Victoria's Stone
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Maxence Gabriel
Ancien gamin des rues
Messages : 38
Points : 63
Date d'inscription : 13/05/2010

.Maxence Gabriel : hih-oh ;

Maxence Gabriel
Sam 15 Mai - 1:28

.Identity ;

Nom : Gabriel
Prénom : Maxence
Surnom : Max ou Maxie
Âge et Date de naissance : 15 ans et demi ; 27 décembre 1857
Rang : Civil


.You, you and you. Because you are you. ;


.Physique ;

Maxence a le physique banal des gamins des rues, ces visages qui se ressemblent tous et qui leur permet de passer inaperçu. On ne peut pas le qualifier de beau, la rue l'ayant vieilli avant l'heure : sa figure arrondie et son menton en pointe manque de majesté, son nez est trop fin et ses sourcils trop fournis pour qu'on se rappelle vraiment de lui. Son visage a la hâle des gens du petit peuple qui passe leur temps au soleil. Pourtant, il ne semble pas souffrir de la fin : la vraie raison est qu'il n'est plus un véritable gamin des rues depuis l'âge de neuf ans. Sa famille actuelle n'est ni riche ni pauvre. Ce qui explique peut-être qu'il est souvent moins décoiffé que les autres enfants : il prête plus attention à son physique. Ses cheveux miel foncé, lisses, frôlent ses épaules, et retombent de manière ordonnée.
Ses yeux valent un paragraphe à eux tout seuls : typiquement européens, d'une couleur gris bleu très foncés, expriment une gentillesse innée et une grandeur de l'âme qui n'a pas pu se développer. Lorsqu'il vous regarde, vous n'avez jamais l'impression qu'il vous méprise ou qu'il vous juge : il semble plutôt vous accepter tel que vous êtes, remarquant défauts et qualités sans favoritisme. C'est en cela que ses yeux paraissent inexpressifs, vu qu'ils expriment toujours la même chose. Mêmes ses pires ennemis recevraient de sa part un sourire du regard. Froideur et menace lui sont inconnus. Mais il n'a pas besoin des yeux pour les faire ressortir - même si cela nuit un peu à sa crédibilité. On dit que les yeux sont les reflets de l'âme : la sienne est donc pure et innocente. (mais nous verrons par la suite que ce n'est pas le cas)

De taille moyenne et de corpulence plutôt fine sans être maigre, Maxence n'est pas tellement imposant. Et de fait, il est le type même du gamin des rues : celui qui se faufile dans les recoins sombres, celui que personne ne remarque. Cette stature lui est bien pratique, même s'il regrette parfois de ne pas être un poil plus petit. Il n'est pas très musclé, ce qui du coup n'est pas très dissuasif lorsque quelqu'un a envie de le tabasser... malheureusement, depuis ses treize ans, de plus en plus de jeunes idiots ont envie d'essayer.
Il a tendance à se tenir légèrement courbé. Avoir le dos droit, ça a toujours été un luxe pour un gamin des rues. Mrs Sparkling essaie de lui corriger ce qu'elle appelle "un horrible défaut", mais cela ne contribue qu'à l'enfermer un peu plus dans cet position.
Vif, agile, et endurant, Maxence est capable de courir longtemps pour échapper à d'éventuels poursuivants. Ses doigts adroits lui permettrait de s'essayer au vol, mais il sait que s'il s'y risquait, Mrs Sparkling lui en ferait voir de toutes les couleurs. Assez souple, Maxence pourrait toujours jouer les acrobates si jamais il avait de nouveau besoin d'argent.

Quand il était plus jeune, il ne portait que des vêtements abîmés, confectionnés par sa mère dans de deux vieux tissus. Désormais, il a un peu plus le choix. Il porte donc un long manteau noir et un châle lorsqu'il fait froid. Autrement, il s'habille assez simplement : chemises de lin, pantalon de la même matière, le tout souvent de couleur foncée. Sans être très chic, il se démarque déjà des vrais gamins des rues. D'où l'utilité d'un manteau.
Il ne porte aucun bijou, si ce n'est une très vieille broche qui appartenait à sa mère et qu'il ne peut vendre. Il la pique généralement sur le cœur. Il ne possède pas de pierre. Il met très rarement un autre accessoire que son châle.

