The Fondateur ~ Little Cute Bad Boy - Maître de Morgan
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 29
Emploi/loisirs : San Francisco 2030, des années après le combat des forces du bien contre celle du mal. Peu à peu les êtres maléfiques, démons et êtres des ténèbres se firent de plus en plus discret, si bien que les jeunes générations de sorcières et sorciers pensent que la Source et la triade ne sont que des légendes urbaines. Les attaques de démons sont très rares désormais, quelques furies et démons inférieurs se font encore connaître. Les êtres bénéfiques ignorent une chose, la Triade, un groupe de démon supérieur viennent d'élire une nouvelle Source. A l'abri des regards au fin fond des enfers la Source se prépare au combat. Bien décidé à imposer son règne, il exécutera un rituel résultant en la résurrection du premier hybride mi-sorcier mi-démon, mais aussi la création d'un pouvoir des trois maléfiques. Seulement après tant d'année de paix, les pouvoirs des sorciers et des sorcières se sont affaiblis plus que jamais, la Source saisira sa chance pour lancer une attaque et faire comprendre aux sorcières et sorciers qu'elles ne sont plus en sécurité nulle part. Cette recrudescence forcera les fondateurs à choisir un pouvoir des trois bénéfiques afin de contrecarrer les plans de la source. Et ainsi faire comprendre aux sorcières et sorciers qu'elles ne sont plus en sécurité nulle part. Quand les sorcières rebelles appartenant aux Sarcana, ouvriront un portail pour avoir accès au Tartare, la prison des enfers. Un ancien sort jeté par les fondateurs le Damnatio memoriae, condamnant à l'oubli des sorcières que les fondateurs refusent de reconnaître et d'aider. Les traitant comme des parias. Ils se serviront également du sort pour se cacher de l'Enclave, mais aussi afin de dissimuler l'existence de certains sorciers et des êtres de lumières, se brisa. Cette recrudescence des forces maléfique força les chasseurs d'ombres, également connus sous le nom de Shadowhunters, à affluer à San Francisco et avec eux des tas de nouveaux ennemis et problèmes. En effet parmi eux, se cachent des extrémistes des membres du Cercle attendant patiemment le bon moment pour passer à l'attaque et asseoir la puissance de Valentin Morgenstern.
Humeur : Déchet.
Un peu plus sur toi !
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Possèdes-tu une pierre ?: Oui :D
Le pouvoir de la pierre: Vol
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Concours n°3 : A tous les musicologues écrivain !
March Windyood
Dim 24 Oct - 21:06
Bonjour bonjour .
Oui oui, encore un concours u_u.
Cette fois, tout le monde peut participer, même les admins (mais si genre, je poste mon truc, ce ne sera pas à moi de me juger u_u !)
Le but ? Et bien, écrire un texte (poème, nouvelle, rp, etc........) sur une musique, mais attention, une musique sans parole !
Un exemple ? Prenez Divenire de Ludovico Einaudi et j'ai écrit dessus dans le post de Morgan :
Voilà voilà . Et vous les postez à la suite de ce post, mais en spoiler.
Les prix j'en sais trop rien, je réfléchis T.T N'oubliez pas de donner la musique sur laquelle vous avez écrits, merciii ^___^!!
Aaaah et vous avez un mois (donc jusqu'au 4 décembre )
Oui oui, encore un concours u_u.
Cette fois, tout le monde peut participer, même les admins (mais si genre, je poste mon truc, ce ne sera pas à moi de me juger u_u !)
Le but ? Et bien, écrire un texte (poème, nouvelle, rp, etc........) sur une musique, mais attention, une musique sans parole !
Un exemple ? Prenez Divenire de Ludovico Einaudi et j'ai écrit dessus dans le post de Morgan :
- Spoiler:
- "Mais, pourtant, il ne refusa pas. La musique restait la musique. Il poussa Morgan du piano, s’assit sur le tabouret, et ferma les yeux. Un morceau. Qu’il aimait bien. Qui n’était pas barbant. Que sa mère lui avait appris. Un morceau agréable, qui volait, comme les nuages. Planer, planer…. Et March rouvrit les yeux. S’il jouait du violon les yeux fermés, il jouait du piano les yeux ouverts. Le violon est le rêve, le piano la réalité ? Non…Ou peut-être pas. De toute façon, la musique restait magique, et puis voilà. Et elle vivait. Dans le cœur de chacun.
