Victoria's Stone
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Alessandro Gabrielli
Le Roi du monde ~ Co-administrateur - CSS ~
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Date d'inscription : 31/03/2010
Age : 29
Localisation : Dans les jupes de March
Emploi/loisirs : Le type qui emmène brouter les animaux là... Parce que moi je fais brouter ma servante.
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Il roule d'un côté. On penche la planche. Il roule de l'autre côté. On entend un petit bruit lorsqu'il rencontre le bord. C'est le signal. On penche de nouveau la planche. C'est répétitif. C'est long. C'est ennuyeux. C'est rien. On le fait se balader en carré, pour changer. Le choc est un peu plus intense car il y a deux murs. Le son est plus fort. Il ne se fait pas mal. Il n'a jamais mal entre ses mains. Ce sont celles des autres qui infligent de la douleur. On fait une diagonale. Comme s'il sagissait d'une course où l'on voudrait tricher, mais non ce n'en est pas une. Il est tout seul sur la piste. Cela n'a aucun intérêt. C'est long. C'est pas pour vous embêter. C'est parce qu'il s'embête.


    "Poc... Poc... Poc..."


C'est très intéressant pour le moment. On ne sait même pas de quoi ça parle. C'est juste long. C'est nul. Alors nous allons passer à autre chose, oui. On va expliquer. C'est mieux quand on sait. Alessandro s'ennuie. Profondément il s'ennuie. Il attend dans l'espoir que sa maman vienne le revoir. Tous les soirs il se poste devant la même fenêtre, celle par où elle est arrivée. Et il attend. Il attend que sa mère revienne le voir. Juste une fois, pas deux. Il pourrait lui refaire des calins et elle lui raconterait une histoire avant qu'il aille se coucher. Une fois, une toute petite fois. Cette-fois il est environ minuit. Il a sommeil, mais il reste là, naïf. Il se laisse berner par un faux espoir. Un de ceux qui sont enfantins. Du même genre que lorsque l'on espère que l'on se mariera avec maman. Qu'elle sera toujours là pour nous. Que papy et mamy ne mourront jamais. Que l'on verra toujours leurs grands sourires. Que toute notre famille nous aimera toujours. C'est faux. Papa n'a jamais été là. Les grands-parents sont morts. Maman est morte, bien morte. Elle n'arrivera jamais. Et si quelqu'un vient cela ne sera pas elle. Il le sait bien sûr. Il le sait très bien, mais c'est un enfant. Il refoule cette vérité et la cache au plus profond de lui. Jamais elle ne doit ressortir. March c'est maman. Madame Gabrielli, une dame qui aime et s'occupe de son fils. Et pour tromper ce monde réel, il joue avec Ciryl. Il l'a mis dans une boîte et lui fait réaliser des figures en le faisant rouler. C'est ça le début. C'est les aventures de Cyril, son ami. Son meilleur ami. Ses êtres chèrs à son coeur ne sont pas des humains, se sont des cailloux. Des petits graviers qu'il ramasse un peu partout. C'est stupide, mais il ne peut pas s'entendre avec les humains. Il ne les aime pas. Ils sont tous trop différents de lui. Il n'y a que March qu'il aime bien, mais c'est juste parce qu'il pense que c'est sa mère. S'il le voyait en tant que ce qu'il était vraiment, il ne le supporterait pas. Ce ne serait qu'un gosse parmi tant d'autres. Chez les hommes on le traite de fou, on ne l'apprécie pas car on le trouve trop prétentieux. Il ne voit pas où ils vont chercher cela, mais c'est un fait. On fait parfois semblant de l'apprécier, mais ce n'est toujours que du théatre. Enfin, il ne peut pas leur en vouloir, il fait la même chose. C'est normal il a grandit dans ce milileu.

    "Poc... Poc... Poc..."