.Caractère ;

En règle générale, Maxence a bon caractère. Etant donné qu'il a dû très tôt apprendre des valeurs comme l'économie, le partage et le travail, il est devenu quelqu'un de sensible et de dévoué. Sa sympathie et sa générosité sont notamment des qualités frappantes chez lui, surtout lorsqu'on l'a vu se battre : rien ne semble les affecter. Ses yeux sont toujours compatissants et agréables, ce qui laisse à penser, soit qu'il s'agit d'un masque, soit qu'il est un être merveilleux. Malheureusement, aucun des deux cas n'est applicable. Maxence est juste quelqu'un de gentil et loyal, peu importe les circonstances. Il a ses défauts.
Maxence est travailleur et courageux : il ne recule que devant bien peu de choses (illégales). Sa motivation, autrefois l'argent, s'est désormais muée en volonté d'aider les autres. Il effectue donc de petites commissions pour les commerçants et reverse l'argent aux enfants pauvres. Il ne supporte pas en effet de voir la misère. Dans ce monde cruel, il incarne un bon Samaritain désemparé.

Maxence a une très mauvaise opinion de la Reine... pardon, pour lui, c'est la reine. Selon lui, elle est responsable de ses sujets, donc des plus riches comme des plus pauvres. Il ne conçoit pas que certains soient avantagés au détriment de milliers d'autres. Les gens des taudis ont une certaine beauté intérieure, qu'il arrive à capter, mais que les nobles, eux, ignorent complètement.
Maxence a une certaine fibre artistique, mais sa naissance a fait qu'il n'a pas pu l'exploiter. Naturellement vif d'esprit, il aurait pu progresser loin dans des études, si seulement on lui avait donné cette chance. Néanmoins, il sait lire, écrire, compter... il n'est donc pas complètement inculte.

Maxence est un peu bagarreur - et un peu est un euphémisme. C'est là son plus gros défaut. A force de se prendre coup sur coup, il a fini par répliquer et désormais utilise la violence comme moyen de dissuasion. C'est sa carapace contre le monde extérieur, si cruel. Il en est arrivé à un stade où il agresse verbalement les gens pour ne pas être attaqué physiquement. C'est pourtant si contraire à sa gentille personnalité, mais dans la rue, seuls les plus forts survivent. Cela le désole, mais il s'en accommode tout de même.
Il a également une petite tendance au mensonge, sauf avec les Sparkling. La vérité est pour lui une arme contre laquelle il doit se protéger : le mensonge, notamment par omission, apparaît alors comme un second bouclier. Et, si auparavant il s'y emmêlait un peu, désormais il maîtrise cet 'art' à la perfection.

Maxence ne s'est pas vraiment fait d'amis. Il a bien des copains, mais aucun n'est suffisamment proche de lui pour qu'il considère cela comme de l'amitié. Maxence est un être solitaire et secret, qui déteste parler de lui-même et de son passé. Renfermé, sauf lorsqu'il cherche du travail, il ne va jamais à la rencontre des autres : ce sont les autres qui viennent à lui. Mais ce côté taciturne, voire rêveur, agace plus d'un interlocuteur qui finit par le laisser dans un coin. Maxence est une personnalité brillante de beauté, mais si souvent ignorée !

.Particularité physique ;

Une cicatrice en forme d'étoile recouvre une partie du torse de Maxence. Il s'agit d'un petit souvenir de sa plus grande raclée, le jour où une dizaine de jeunes hommes de la vingtaine s'en sont pris à lui pour lui voler ses sous.