Il laissa retomber ses doigts sur cet instrument magique et doux à l’oreille. Une note se répétant une à une. Qui faisaient comme une vague, comme un rebond. Ça flottait. Comme quelqu’un qui nage. Ça tourbillonnait. Ça changeait… Se répétait. Une autre note aussi tremblante. Quatre notes douces…Et doucement, doucement…L’excitation du morceau, qui montait, qui allait plus vite. Qui soudain devenait de plus en plus rapide, qui sur la partition n’avait plus le signe p, ni mp, mais bien f… Bon pour les incultes, piano, mezzo piano et forte. Les doigts de March jouait, et les vagues dansaient, les nuages chantaient, le ciel s’éblouissait, et le soleil riait. Enfin, c’est ce que le jeune garçon aux cheveux blancs était entrain d’imaginer. Il n’y avait pas de notes ou de gammes. Disparu les fa, les do, les mi. Disparu les blanches, les croches. Il n’y avait que des métaphores resplendissantes qui donnaient juste envie de voler dans le ciel…Dans ce ciel si profond. Comme la mer. Ironiquement, sans que March le sache, il jouait devant quelqu’un dont le nom en breton signifiait : enfant de la mer.
Et le retour de la vague. On n’a même pas peur de se noyer dedans, on aurait envie de rester à l'intérieur, de se baigner. C’est bleu. Bleu et aussi blanc. March joue doucement, un air qui lui rappelle la voix de sa mère. La musique n’a pas été créée pour faire joli. Elle a été créée pour s’exprimer, pour voler, pour se souvenir, pour oublier. Pour…Vivre.
Même si le jeune garçon aux cheveux blancs avait horreur du piano, il aimait quand même la musique, et ce n’était pas rien. C’était tout.
Peu à peu, les touches redevenaient rapides. Et agréable. Ce n’était pas des notes normales, c’était des notes qui sautillaient sur le clavier, qui vivaient et puis voilà. Ça touchait le cœur de ceux qui aimaient ça.
Et ce fut enfin fini. Ça n’avait guère duré longtemps, juste le temps d’une chanson, d’un plaisir. Aussi rapide que la vie d’un papillon… Ephémère."
Voilà voilà . Et vous les postez à la suite de ce post, mais en spoiler.
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La gamine bavarde ~ Admin - Verrouille les topics ~
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Humeur : Even though I am fated to fade away, as long as you are alive life will go on for eternity
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Le pouvoir de la pierre: Contrôle du vent
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Concours n°3 : A tous les musicologues écrivain !
Tyna Lou Trewens
Dim 7 Nov - 19:04
Désolée pour la tartine ^^" Et puis je sais, y'a plusieurs musiques, méééé-euh ! J'arrivais pas avec juste une :p Et puis, si y'a des liens qui marchent pas, dites le moi, je changerai
- Spoiler:
- I] At Zanarkand [More Friends] --> FFX
Une lumière s’allume. Elle est là. Douce et tranquille. Elle, c’est Roxanne. Elle n’est pas spécialement belle, elle n’est pas spécialement fine. Elle n’est pas laide, ni grosse. Mais elle se contente d’exister, comme tant de personnes en ce monde.
Elle a allumé une bougie. Elle aime lire près de la lueur chevrotante de la flamme, tant pis pour ses yeux, comme lui ont tant ressassé ses parents. Dehors, il pleut. Il pleut toujours, d’ailleurs. Cette ville anonyme, déserte, ne cessera-t-elle jamais de pleuvoir ?