Maman ne viendra pas ce soir. Comme tous les soirs. Il remet Cyril sur son coussin, lui dit bonne nuit. Lui il n'a pas envie d'aller dormir. Il est trop déçu pour ça. Il sort de sa chambre, descend dans un salon, s'affale sur un fauteuil. Il somnole, il s'ennuie encore. Il y a des livres dans la bibliothèque, mais ils n'ont jamais été là que pour décrorer. Il se dit qu'il allait peut-être en lire un, mais finalement non. Il n'avait pas envie. Et puis les livres c'est dangereux, cela raconte des histoire que l'on dit fictive alors que parfois elles sont vraies. Si par malheur il tombait sur celle d'un enfant qui perd sa mère, mais qui croit qu'elle est encore en vie cela serait une catastrophe. Il aurait la vérité devant les yeux. Il deviendrait fou. En fait il est déjà fou. Il l'est parce qu'il sait. Il sait tout car quand même, c'est un adulte au fond. Un petit, mais aussi un grand. Il se met à rire. Un son lugubre envahit le manoir. Il résonne dans tous les couloirs. On pourrait le qualifier de terrifiant, horrifiant et même paralysant. Quelque chose qui a à voir avec la peur en tout cas. Il pense au monde réel, c'est cela qui le fait rigoler. Ca fait mal alors c'est drôle. C'est triste alors ça fait pleurer. Alors il rit. Alors il pleure. Les deux se mèlent dans une mélodie macabre. Le manoir Gabrielli devient une maison d'horreur.

Soudainement il s'arrête. Il sèche ses larmes. Après tout, à quoi bon pleurer ? Maman est vivante. Elle existe, elle sera toujours là, elle lui sourira et lui fera des calins. Il ne va pas rester toute la nuit à s'ennuyer sur le canapé. Il a une disctaction dans la maison. Une qu'il avait oublié : Wendy. Sa seule et unique servante. Elle sait qu'il n'aime pas les tomates, elle sait tout. Elle galère pour faire à manger et cela fait bien rire le noble. Maintenant il va s'amuser avec elle. Pourquoi pas. Elle lui appartiend après tout. Cette fille est son jouet. Il ne peut pas la casser, pas comme les babioles que l'on offre aux enfants. Alors il peut faire ce qu'il veut avec. Même au beau milieu de la nuit. De ce fait il va chercher une corde et monte les escaliers quatre à quatre jusqu'à la chambre de la bonne. Il a retrouvé la sourire. Il s'apprête à faire quelque chose de complètement stupide alors il a oublié. Il a réussit à reboucher le trou qui laissait entrevoir la vérité. Il entre dans la salle où elle dort. Normal vu l'heure qu'il est. Il lui passe délicatement la corde au cou, avec un noeud bien placé afin qu'elle ne s'étrangle pas.

    - Wendy !! C'est l'heure d'aller brouter ! Debout là-dedans !


Et oui. C'est reparti les débilités. Allons dans la spirale de caprice d'Alessandro. Bon courage mes amis.

Il l'emmène jusqu'au St James's Park sans qu'elle ait le temps de comprendre quoi que se soit. Elle ne résiste pas beaucoup alors elle doit être dans le gaz. Il fait froid, mais Sandro a pris un manteau... Bien sûr il n'a pas laissé à la femme le temps d'en prendre un. Qu'elle gambade, cela la réchauffera.
Wendy Easteagle
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Stone, le monde est stone
Je cherche le soleil, au milieu de ma nuit
J'sais pas si c'est la terre qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi qui m'fait du cinéma, qui m'fait mon cinéma

[Le monde est stone - Starmania]

~Pays des rêves de Wendy~

*Les arbres sont tout roses, on dirait de la Barbapapa. L'herbe est verte, le ciel est bleu. C'est joli. On voit des oiseaux qui volent au loin, et j'ai envie d'aller les rejoindre. Je regarde mes pieds, et je vois qu'ils flottent à deux mètres du sol. Je vole ! Je monte plus haut, je me sens tellement bien. Je me sens toute légère, tout heureuse. Un bruit. Un son. Une voix. Une voix que je n'aime pas. Pas parce qu'elle n'est pas jolie, mais parce qu'elle vient de quelqu'un que je n'apprécie pas forcément. Mais qui ?... Je ne me rappelle de rien. Et là, tout devient rouge. Le ciel, l'herbe, les arbres, les oiseaux, même moi. Rouge. Et dans le sol, je vois deux yeux qui me regardent. Tout est rouge, et ces deux yeux m'observent, je ne peux pas m'échapper. Je tombe. Je ne vole plus. Que se passe t'il ?*

