis il quitta enfin ses pensées morbides. Il se tourna vers la domestique aux cheveux bleus, et l'analysa. Elle avait une pierre, certes, mais son esprit avait su analyser avec exactitude les failles du grand projet de Faust. Le noble n'avait fait que la suivre, ou profiter de ses paroles pour attiser le débat. La domestique était donc intelligente, et intéressante donc aux yeux de la Milice. Il faudrait à tous prix l'utiliser...

    - Mademoiselle Easteagle, vos propos ont été tout à fait remarquables. Vous admettez donc qu'il existe parmis les possesseurs des gens très dangereux. Ce que je vous propose va peut-être vous étonner. Votre pouvoir, qui doit sûrement être en liaison avec les pensées d'autrui, vous permet aussi, je suppose, de savoir si une personne possède un pierre, et surtout de quel pouvoir il s'agit. Je vous sens étonnée, attendez donc. Voici ce que je vous propose : si vous rencontrez une personne, un possesseur, qui possèderai un pouvoir dangereux, tel la mort ou autre, ou alors qui possèderait un pouvoir "normal" mais mal utilisé, par exemple un contrôle des fluide comme l'eau, mais dont la personne se servirait pour contrôler le sang de sa victime, vous me préviendrez. Vous tenterez de découvrir le nom, ou simplement me ferez un portrait robot, et je m'occuperai de détruire cet individu dangereux pour l'humanité. Si vous acceptez, je vous offre votre vie entière sans être inquiétée par qui que ce soit de la Milice, en échange bien sûr d'un nom par mois. Si vous refusez, je ne ferai rien, mais vous n'aurez plus notre protection, et vous laisserez des individus dangereux peupler la Terre...

    Faust savait que sa proposition n'allait pas forcément attirer la jeune fille, mais elle pouvait toujours désirer vivre sa vie sans avoir à s'inquiéter du fait qu'elle possédait une pierre. Le chef de la Milice ne prenait pas trop de risques à faire une telle proposition, parce qu'il sentait que jamais la domestique ne se servirait mal de son pouvoir. Une intuition, qui lui faisait avoir confiance en elle, étrangement. C'est pour cette raison qu'il ne la ferait pas poursuivre si elle déclinait son invitation. Puis Faust se tourna vers Neill.

    - Pardonnez moi que je ne vous ai pas inclu dans ma proposition, mais je n'ai pas grand chose à vous offrir en retour. Sauf si vous désirez quelque chose de notre part, bien sûr, de pas trop important et onéreux. Voudriez vous nous aider ?

[HRP : Ce n'est pas grave, tu es pardonné... Cependant, fais attention, la Milice ne sera pas toujours aussi clémente... Very Happy]
Wendy Easteagle
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Mer 1 Sep - 0:48
Wendy Easteagle
Le discours de cet homme qui se faisait appeler Faust faisait frémir Wendy d'horreur : le chef de la Milice avait prévu tout un plan, du moins dans sa tête, pour détruire le monde, afin que le genre humain ne puisse plus se nuire ! C'était terrible, mais en même temps, c'était un projet noble que de vouloir assurer au monde la piax éternelle... Même si ce ne serait jamais qu'une utopie. Dans notre monde moderne, qui a réussi à faire une telle société, pas grande, mais pacifique, hors des systèmes humains tels l'argent, le pouvoir ou autre ? Les Schtroumpfs. Et encore, si vous lisez quelques albums (par exemple, Le Schtroumpf Financier ou Le Schtroumpfissime). Enfin bref, on est pas là pour parler des Schtroumpfs (j'ai assez de mal à l'écrire, d'ailleurs), mais pour parler de Wendy. Bon, bref, tout ça pour dire que le projet de Faust était quand même utopique, même s'il était alléchant pour quelqu'un qui ne réfléchissait pas plus que cela en temps normal, ce qui n'était pas le cas heureusement de Wendy.

Mais malgré ce savoir, la proposition de Faust lui paru quand même tentante. Se savoir protégée tout en protégeant à sa façon les habitants de Londres... Mais c'était tout de même horrible. Elle aurait sa part dans ce système, horrible, terrible, cruel. Elle ne pouvait pas accepter, même si elle en avait très envie. Par dépit, elle se tourna vers Neill, avec un regard signifiant "Si tu étais à ma place, tu ferais quoi ?" (oui, quand Wendy parle en pensée, elle tutoie toujours). Le choix était quand même ardu, et elle devait répondre. Maintenant. Ou cela pourrait se révéler être trop tard après.

Wendy : Votre proposition, Mister Foster -Faust-, m'attire, je dois le reconnaître. Mais je ne me reconnaîtrait pas dans un système qui traiterait les gens ainsi, même les assassins ! Je suis une domestique tout ce qu'il y a de plus banal, je ne veux pas créer d'histoire, ou avoir des morts sur la conscience, sous prétexte de nourrir votre projet idyllique et utopique, Faust...

Elle l'avait appelé Faust, parce qu'elle sentait qu'elle ne devait plus avoir peur de lui. Il ne lui ferait plus rien, mais continuait à le respecter en le vouvoyant. Le tutoiement aurait été trop direct. Puis elle se tourna vers Neill, en attendant la réponse que ce dernier allait donner à Faust à propos du marché du chef de la Milice.

Wendy : Qu'allez vous faire, Neill ? Et que feriez vous à ma place ?

Si la transmission de pensées n'avait pas marché, alors les paroles directes marcheraient plus facilement. Elle aurait au moins son avis, pourrait peser le pour et le contre. Elle ne prendrait pas de décision avant de connaître l'état d'esprit d'Owen. Parfois, il faut faire des choix, mais souvent, on a besoin d'être guidé dans ces choix. Et peu importe la voie choisie, il faut s'y tenir, et vivre en annihilant le sentiment de s'être un jour trompé de voie. Puisse Wendy y parvenir...

Marche épuisante [PV Neill Owen & Ruyard Foster] Empty Re: Marche épuisante [PV Neill Owen & Ruyard Foster]

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