Victoria's Stone
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Yoshimitsu Gein

Marionnettiste de première catégorie et totalement timbré

Messages : 65
Points : 55
Date d'inscription : 10/06/2010
Localisation : Londres
Emploi/loisirs : Exercer son art, construire des marionnettes
Humeur : Impossible à deviner

Un peu plus sur toi !
Relations:
Possèdes-tu une pierre ?: Non ><
Le pouvoir de la pierre:

Le théâtre de marionnettes

Yoshimitsu Gein
Sam 12 Juin - 21:40
Dans une des rues de Londres se trouvaient un théâtre assez majesteux vu de l'extérieur. Pour entrer, il vous fallait baisser un levier sur le mur de droite et, pendant que celui-ci se relevait, une trappe se soulevait sur le mur de gauche et un pantin sortait jusqu'au torse, agrippait la poigné et ouvrait gracieusement la porte. De l'intérieur, cependant, le théâtre devenait plus sinistre, avec des pantins au regard vide accrochés dans des vitrines, sur tous les murs. Ce couloir menait à un kiosque taillé dans un bois lisse et orné de petits détails de décoration émouvants. Dans ce kiosque il n'y avait pas d'employé, juste un pantin sans visage en corstume chic et la tête tombante. Les portes étaient fermées, empêchant toute intrusion sans avoir payé. Lorsque l'on versait l'argent dans la fente prévue à cet usage, la monnaie entrait dans un dispositif à balance qui sous-pesait les pièces pour savoir si le don était suffisant. Si le poids était en dessous de la valeur exigée, il ne se passait rien, mais une fois la valeur suffisante, le poids faisait chavirer la balance et enclanchait tout un mécanisme. Ainsi, dans un bruit de rouages, le pantin "prenait vie" pour lever son chapeau et indiquer la porte pour passer à la pièce suivante. une fois les mouvement effectués, le pantin retombait dans sa "somnolence" exactement comme il l'était quelques secondes auparavant. Le mécanisme ingénieux ne s'arrêtait pas là, la porte se déverrouillait et s'ouvrait toute sseule avant de se refermer de la même façon. Puis, un autre couloir s'offrait aux visiteurs avec des pantins, aussi en costume, alignés sur chaque mur, debout et droits. Lorsque l'on avançait dans le couloir, les lattes du sol s'enfonçaient légèrement, révélant un nouveau bruit de rouages et les marionnettes sur chaque côté s'abaissaient pour saluer. Ainsi, tout les deux pas, deux pantins vous faisaient la révérence en prenant leur chapeau et en le plaquant contre leur torse. Une fois au bout du couloir, une double porte s'offrait aux futurs spectateurs et un ultime intérupteur caché dans le sol se pliait sous le poids des nouveaux venus et les deux portes s'ouvraient brusquement. Ces dispositifs uniques avaient permis à Yoshimitsu de récolter une petite fortune qui se constate lorsqu'on entrait dans la salle de représentation. Celle-ci était gigantesque et magnifiquement décorée, des rangées de sièges confortables s'offraient aux spectateurs. A partir du deuxième rang, les sièges devenaient très singuliers et ressemblaient à de petites cabines sans vitres et reliés au plafond par plusieurs cables. "Comment ceux de derrière vont-ils voir si tous les sièges sont à la même hauteur?" Grinchaient les visiteurs qui avaient des places reculées. Nouvelle grave erreur, car, un fois que l'on prenait place dans les sièges du fond, on entendait un cliquetis et les "cabines" se soulevaient dans les airs, tirées par les cables et montant de plus en plus haut en fonction des rangées les plsu éloignées. A cette époque, les spéctateurs étaient très bien éduqués et savaient que se lever durant une pièce de théâtre était très mal élevé. Ainsi allaient-ils tous répondre à leurs besoins corporels avant d'entrer dans la salle de représentation. Aussi, jamais un spéctateur suspendu dans les airs n'avait besoin de descendre avant la fin de la représentation et aucun "accident" n'était arrivé. Dans la grande salle, prêt des murs pour ne pas gêner le passage, des marionnettes habillées chiquement en robe ou en costume dansaient en partenaires, dirigés par des fils suspendus depuis le plafond qui fonctionnaient indéfiniement grâce à un système ingénieux de mouvement perpetuel. D'autres pantins étaient suspendus, par d'autres fils, dans les airs, toujours en dansant avec un partenaire en bois.