.Famille ;

Maxence n'a jamais eu de frères et de sœurs.
Ses parents sont Jon Gabriel, et Emily Riptide. Ils sont tous les deux morts en 1866, lui à l'âge de trente-neuf ans, elle à trente-sept ans. Maxence a ensuite été adopté par les Sparkling, Oprah née Littleton, et Liam. Ils ont toujours été d'un grand réconfort pour Maxie, qu'ils considèrent comme leur propre fils, bien qu'ils soient très exigeants envers lui.

.Histoire ;

God save our gracious Queen,
Long live our noble Queen,
God save the Queen !

- ... Mais pourquoi Dieu il doit protéger la reine ?
- Parce qu'elle est la Reine.
- Mais moi la reine je la verrai jamais !
Sa petite main surmontée d'une mitaine emprisonnée dans la poigne ferme de sa mère, le petit garçon pénètre dans Londres l'angoisse au cœur. La foule, les bruits, les odeurs, rien ne peut lui plaire. Il préfèrerait encore se trouver dans l'écurie de son père que dans cette rue bondée. Des chevaux sentaient bien moins forts que des milliers de Londoniens ! Une jeune femme aux vêtements ternes la frôle de sa robe brunâtre, et il se rapproche de sa mère. Tout lui fait peur ici. Londres, le nouvel Eden ? Pour lui, cela ressemblait plutôt à l'Enfer...
... Maxence Gabriel est né le 27 décembre 1857 dans un petit village de la campagne londonienne. Ses parents étaient autrefois deux paysans qui entretenaient une petite parcelle agricole familiale. Cela leur suffisait pour vivre. Mais avec la Révolution industrielle, depuis presque un siècle déjà, l'agriculture se modernise. De nouvelles machines apparaissent, de plus en plus coûteuses et performantes. Elles aident au rendement, augmentant considérablement la production, mais l'enrichissement à un prix : un prix trop cher pour que les parents de Maxence puissent le payer. A la naissance de leur fils unique, ils travaillaient comme ouvriers agricoles chez un voisin un peu plus riche qu'eux. Hélas, en janvier 1861, cet entrepreneur mourut. Sa femme et ses enfants refusant de reprendre l'exploitation, ils la vendirent à un noble local qui investit encore plus de capital en machines. En mars 1961, la famille Gabriel se retrouva sans emploi. Comme bon nombre avec elle, elle décida de tenter sa chance à Londres.
... La maison qui s'élève devant eux n'est pas une maison. C'est plutôt un trou à rat. Maxence espère bien qu'il ne vivra pas ici. Mais ses parents s'en approchent de plus en plus. Maxence sent des larmes embrouiller ses yeux. Il tente de les retenir, mais elles roulent sur ses joues. Il ne pleut pas, aujourd'hui. Sa mère aperçoit son visage et, de sa main libre, lui caresse les cheveux.
- Tu sais, Max, ce n'est que temporaire. Quand nous aurons gagné plus d'argent...
Mais les Gabriel n'ont jamais plus déménagé.

Send her victorious,
Happy and glorious,
Long to reign over us,
God save the Queen !

- ... Bah, son règne n'apporte que malheur. T'façon, Dieu la favorise, nous les pauvres, il s'en fout.
Son langage est déjà cru pour un jeune garçon de six ans. Ses yeux sont déjà dessillés. Des enfants de son âge vont à l'école. Ses copains sont essentiellement des orphelins. Lui, il n'est rien. Il n'est pas riche, il n'a pas d'argent. Il n'est pas aussi pauvre que d'autre mais vit dans un taudis. Ses yeux sont déjà dessillés, il a appris à reconnaître les personnes aisés : bourgeois, nobles... tous dans leurs beaux atours, qui jamais ne marchent. De jolies petites filles bien coiffées, dans des robes de poupée, le regardent de haut, comme s'il ne valait rien. Mais quel peut bien être son avenir ? Lui, il n'est rien. Ni victorieux, ni glorieux...
... A l'âge où d'autres allaient à l'école, lui cherchait à aider ses parents. Parfois il travaillait chez le patron de sa mère pour gagner quelques sous qu'il ne dépensait pas. Parfois il proposait ses services aux commerçants du Londres moyen : balayer la rue, soulever des cartons, faire des commissions pas très importantes ; quand ils ne le chassaient pas à vue, il récoltait un salaire minable qui lui permettait d'acheter un repas supplémentaire. Une dame, ancienne prostituée désormais riche, essayait de l'aider. Elle aussi, elle avait débuté dans la rue. Elle lui donnait un peu de travail, et quand il avait fini, elle lui donnait quelques leçons. Des rudiments de lecture et d'écriture, auxquels Maxence n'excellait pas, de calcul et de dessin. Maxence aimait ces moments.