Elle soupire en prenant son livre. Elle s’assoit près de la bougie, sur un fauteuil de velours. Elle se laisse bercer par le crépitement de la flamme, du bruit des gouttes d’eau, des odeurs mêlées du souffre en train de brûler et du papier sec qui ne demande qu’à être lu. Elle rêve…
Elle rêve à l’amour. Oui, à l’amour, qu’elle n’a pas encore connu, qu’elle n’a pas encore eu le temps de connaître ; elle n’a que vingt-quatre ans, après tout. Elle a encore tant à découvrir, tant à connaître… Et pourtant…
Et pourtant, elle en rêve jour et nuit. Pas une seconde ne passe sans qu’elle pense à l’homme qui saura un jour la combler. Mais ce jour semble tellement inaccessible… Dehors, il pleut. Mais il pleut aussi à l’intérieur. Dans son cœur. Dans ses yeux. L’aimera-t-on, un jour ?
Inconsciemment, elle se lève, essuie une larme ; puis elle ouvre la fenêtre. Elle regarde son livre, puis le jette dehors d’une grand geste. Pourquoi a-t-elle fait cela ? Elle n’en sait rien. Mais il faut aller chercher le livre. Elle met son manteau, ses chaussure, et ouvre la porte pour sortir. La pluie tombe toujours.
II] Eternal Harvest [Piano Collection] --> FFIX
La pluie est plus violente une fois dehors. Le vent souffle, gronde. Les gouttières chantent le chant de la pluie, bercées par les vents. Bise, Mistral, ils sont là. Roxanne ne pensait pas avoir lancé son livre aussi loin. Et pourtant, il est là, à bien vingt mètres de là, comme si un Dieu moqueur s’était amusé à tirer le livre loin d’elle, afin qu’elle se mouillât le plus possible. Elle va se précipiter pour la récupérer, mais là, l’orage se met à gronder.
Elle reste à l’abri, regarde impuissante son livre, l’orage craque, tonne, et l’espace de quelques instants, les zébrures dans le ciel éclairent la ville entière. Le livre semble perdu, emporté par les flots qui tombent du ciel, par les rivières qui se forment sur le pavé. Enfin, l’accalmie, l’orage décide de partir.
Mais la pluie est encore là, elle tombe, elle tombe, et Roxanne voit son livre qui souffre encore et toujours de l’eau qui lui coule le long des pages. Et là, Il est là. Debout. Le livre dans la main, Il regarde Roxanne avec un sourire. « C’est à Vous ? » Cette question se réverbère sur toutes les gouttes de pluies, sur les murs des maisons, dans le corps de Roxanne. Oui, c’est à moi, c’est à moi ! Elle s’approche doucement de lui, reprend le livre en ne cessant de le regarder. Ils semblent plongés l’un dans le regard de l’autre. Et ils oublient qu’ils sont sous la pluie. Qu’il n’a pas de manteau. Qu’il fait froid dehors. Ils oublient tout. Car ils se sont trouvés. Et jamais ils ne se quitteront.
Que la pluie coule, que l’orage gronde, tant pis, jamais plus elle ne coulera dans nos cœurs, nos âmes, nos yeux. Car nous nous sommes trouvés.
III] Melodies Of Life [Piano Collection] --> FFIX
C’est lui, c’est elle. Ce sont eux. Roxanne et Roman. Quand il la regarde, son regard est empreint d’amour et de dévotion ; quand elle le regarde, c’est comme si elle regardait un ange. Leur amour est véritable, ils ne peuvent s’imaginer être loin l’un de l’autre. Qu’importent les épreuves, l’amour est plus fort que tout. Car ils se sont trouvés. Ils étaient promis l’un à l’autre, c’était écrit. Et rien ne pourra jamais changer ce fait. Si dehors ils pleut, ce n’est rien. Car dans leurs cœurs, leurs cœurs amoureux, le soleil brille. Leurs yeux reflètent les rayons de l’astre de jour qu’ils portent en eux. Leurs sourires annihilent les malheurs qu’ils peuvent rencontrer. Elle l’adore. Il l’aime. Ils s’aiment. A tout jamais.