Puis, la représentation commençait, le rideau se soulevait, découvrant un décor magnifique et minutieux. Des marionnettes tailles adultes et richement vétues arrivaient sur la scène et débutaient le spectacle en jouant une longue histoire d'amour puis de jalousie qui finie par un meurtre puis repart dans une deuxième partie policière dans laquelle on recherche le meurtrier. Des systèmes plus fous les uns des autres faisaient bouger le paysage pour rendre la pièce plus "vivante" et, lorsque le rideau se baissait à chaque fin de scène et que le paysage devait changer, la Scène entière pivotait pour laisser place à une autre et les Spectateurs s'émerveillaient en voyant à quelle vitesse le décor avaient changé lorsque le rideau se levait à nouveau. Pour ce qui est de la musique, le même système de mouvement perpetuel permettait aux marionnettes d'utiliser les instruments à cordes ou à percutions et pour les instruments à vent, des souffleurs étaient reliés à un système les faisant jouer correctement les notes puis reprendre leur souffle en s'écartant légèrement du bec. Le système pour faire mouvoir les pantins sur Scène était la seule chose qui faisait travailler Yoshimitsu. En effet, les membres des marionnettes étaient attachés à des fils qui montaient jusqu'au plafond, là, ils étaient rattachés à des poulies qui les faisaient retomber dans une salle derrière la Scène et ils finissaient rattachés à un étrange piano en cercle au milieu duquel se trouvait Gein, encerclé des touches du piano organisées en plusieurs étages. C'est ainsi qu'il "jouait" du théâtre, il faisait un morceau de piano extrêmement complexe et rapide qu'il connaissait par coeur et à chaque fois qu'il pressait une touche, un fils se tendait et faisait bouger un membre d'une marionnette. De plus, le morceau qu'il jouait produisait une symphonie magnifique en rythme avec les acteurs de la pièce. Il était assis sur un siège pouvant tourner sur 360 degrés pour pouvoir avoir accès rapidement aux touches se trouvant dans son dos.
Cependant, beaucoup d'autres producteurs de théâtres furent vite jaloux de se faire voler tous leurs spéctateurs et certains voulaient percer discrêtement les secrêts de Gein. Ainsi, ils engageaient des voleurs ou se rendaient eux-même sur place pour pénétrer dans le théâtre durant la nuit, mais ils ignoraient tous que celui-ci était abondamment piégé. Ainsi, ils mouraient bien vite, tués par d'ingénieux systèmes sadiques, et lorsqu'ils touchaient le sol, morts, une trappe s'ouvrait pour engloutir le corps et ainsi le cacher indéfiniement. La fosse dans laquelle tombait le corps était profonde, ainsi, il n'y avait aucun risque que les mauvaises odeurs ne remontent car il y avait un nombre terrifiant de corps en putréfaction dans ce théâtre...
De plus, les voleurs avaient voulu, pour la plupart, n'informer quiconque de la basse besogne qu'ils s'apprétaient à faire, de peur de se faire attraper par la police. Ainsi, très peu de détectives n'ont pu remonter jusqu'au théâtre et ceux qui réussirent ne purent desceller la présence si bien cachée des systèmes de défense du théâtre de marionnettes.
C'est ainsi que Gein faisait fortune sans que personne n'ait jamais réussi à voir le marionnettiste. Certaines rumeurs ridicules circulèrent, comme quoi le théâtre fonctionnait tout seul, ce qui, il faut l'admettre, n'était pas si faux car Yoshimitsu ne s'occupait que de faire mouvoir les pantins sur Scène, le reste était totalement automatique.
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