O Lord, our God, arise,
Scatter her enemies,
And make them fall !
Confound their politics,
Frustrate their knavish tricks.

- ... Elle s'est battue jusqu'au bout. Mais elle n'avait plus la force de continuer.
Maxence ne pleure pas. Il sait que c'est inutile. Il a huit ans, il vient de perdre sa mère, morte d'une maladie qui la détruisait petit à petit. Son père, il le sait, va se suicider. Il a bien vu quelque chose se briser au fond de son regard lorsqu'on lui avait appris la nouvelle. Son père n'a plus la volonté de vivre sans la femme qu'il aimait. Il a oublié qu'il avait un fils.
Maxence prend la main de sa mère - du cadavre. Elle est froide dans la sienne, froide et un peu rigide. Il parvient à ne pas sangloter. Il sait que désormais il ne peut compter sur lui-même. Ce n'est pas le temps des larmes, pas alors que d'ici quelques jours, il sera réellement orphelin.
... Avril 1866. Mrs Gabriel décédait au terme d'une lutte acharnée contre la maladie. Une fièvre bénigne en apparence, qui s'était empirée faute de soins. Les dernières économies avaient été utilisées pour payer un petit docteur qui n'avait pas pu la sauver. Mr Gabriel, de désespoir, se jeta dans la Tamise une semaine plus tard. On ne retrouva jamais son corps. Maxence Gabriel, sans personne pour s'occuper de lui, fut placé à l'orphelinat.

On Thee our hopes we fix,
God save us all !

Thy choicest gifts in store
On her be pleased to pour ;
Long may she reign ;
May she defend our laws,
And ever give us cause
To sing with heart and voice :
God save the Queen !

- ... Moi je préfère prier pour la vieille. C'est grâce à elle que je vis encore.
Mr et Mrs Sparkling se regardent, un peu gênés. L'enfant est vif d'esprit, certes, et singeant la manière de parler des commerçants, il s'exprime de façon plutôt correcte. Mais ce début de crime de lèse-majesté, d'où lui venait-il ? Mrs Sparkling sourit à l'orphelin, qui ressemble pourtant aux autres physiquement, mais qui a déjà reçu quelques cours. Il pourrait être le fils qu'elle ne pourra jamais avoir.
- Tu sais, Maxence, la Reine est un personnage important, que nous devons respecter. Sans elle, tout s'écroule.
- Je le sais bien, madame. C'est ce que répétait maman. Mais moi elle a rien fait pour moi.
... Grâce à ses quelques notions scolaires, certes vagues, à presque neuf ans, il retrouva de nouveaux parents. La blessure était encore ouverte, Maxence n'oubliait pas. Mais il ne voulait pas traîner dans cet orphelinat avec ces gamins qui lui ressemblaient tant. Il n'aimait être obligé de regarder sa condition en face. La nouvelle famille habitait dans une vraie maison. Le couple lui donnait des leçons plus approfondis, et Maxence se forçait à les suivre et à les apprendre avec assiduité. Il faisait des progrès, sans être pour autant un véritable génie. Mais en dehors de ces instants, il restait un gamin des rues. Il continuait de courir de commerçants en commerçants, travaillant toujours pour la vieille prostituée, gagnant ses sous. Quand il sortait, il redevenait un garçon pauvre de la ville. Il avait besoin de cela. Il ne supportait plus d'être séparé de la rue qui l'avait accueilli si longtemps.