IV] You’re Not Alone [OST] --> FFIX
Roman… Roman, tu m’entends ? Bien, écoute-moi. Ne me demande pas qui je suis, tu le sais. Je suis toi. Tu pensais fuir, tu pensais vivre simplement heureux avec elle ? Si tu veux. Mais dans ce cas, tu dois lui avouer. Allons, Roman, rappelle-toi. Ou plutôt devrais-je dire David… Tu te rappelles tu vrai Roman ? Un accident était si vite arrivé, mais pour lui… C’est dommage, il était si gentil… Oui, après, c’était une erreur… Mais, David, t’es-tu jamais dis que lui aussi aurait voulu vivre ? Et autrement que par toi ? Pourquoi t’es-tu fait passer pour Roman après l’accident ? As-tu seulement pensé à ses parents ? A tes parents ? A Roxanne ?...
Ah, Roxanne… Si jamais elle apprenait cela sur toi… Pour elle, tu es Roman, son Roman, et cela briserait son cœur de découvrir la vérité… Oserais-tu seulement lui avouer la vérité ? Ne vaut-il pas mieux pour toi que de continuer à t’enferrer dans ce mensonge ? Pour la protéger de la vérité, au moins… Car maintenant, il n’y a plus qu’elle. Sans elle, tu n’es rien. Sans toi, elle n’est rien. Ne brise pas ses rêves maintenant, Roman. Mais n’oublies pas qui tu es réellement. Sinon, un jour, tu seras perdu. Sans savoir qui tu es, finalement. Pour moi, tu seras David. Pour elle, tu seras Roman. Mais réfléchis-y : t’aurait-elle seulement aimé, si tu avais été David ?...
V] Vamo Alla’ Flamenco [The Black Mages] --> FFIX
Roxanne fait un peu de ménage pendant que Roman est parti au travail. Elle passe le chiffon humide sur le bois vernis, doucement, et écarte quelques dossiers pour nettoyer toute la surface. Quelque chose tombe à terre. Elle le ramasse. C’est une carte d’identité avec la photo de Roman, au nom de David…
Sa tête explose : qui est son amant, en réalité, s’il est aussi un autre ? Un menteur, un traître ? L’aime-t-il ? Elle ne sait plus que penser. Elle ne pleure pas, seule la colère est arrive jusqu’à sa tête. De rage, elle fouille entièrement le bureau de l’homme qu’elle pensait être Roman. Factures, lettres, cartes bancaires, tout ça au nom de David. Et s’il avait une double-vie ? Et si l’homme qu’elle connaissait le plus au monde, n’était en fait qu’un illustre inconnu à qui elle aurait ouvert son cœur et son âme, et donné tout son amour ? Les papiers dans les mains, elle tombe à terre. Dans ses yeux, des larmes de rage, brûlantes, se font sentir. Ses yeux piquent. Il faut qu’elle pleure. Qu’elle brise quelque chose. Qu’elle détruise quelque chose. Quelque chose qui lui appartient. Parce que lui, il lui a brisé sa vie. Sa vie qu’elle avait consacré à cet homme, ce Roman, qui se faisait appeler David – ou peut-être était-ce l’inverse.
Elle pleure, pleure. Un bruit se fait entendre. C’est Roman qui rentre. Lentement, elle se lève, les papiers toujours dans les bras, les yeux rouges d’avoir pleuré. Elle se dirige vers la porte, résolue à en découdre avec Roman par rapport à cette histoire. Elle est devant la porte, qui s’ouvre alors, découvrant un Roman étonné de la tête que fait son aimée. Puis il voit les papiers qu’elle tient. Il comprend. Il baisse les yeux, ferme la porte. Et se prépare.
VI] Fighting [Piano Collection] --> FFVII
Les cris fusent. Roxanne ne peut retenir la rage qui la submerge. Les larmes montent, coulent sans qu’elle sans aperçoive. Roman, lui, ne fait qu’attendre. Il sait que ça ne sert à rien de parler dans des moments pareils. Elle dit qu’il l’a trahie, elle lui demande qui il est. Il hausse les épaules. Il la regarde, lui avoue pour Roman. Il lui dit que Roman était un camarade de lycée, et qu’après une soirée ensemble, Roman est mort par sa faute. Que par peur de représailles, il s’est fait passer pour Roman. Il s’est déguisé, a appris à parler comme lui. A dupé ses parents, ses professeurs, ses amis.