~Réveil forcé~

Le son qu'elle a entendu et qu'elle n'a put comprendre dans ses rêves, c'était la phrase : "Wendy, c'est l'heure d'aller brouter". Brouter ?!? En un rien de temps, ou peut-être parce que Wendy s'est rendormie pendant le voyage, ils sont au Saint James's Park. Quand elle ouvre définitivement les yeux, elle se croit dans le pire cauchemar qui soit : elle est dans un parc, en pleine nuit, une corde autour du cou, et son employeur qui la regarde avec un air d'imbécile heureux. Elle ouvre la bouche pour protester, mais en voyant la buée qui se forme au moment ou elle respire, elle se rend compte que le moment n'est pas aux protestations mais au réchauffement. Qu'est-ce qu'il imagine, ce taré ? Et pourquoi la regarde-t-il comme ça ?

Wendy : Pourquoi on est ici ? Et pourquoi j'ai une corde autour du cou ?

Tellement de questions, même Tyna Lou ne pourrait pas toutes les poser. Non mais, quel taré réveillerait sa domestique en pleine nuit pour lui faire faire une balade nocturne dans le parc ? Alessandro Gabrielli, d'accord. Pas de bol, c'était le maître de Wendy. Mais qu'avait-elle fait au ciel pour mériter un tel maître ? Elle l'avait décidé : une fois son contrat fini, plus jamais elle ne ferait de travaux domestiques pour qui que soit. C'est fini, les plans pourris !

Elle observa son maître à la tignasse rouge. Rien qu'en le voyant la première fois, elle aurait du sentir qu'elle aurait du le renvoyer avec un coup de pied dans le train dans la calèche qui l'avait emmené au Manoir Hamilton. Mais non ! Il avait fallu qu'elle fasse du zèle, et maintenant, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même. En tout cas, son employeur semblait bien heureux : un sourire étrange ornait son visage, et ses yeux brillaient d'un éclat d'impatience débile. Qu'attendait-il franchement d'elle ? Wendy tenta une lecture dans les pensées de son maître.

~~

Brouter ?!? Il voulait qu'elle broute ? Non mais, c'était qui ce malade ? Alessandro Gabrielli, vous êtes vraiment dérangé... Mais il était hors de question qu'elle s'abaisse à de telles imbécilités, pour le bon plaisir de son maître, quoi qu'on en dise ! Elle tenta de ne rien laisser transparaître de sa rage grandissante, comme on lui avait toujours appris, mais elle devenait rouge sans pouvoir rien y faire. Fort heureusement, la rougeur pouvait passer pour du froid, ainsi elle n'avait pas trop besoin de se forcer. Non mais, franchement, quel débile ! Et si quelqu'un venait à passer par là ?
Alessandro Gabrielli
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La jeune fille a l'air désorientée, c'est normal. Ce qui est tout de suite un peu plus dur à comprendre c'est que son maître, lui, il ne comprend pas pourquoi. Comme si lui, dès sa plus tendre enfance, s'était fait arracher de son lit et emmener dans un parc de nuit pendant des années et des années. D'ailleurs le fait qu'elle reste bouche bée avec sa tête de mal réveillée l'agaçait au plus haut point. Elle était là pour le divertir, pas pour autre chose et elle croyait avoir le droit de perdre du temps. Une domestique de bas-étages, moi je vous le dit. Voilà qu'elle réagissait enfin, par des paroles. Elle se demandait pourquoi elle était là et pourquoi elle avait une codre autour du cou. C'est pourtant évident, il faut tout lui expliquer. Il chercha ses mots un moment car le cerveau déficient de la madelombe n'allait pas comprendre s'il lui disait avec ses mots à lui. Il ne pouvait pas lui expliquer qu'il attendait maman et que la fenêtre et que le livre et que le rire pour finir avec la corde... Donc en gros il ne pouvait rien dire, dommage. Elle n'aurait pas d'explication, mais après tout on s'en fout. Elle n'est pas la pour comprendre, mais pour agir.

    - Broute ! Aller, on a pas de temps à perdre !


C'est un ordre. Même si elle trouve cela humiliant dans son âme de petite domestique sensible, c'est comme ça et puis c'est tout. Point barre. Je n'ai jamais compris à quoi servait la barre, mais bon... C'est peut-être comme le truc sur les chèquier, mais comme cela n'existait pas à l'époque on ne va pas en parler plus.

    - Aller, il faut tondre la pelouse, hop hop hop !