Not in this land alone,
But be God's mercies known,
From shore to shore !
Lord, make the nations see,
That men should brothers be,
And form one family,
The wide world over.

- ... Tu es quelqu'un de bien, Maxence. Surtout, ne l'oublie jamais. Ne baisse pas la tête devant les nobles. La valeur d'un homme se mesure dans ses actes, non dans sa richesse.
Qui est cette étrange fille de seize ans qui lui parle ? Elle n'est pas pauvre, elle. Elle ressemble à une poupée. C'est une fugueuse, il le devine. Il lui cache le fait qu'il sache lire et qu'il ait été adopté par une famille plus modeste que nécessiteuse. La lettre d'amour qu'elle a envoyé au fils du boulanger, il l'a lu intégralement. Mais il fait comme s'il ne savait pas lire. C'est bien pour cela qu'elle l'a contacté. Elle lui glisse une petite pièce dans la main, avec son sourire radieux. Ses paroles sont si singulières... Mais cela fait du bien d'aider.
- Non, je ne suis pas quelqu'un de bien. Si tu étais à ma place, tu comprendrais ce que cela veut dire.
- Qu'est-ce que quoi veut dire ?
- Gagner son pain.
... Maxence était à l'abri du besoin, désormais. Ses parents adoptifs n'étaient pas riches, mais ils avaient de quoi survivre dans un certain confort. Maxence avait fait d'énormes progrès. Certes, il n'avait pas le niveau d'un véritable lettré, mais il était capable de se débrouiller dans les situations courantes. Mrs Sparkling le faisait beaucoup lire, et sa diction s'était améliorée. En contrepartie de ses efforts, il était entièrement libre la journée, pendant que ses parents quittaient la maison. Ils se fichaient bien de savoir qu'il traînait dans les quartiers pauvres de Londres. Maxence était un gamin des rues : il se débrouillait sans problème.
Il n'avait plus besoin d'argent. Lorsqu'il aidait, il le faisait de façon volontaire. Il n'avait pas le droit de donner l'argent des Sparkling aux pauvres ; alors, il distribuait les pièces qu'il récoltait aux enfants qui n'avaient pas autant de chance que lui. Il se sentait utile.

From every latent foe,
From the assassins blow,
God save the Queen !

- ... Maxence ! est-ce une heure pour rentrer ? Ton père et moi étions fous d'inquiétude !
Maxence baisse les yeux devant sa mère adoptive. Il a toujours si peur de la décevoir. Il lui est reconnaissant de l'avoir recueilli. Mrs Sparkling a bon fond, mais elle est exigeante. S'il est trop souvent en retard, un jour, elle l'obligera à éviter ses quartiers d'enfance...
Mais comment lui annoncer qu'il s'est fait tabasser sans qu'elle lui interdise de fréquenter la rue ?
- Je suis désolé, mère.
C'était tout ce qu'il pouvait dire de toute façon.
... A partir de 1871, c'est-à-dire, vers ses treize ans, Maxence commença à faire ce que tout jeune homme qui se respecte affectionne : se battre. Pour un oui, pour un non, pour remporter un pari ou juste pour s'amuser. En même temps, il n'avait pas eu le choix. Ce n'était pas lui qui avait décidé de se servir de ses poings dans un but offensif. A force de se faire insulter, de recevoir des cailloux ou des coups parce qu'il n'était pas aussi pauvre que les autres, Maxence avait fini par répliquer. Il n'était pas très doué mais savait se défendre sans être trop blessé ou marqué. La vie dans la rue devenait plus rude, plus difficile. Mais lui ne voulait qu'aider pourtant !
... Elle n'est pas contente. Elle veut hurler. Mais elle voit bien qu'il est en état de choc. Alors, elle le prend dans ses bras, et lui murmure des mots de réconfort, comme aurait pu le faire Mrs Gabriel. Maxence se met à pleurer, à rêver des temps perdus où sa vraie mère était encore là, s'enveloppant de l'amour de sa seconde mère.