Roxanne n’en peut plus. Elle éclate en sanglots, l’homme qu’elle aime, un usurpateur ? C’est est trop pour elle. La colère est si forte, elle se met à hurler. Puis elle tombe par terre. Elle lui demande son nom. Roman. Non. Son vrai nom.
David. Il s’appelle David. Et cela fait plus de six ans qu’il est Roman. Elle lui demande ce que sont les papiers au nom de David. Des souvenirs. Pour l’Etat, David est mort, Roman est vivant. Roman, c’est lui. David, c’était l’autre. Il les garde pour se rappeler. Mais qu’ils n’ont plus aucune valeur désormais. Il n’est plus David, il est Roman. Il dit qu’il l’aime. Elle dit qu’elle n’y croit plus. Qu’elle ne veut plus y croire. Parce qu’elle a cru qu’il était Roman, comme elle a cru qu’il l’aimait. Elle ne veut plus croire. Car elle ne veut plus avoir mal.
« Va-t-en ».
VII] Find Your Way [Piano Collection] --> FFVIII
La pluie tombe sur le pavé. Il fait encore très froid. Trop froid. Cela fait trois jour que Roman est parti. Roxanne ne fait plus que vivoter. Elle s’est fait un thé, et s’est installé près de sa bougie. Mais plus rien n’est comme avant. La pluie s’est remise à tomber dans son cœur, ses yeux sont délavés d’avoir pleuré. Et chaque seconde qui passe ravive la douleur de la solitude. Elle l’aimait, qu’il soit Roman ou David. Mais elle ne voulait pas le croire. Elle croyait que sa vie ne serait jamais semée d’embûches. Qu’elle vivrait un amour tranquille avec lui. Mais le destin avait d’autres desseins pour elle.
La solitude, maintenant. Plus jamais avec lui. Il ne reviendra pas. Roxanne, il ne reviendra jamais. Relève-toi. Regarde-toi. Qu’es-tu devenue, depuis qu’il est parti ? Rien. Tu n’es plus rien. Tu n’as plus rien. Tu ne vis plus. Tu n’existes plus. Aux yeux des autres, tu es morte. Morte, aussi morte que l’es Roman, le vrai Roman. Tu vas aller le rejoindre, peut-être ?
Dehors, la pluie tombe encore et encore. Elle n’a jamais fini de tomber, finalement. Même dans son cœur, même dans ses yeux. Le soleil n’a été là que pour se retirer ensuite, et lui faire connaître la vraie mort. Elle a froid. Mais elle ne va pas chercher de pull. A quoi bon ? A quoi bon rester en bonne santé ? A quoi bon continuer à vivre, à quoi bon chercher des excuses pour vivre, à quoi bon manger, boire, lire ? A quoi bon ressasser le passé ? Roxanne… Lève-toi et va le chercher. Tu l’aimes. Qu’il soit Roman ou David. Tu l’aimes. Vas-y.
VIII] The Origin Of Kuja [OST] --> FFIX
Roxanne a fait un effort. Elle s’est habillée. Elle est sortie de chez elle. Elle sait où il habite. Et elle va le chercher. Elle l’aime, elle ne laissera rien la séparer de lui. Elle court en allant chez lui. Elle glisse sur le pavé trempé, qu’à cela ne tienne, elle n’a pas mal. Elle va chercher son âme-sœur. Là, dans la maison, au bout de la rue. Une larme lui monte à l’œil. Roman, attend-moi ! J’arrive ! Des passants lui bloquent le passage, mais elle bourre tout le monde. Elle doit y aller le plus vite possible. Elle ne tiendra pas une minute de plus sans lui. Elle arrive devant la porte. Elle sonne. Une femme vient lui ouvrir.
« Le jeune homme qui vivait là ? Il est parti il y a deux jours ».