Horrible ? Oui. Alessandro est quelqu'un d'affreux lorsqu'il s'y met. Surtout avec les choses qu'il considère comme ses jouets. Prenez un de ses cailloux, Marie-Christine par exemple, jamais il ne la laisserais fouler l'herbe. Tout cela parce que c'est mouillé et que cela provoquerait une érosion lente et douloureuse pour cette dernière qui finirait par mourir dans d'atroces souffrances. Non ! Sandro n'ose même pas y penser ! Ce serait une raison pour lui de se suicider ! Perdre MC, enfin ! C'est inimaginable ! N'importe quoi ! Il faut quand même savoir que cette petite pierre fut la... Attendez... 14ème qu'il trouva ! C'était un jour de pluie, il regardait à sa fenêtre et son regard s'était posé sur elle, abandonnée sur le bord de la route. Ni une, ni deux, il brava le danger et sorti de chez lui en compagnie d'un parapluie pour ramasser sa futur possession. Il l'avait bien dorloté et elle s'était remise, petit à petit... Et on dirait que je parle d'un bébé oiseau qui va reprendre son envol; mais un cailloux cela ne sait pas voler. Dommage.

Le noble, voyant que sa servante ne réagissait pas à ses ordre, repris la laisser et alla la traîner jusqu'à un espèce de parterre de fleurs. C'est moche une fleur, mais il parait que les filles aiment bien alors ça elle va bien vouloir le manger. Elle a de la chance, son maître pense un peu à elle tout de même.

    - Là ! Des fleurs, tu préfère ça, non ? Si tu veux tu peux les ceuillir, faire un bouquet et ainsi tu mélange les saveurs aussi !


De toute façon, des fleurs, cela ne peut pas être plus mauvais que des tomates.
Wendy Easteagle
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Manger de l'herbe ; ou même des fleurs ! On fait ça quand on est enfant, ou alors quand on sait quelles herbes sont bonnes à manger ! Mais dans un parc londonien ? Non, Alessandro Gabrielli était totalement fou, il n'y avait rien à redire là dessus. Fou, fou, et fou. Et on dit souvent qu'on ne doit pas contrarier les fous. C'est très dangereux, et ça, Wendy le savait très bien. Seulement, comment échapper à son sort ? Il n'y avait aucune échappatoire, c'était très simple. Et où qu'elle aille, Alessandro Gabrielli pourrait toujours la retrouver.

Alors, très doucement, elle cueillit une fleur. On ne voyait pas la couleur, comme c'était la nuit, les pétales s'étaient refermés sur eux-même. Elle ferma les yeux, en espérant que jamais un observateur nocturne, quel qu'il fut, ne vint jamais à la voir. Elle ouvrit grand la bouche, et croqua d'un coup dans la fleur.

Etrangement, c'était bon. Oui, bon. Une saveur sucrée coula dans sa bouche, et une forte odeur fraîche et indéfinissable envahit son palais. Elle s'étonna de cette saveur tout à fait inattendue, et en cueillit une autre. Plus pour comparer que pour faire plaisir à son maître. De toutes façons, elle n'avait pas le choix, alors autant y prendre plaisir, non ? Elle en prit une autre, et faillit tout recracher : c'est amer, et laissait un vieux relent de moisissure sur la langue. Mais elle ne pouvait pas le faire, alors elle avala tout rond, tout en reprenant une fleur de la première sorte, afin de masquer l'immonde goût de la seconde. Le goût passa, et elle en fut ravie.

Mais la question "pourquoi son employeur lui faisait-il faire ça ?" était encore sans réponse, le fou aux cheveux rouges n'ayant pas daigné répondre à cette question fatidique. Elle décida de poser à la nouveau la question à l'étrange être, afin d'être fixée.

Wendy : Mais quel intérêt à me faire faire une telle chose, franchement ?

Elle était moins agressive, parce que les fleurs avaient bon goût. Et puis maintenant, elle était bien réveillée, moins énervée, et le goût de la fleur l'avait bien calmée. Tant mieux, c'était toujours ça de gagné pour le pauvre employeur de la domestique aux cheveux bleus...

En considérant les fleurs qu'elle avait dans la main, fraîchement cueillies, l'envie lui prit d'en faire manger à son employeur en retour. Elle prit la meilleure, s'approcha rapidement de l'homme aux cheveux rouges, et se faufila dans son dos, tel l'éclair, de sorte qu'il n'eut même pas le temps d'esquisser un geste, plus ou moins subtil, d'esquive. Et elle fourra de force la fleur dans la bouche de Seigneur Gabrielli.