O'er her Thine arm extend,
For Britain's sake defend,
Our mother, prince and friend,
God save the Queen !

- ... Mais d'abord, moi la reine, je ne la connais pas !
Mrs Sparkling soupire. Décidément, Maxence a vraiment une dent contre la Reine...

Lord, grant that Marshall Wade
May, by Thy mighty aid,
Victory bring.
May he sedition hush,
And like a torrent rush,
Rebellious Scots to crush.
God save the Queen !

- ... Oh mon Dieu, c'est horrible !
Des cris jaillissent de toute part, les gens se massent aux fenêtres, dans la lueur de l'aube brumeuse. Maxence est déjà levé, pour une fois. Jack l'Eventreur a frappé. Encore. Une prostituée vient d'être retrouvée, agonisante, à quelques rues de là. Ce meurtre-là fut encore plus violent que les autres. On s'enfonce de plus en plus dans l'horreur. Maxence a beau avoir quinze ans, il préfère ne pas contempler le cadavre. Il n'est pas un voyeur. Tandis qu'il rentre chez les Sparkling, il murmure pour lui-même :
- Dieu accorde la victoire aux Grands. Les humbles peuvent mourir dans d'atroces souffrances...
... Il y a quelques mois, Maxence approcha donc de très près son premier cadavre. Il ne l'avait pourtant pas vu. Mais ce meurtre-là fut le premier à lui faire prendre conscience de la gravité de la situation. En effet, il connaissait la victime. C'était la vieille prostituée qui lui avait tout enseigné. Elle venait de mourir, à trente-quatre ans presque, parce qu'elle avait repris son ancien job pour une seule nuit...

Paroles : God save the Queen
Désolé pour d'éventuels anachronismes, et pour les incohérences de l'histoire.
Ce n'est pas une histoire, c'est un message d'espoir.

.And... ? ;


Exemple de RP : Je n'ai malheureusement rien pour le moment. Accepteriez-vous des textes qui datent de plus de deux ans ? Non ? C'est vrai, ce n'est pas représentatif.
Ton pseudo : Pour vous, ce sera Max. Ailleurs...
Ton âge : J'ai un peu plus de quinze ans.
Comment as-tu connu le forum ? Je ne sais pas, c'était bizarre. Je me suis perdu dans un tourbillon... Moi, de mauvaise foi ? Cela ne fait commencer.
Qu'est ce qui t'a tout de suite attiré sur ce forum ? Pas le design, j'ai horreur du rouge et le texte blanc me pète les yeux. Ni les pierres. En réalité, je suis venu parce que je mourrais depuis longtemps d'envie d'un RPG à l'époque de Jack l'Eventreur. Et j'en ai enfin trouvé un, et comme il n'est pas pourri.
As-tu des suggestions ? Ouais... enlever ce texte blanc qui pète les yeux (oui, plus qu'un petit texte de rien du tout). Et réduire la taille des avatars. Tout ce gâchis de place, ça me fend le cœur. Et corriger certaines fautes, par exemple dans ce formulaire.
Ton avatar est il quelqu'un en particulier ? Oui, mais j'ignore de qui.
As-tu lu le réglement ? Oui, oui, oui.