IX] Eiko Descends [OST] --> FFIX
La pluie tombe, tombe, tombe. Trop tard. Toujours trop tard. Elle a raté l’homme de sa vie. Il est parti. Elle ne le reverra pas… Finalement, elle aurait peut-être du choisir la mort. Roman parti, elle n’a plus de but. Son but, c’était lui. Sa raison de vivre, c’était lui. Sa vie, c’était lui. Et personne ne pourra plus jamais le remplacer. Les larmes tombent sur le pavé, mêlées aux gouttes de pluie. La femme regarde Roxanne, hausse les épaules, ferme la porte. Elle se fiche de Roxanne, elle est heureuse. Un dernier regard vers la maison, et Roxanne rentre chez elle. Seule.
X] Didn’t Capture The Heart Of Both ~ Toward That Gate [Piano Collection] --> FFIX
La lumière de la bougie vacille doucement. Cela fait deux ans que Roxanne a perdu Roman. Qu’importe. Elle a fait face. Elle est seule, mais elle survit. Beaucoup d’eau a coulé depuis. Aujourd’hui, les nuages passent. Le soleil apparaît. C’est rare… Mais il ne vient pas dans le cœur de Roxanne qui est toujours assombri par les nuages de pluie. Un vol d’oiseaux passe, mais Roxanne continue à lire. Un courant d’air passe, éteint la bougie. Elle soupire. Elle se lève, va chercher une boîte d’allumettes, gratte le grattoir, et l’odeur de souffre la fait se remémorer le moment où elle l’a rencontré. Sauf qu’aujourd’hui, il ne pleut pas. Elle allume la bougie, prend son livre, mais au lieu de se rasseoir, ouvre la fenêtre et jette le livre par l’ouverture. Comme avant…
Une larme coule le long de sa joue. Pas plus qu’il y a deux ans, elle ne sait pourquoi elle a fait ça. Elle va vers la porte, l’ouvre. Et sort.
Il est là. Le livre dans la main. Il sourit. Roxanne reste pétrifiée. Pourquoi est-il là ? Mais elle s’en fout. Elle éclate de rire, et court vers lui. Elle se jette dans ses bras, et se met à pleurer. Pour es-tu parti ? Pourquoi… Es-tu revenu ? Il hausse les épaules, l’embrasse, et la serre dans ses bras. Elle se dégage, le regarde, reprend son livre, et sourit à nouveau. La brume a disparu de son cœur. Un arc-en-ciel apparaît doucement. Son sourire est réel, tout comme lui. Il est là, pour elle. Rien que pour elle…
Je t’aime.
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March Windyood
Lun 8 Nov - 1:34
Aaaa mooooii J'avoue m'être bataillée pour choisir la musique sur laquelle j'allais écrire. Et comme la première phrase est venu sans que j'ai de musique j'ai du fouiller un peu...
Le Onde - Ludovico Einaudi
Le Onde - Ludovico Einaudi
- Spoiler:
- C'est fini.Tais toi. Toi et tes futilités. Ton histoire à dormir debout. Tout ce que je te demande ce n'est que du silence. Alors pourquoi pleures-tu encore ? Pourquoi continues tu de me regarder avec ces yeux là, l'air de dire : "ne m'abandonne pas !" ? Tu crois vraiment que je vais t'obéir ? Tu veux que je te répète ce que je t'ai déjà dit ? Pour que finalement tu continues de te lamenter et de t'accrocher à moi ? Je te l'ai dit : C'est terminé. Ca a commencé un jour, et il fallait bien que ça finisse. Comment ça, ça ne peux pas se finir de cette manière ? Qu'est ce que tu en sais ? Tu crois que moi je ne souffre pas ? J'ai vécu pleins de choses merveilleuses avec toi, et maintenant, que j'ai découvert le vérité, que je veux te jeter, c'est toi, la coupable de cette histoire, qui se raccroche à moi comme une sangsue.