Wendy : Là, faut attendre un, la saveur sucrée va pas tarder à arriver...

Elle avait du mal à se retenir de rire. Mais elle espérait qu'il ne serait pas trop fâché, car elle-même ne savait pas comment elle réagirait si quelqu'un lui fourrait quelque chose de force dans la bouche. Je précise que cette phrase n'est absolument pas à sortir de son contexte.
Alessandro Gabrielli
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C'est bon, Wendy avait commencé à manger les fleurs. Elle y était allée timidement, mais elle l'avait mise dans sa bouche avant de commencer à la mâcher. La première semblait lui avoit plu car Alessandro avait cru apercevoir un leger sourire sur son visage tandis que pour la deuxième elle avait plus eu l'air dégoutée. Et lui cela l'amusait. C'était très distrayant de regarder ce petit spectacle se dérouler sans rien faire. Il allait attendre comme cela pendant un moment, jusqu'à ce que le parterre ne soit plus faire que d'herbes et de trefles et, finalement fatigué par l'heure tardive il irait se coucher. Pépère.

Quand sa domestique lui demanda pourquoi est-ce qu'il la forçait à manger ces choses il ne répondit pas. Il ne le savait pas au fond. Ou du moins il ne pourrait pas fournir une explication bien valable autre que "parce que j'en ai envie" et le jeune femme entrerait de nouveau dans une colère noire. S'il répondait ainsi il prennait le risque de devoir ingérer une bonne quantité de tomates le lendemain au repas donc non. Il s'abstint pour le moment. Il se contenta de la regarder déguster d'un oeil vide qui commençait à être pris par la fatigue. Sa vue finie par se brouiller tant et si bien qu'il ne remarqua pas que sa servante se faufilait habilement derrière lui. Enfin surtout il s'en fichait, si elle avait repéré des choses à manger de l'autre côté c'était son problème et sur l'instant le noble avait la grosse flemme de bouger et se retourner.

Grave erreur ! En un rien de temps il s'était retrouvé avec une fleur dans la bouche. Bien réveillé en sursaut il fit un demi tour et lança un regard choqué à la fille aux cheveux bleus. Pour qui elle se prennait ? Pour une gastronome apparemment car elle lui annonça qu'une saveur surcrée allait arriver. Il lui en foutrait lui des saveurs sucrées ! Comme s'il allait accepter de mâcher cette chose. Il ferma la bouche pour préparer un mot à dire et cela fit "croc". Il constata deux choses : qu'il était un peu stupide et qu'effectivement le gout était agréable. Cela l'étonna fortement et il l'avala toute entière avant de porter la main à sa bouche comme pour dire "mince, je l'ai vraiment mangée...".

Son visage revint vers Wendy qui semblait au bord de la crise de fou rire. Cela l'énervait que l'on puisse se moquer de lui, mais dans un sens cela le faisait un peu rire aussi. C'était l'amusement d'un enfant qui découvre une nouvelle chose qui était en lui à ce moment-ci. Il se précipita sans un mot vers la jeune femme, lui pris une main et la tira jusqu'en dessous d'un arbre avant de se mettre à la porter afin qu'elle puisse attraper une ou deux feuilles qui étaient relativement hautes.

    - Aller Wendy, attrape des feuilles on va gouter aussi !


Il était fermement cramponné à elle afin qu'elle ne tombe pas et que son plan super génial ne tombe pas à l'eau. Il l'avait en quelque sorte assise sur son épaule. C'est qu'il est costaud quand il veut. Il n'était plus du tout fatigué et un grand sourire traversait son visage. Bien sûr il ferait manger les entitées végétales à se servante d'abord pour vérifier si c'est bon ou pas, faut pas abuser non plus.

    - On les mange et ensuite je t'explique ce qu'on fait ici, OK ?


Il avait décidé cela car c'était en quelque sorte une récompense pour le travail qu'elle effectuait en tendant le bras. Oui, oui, il ne la récompensait jamais lorsqu'elle faisait un truc difficile, mais tendre le bras ça mérite un su-sucre. Et ouais, c'est la logique à Sandro.
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