Ouff, c'était vraiment laborieux à faire...
March Windyood
The Fondateur ~ Little Cute Bad Boy - Maître de Morgan

Messages : 760
Points : 658
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 29
Emploi/loisirs : San Francisco 2030, des années après le combat des forces du bien contre celle du mal. Peu à peu les êtres maléfiques, démons et êtres des ténèbres se firent de plus en plus discret, si bien que les jeunes générations de sorcières et sorciers pensent que la Source et la triade ne sont que des légendes urbaines. Les attaques de démons sont très rares désormais, quelques furies et démons inférieurs se font encore connaître. Les êtres bénéfiques ignorent une chose, la Triade, un groupe de démon supérieur viennent d'élire une nouvelle Source. A l'abri des regards au fin fond des enfers la Source se prépare au combat. Bien décidé à imposer son règne, il exécutera un rituel résultant en la résurrection du premier hybride mi-sorcier mi-démon, mais aussi la création d'un pouvoir des trois maléfiques. Seulement après tant d'année de paix, les pouvoirs des sorciers et des sorcières se sont affaiblis plus que jamais, la Source saisira sa chance pour lancer une attaque et faire comprendre aux sorcières et sorciers qu'elles ne sont plus en sécurité nulle part. Cette recrudescence forcera les fondateurs à choisir un pouvoir des trois bénéfiques afin de contrecarrer les plans de la source. Et ainsi faire comprendre aux sorcières et sorciers qu'elles ne sont plus en sécurité nulle part. Quand les sorcières rebelles appartenant aux Sarcana, ouvriront un portail pour avoir accès au Tartare, la prison des enfers. Un ancien sort jeté par les fondateurs le Damnatio memoriae, condamnant à l'oubli des sorcières que les fondateurs refusent de reconnaître et d'aider. Les traitant comme des parias. Ils se serviront également du sort pour se cacher de l'Enclave, mais aussi afin de dissimuler l'existence de certains sorciers et des êtres de lumières, se brisa. Cette recrudescence des forces maléfique força les chasseurs d'ombres, également connus sous le nom de Shadowhunters, à affluer à San Francisco et avec eux des tas de nouveaux ennemis et problèmes. En effet parmi eux, se cachent des extrémistes des membres du Cercle attendant patiemment le bon moment pour passer à l'attaque et asseoir la puissance de Valentin Morgenstern.
Humeur : Déchet.

Un peu plus sur toi !
Relations:
Possèdes-tu une pierre ?: Oui :D
Le pouvoir de la pierre: Vol

.Maxence Gabriel : hih-oh ;

March Windyood
Sam 15 Mai - 2:57
Ohoho, que tu es intéressant mon petit, tant que je ne suis même pas vexé par ces critiques, et puis les critiques ça permet de s'améliorer ^_^. Pour le rouge, c'est parce que tu comprend, c'est l'époque de jack, donc bon. Content que malgré tous les défauts que tu aie pu lui trouver, tu t'y es inscrit à cause de Jack. Donc, en ce qui conerne le texte ça sera quand j'changerais le design, la taille des avatars, je suis contre, je suis une fan de ce genre de taille, pour les fautes, je m'en excuse oh très cher, je ne suis pas parfaite loin de là, en vérité je suis surtout une flemmarde.
Aussi, je ne vois pas qu'est ce que je pourrais reprocher à ta fiche ? Bien écrit, style agréable, bien présenté, peu de fautes, voire quasiment pas, lignes respectées.
Tout ce que j'ose dire en cet instant, c'est : Validé.
En espérant que malgré tout ce que tu ne semble pas apprécier, tu t'amuses bien sur ce forum en notre compagnie ^___^.
Tyna Lou Trewens
La gamine bavarde ~ Admin - Verrouille les topics ~
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Age : 30
Localisation : Quelque part en dessous des étoiles...
Humeur : Even though I am fated to fade away, as long as you are alive life will go on for eternity

Un peu plus sur toi !
Relations:
Possèdes-tu une pierre ?: Oui :D
Le pouvoir de la pierre: Contrôle du vent

.Maxence Gabriel : hih-oh ;

Tyna Lou Trewens
Sam 15 Mai - 10:41
Bon, bah fiche validé par March, alors je peux la déplacer^^

Bienvenue et bon rp!

.Maxence Gabriel : hih-oh ;

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