Tu es vraiment stupide. Comme si j'allais à nouveau t'aimer. Si tu t'étais mieux cachée, mes sentiments seraient restés les mêmes, espèce d'idiote. Enlève toi de ma vue, ma rétine n'en peux plus d'avoir une traître comme toi en face de moi. Mes oreilles vont exploser à force d'entendre tes pleurs qui ne sont sûrement que des mensonges. Tu veux quoi ? Que je t'aime encore après ce que je viens de voir ? As-tu au moins un cerveau ? Pourtant, la journée s'est passée si bien. J'ai bien travaillé au boulot, tu te rends compte, le patron va même me donner une prime ! Et puis, j'ai trouvé un billet de cinquante euros par terre, c'est magnifique, tu ne trouves pas ? Alors pourquoi as-tu tout gâché par ta stupidité ? Je voulais t'emmener diner quelque part, qu'on parle de toi, de moi, du beau temps qu'il fait dehors. Je voulais parler de tes yeux qui me rappellent l'herbe sur laquelle j'aimais me rouler, quand j'étais un enfant. J'aurais aimé t'offrir un bouquet de roses rouges foncées qui ressemblent à tes cheveux depuis que leur coloration s'estompe. Je rêvais qu'on s'embrasse longtemps en profitant pleinement de cet instant qui arrive à tout ceux qui s'aiment vraiment. Et toi, tu ne pensais même plus à moi en cet instant, tu pensais déjà à l'autre qui nous regarde comme un abruti, nu dans nos draps.
Ah, me tromper, la bonne affaire ! Depuis combien de temps es-tu avec lui ? comment ? Je ne comprends pas ce que tu dis. tu pleures, tu murmures, tu bredouilles, alors tu vois, je n'entends pas bien. Un mois ? Alors comme ça, depuis un mois, mes si jolis yeux que tu comparais à la mer et aux vagues ne représentent plus rien pour toi ? A moins que ma façon de te prendre par devant ne soit plus assez à ton goût ? Oui ça doit être ça. Ne t'en fais pas, j'en parlerais à mes parties génitales, elles vont être heureuses de savoir qu'elles n'auront plus à côtoyer quelqu'un qui les a préféré à d'autres. Et pour la seconde fois, tais toi. On ne comprend rien à ce que tu racontes. Rester avec toi ? Tu rigoles ? Et on va faire quoi ? Un jour ça sera avec lui et un autre avec moi ? Sors de ma maison, car je te rappelles que c'est moi qui l'ai acheté. Va vivre ta vie heureuse avec ce type qui se trouve dans mon lit. comment ça c'est le notre de lit ? Tu n'as pas compris ce que j'ai dit ou quoi ? Lave toi les oreilles. C'est fini, le chez nous est devenu chez moi. alors vas-t-en.
Pourquoi tu continues de t'accrocher à ma jambe ? Je t'ai dit de me lâcher. Lâche moi. Tire toi avec ce gars, et efface moi de ta vie. Non tu ne m'aimes pas, si tu m'aimais vraiment ça ne ferait pas un mois que tu me tromperais, et même tu ne me tromperais pas tout court. Hein ? Tu n'osais pas me le dire ?! Dit plutôt que tu ne voulais que je te jette dehors. Dégage. J'ai l'impression d'avoir une limace collé contre ma jambe. Je suis cruel ? Tu ne le savais pas ? Ah, j'oubliais, tu ne m'a jamais vu en colère, parce que moi je t'aimais, aveuglement comme un pauvre idiot. Mais, c'est terminé, tu ne m'auras plus. Toi et moi, on ne se reverra plus. Alors lâche moi, sale sangsue.
Pars avec ce mec qui s'est rhabillé et qui s'approche de nous. Je n'ai plus besoin de toi. Je n'ai même plus envie de te toucher, alors pour la cinquantième fois, décroche toi de moi, et vas-t-en. On est même pas marié, alors comme ça tu ne m'embêteras pas avec un stupide divorce et je pourrais t'oublier tout de suite. Oui allez, écoute ton nouveau petit ami. Il te dit que ça ne sert à rien de rester avec un connard comme moi. Fais-ce qu'il te dit, il a raison. J'espère que lui aussi tu le trahiras, pour qu'il comprenne à quel point tu n'es qu'une pauvre débile. Ah, tu me lâches enfin. Tu continues de pleurer ? Décidément. C'est ça, dirige toi vers la sortie, c'est bien par là que tu dois aller. Ciao, et au plaisir de ne jamais te revoir ! Et non, je ne t'aime plus, pas la peine de me regarder encore avec ce regard pitoyable ! J'offrirais ce diner et ces roses à quelqu'un d'autre, qui ne sera pas comme toi : Lâche et bête.
Fidèle toutou de March
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Date d'inscription : 26/05/2010
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Humeur : Joyeuse... bruyante... collante ♥
Un peu plus sur toi !
Relations:
Possèdes-tu une pierre ?: Oui :D
Le pouvoir de la pierre: Contrôle du tonnerre et de la foudre (Tous aux abris ! XD)
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Concours n°3 : A tous les musicologues écrivain !
Morgan Ungry
Lun 8 Nov - 19:04
Bon, alors moi c'est tout pourri, fait en quatrième vitesse et tout, mais j'avais promis d'essayer de faire quelque chose alors voilà :
Explosion in the sky : First Breathe After Coma
La musique est trop longue comparée au texte (ou alors c'est le texte qui est trop court ) mais le début était trop bien pour que je change.
Explosion in the sky : First Breathe After Coma
La musique est trop longue comparée au texte (ou alors c'est le texte qui est trop court ) mais le début était trop bien pour que je change.
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Gouttes sur le toit.
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Mes quatre cent pas.
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Ton cœur qui bat.
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Très loin de moi.
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Là dans mes bras. Petite. Fragile. Mignonne. Sensible. Sourire. Toucher. Pleurer. Et rire. Tu ne fais pas un bruit. Tu dors. Mais tout va bien, ont dit les médecins. Finalement, tout va bien. Et bientôt, on pourra rentrer tous les trois à la maison, et on sera bien tu verras, toi, moi ta maman et le chat. Tu ouvres les yeux. Tu me regardes. Tu souris. Ai-je l’air si drôle que cela ? Apparemment oui. Je grimace. Tu éclates de rire. Viens, je dis, jouons. À quoi veux-tu jouer papa ? Oh, je ne sais pas. À chat ? Non, tu gagnes toujours. Bon, alors on dira que je dois sauter sur un pied ! Pff, tu pourras pas m’attraper ! Là près de moi. Dans le lit, au milieu de tes amis. Lui, il s’appelle Teddy. Et lui ? Oh lui, je sais pas. Freddy ? Pourquoi tu leur donnes des noms en i ? Pourquoi tu poses des questions ? Raconte une histoire ! Toi, qui t’endors sans un bruit. Toi, qui grandis. Toi, qui va à l’école. Toi, qui te fais des amis. Des ennemis aussi. Il est où, ce garçon qui t’embête ? Là. Bon, je vais aller lui dire ma façon de penser, tu vas voir. Toi qui es contente que je sois là. Qui en a un peu honte, parfois. Papa, pourquoi tu mets ça ? Les autres papas ils portent pas de pulls en laine comme ça. Tu l’aimes pas ? Non, je l’aime pas. Salaud, salaud, tous des salauds ! Tu veux que j’aille lui dire ma façon de penser, à lui aussi ? Non, surtout pas ! Tu ris. Heureusement que tu es là. Je te déteste. Pourquoi je n’ai pas le droit de faire ce que je veux ? Tu es injuste ! Toutes mes amies ont le droit de sortir tard le soir, et moi jamais ! Tu crois que je suis toujours un bébé ? Tu crois que je ne suis pas assez grande ? Pas assez courageuse, pas assez forte pour me défendre ? Tu crois que je suis encore cette petite fille fragile qui est venue au monde trop tôt, par malchance, cette toute petite fille qui ne dépendait que de toi ? Je te déteste ! Je te hais ! Va t’en, laisse-moi tranquille ! Ne t’en vas pas, ne me laisse pas. Je sais, je sais bien, que les choses sont comme ça. Je sais bien que tu dois grandir, et moi aussi, je dois grandir, encore, dans ma tête, pour te laisser partir. Mais c’est trop tôt ! Tu m’entends ? C’est trop tôt. Et tu n’écoutes pas. Tu t’en vas. Sans un regard. Sans un mot. Sans rien. Tu me laisses là. Seul. Tu ne reviendras pas. Pas vraiment. Les années passeront. Elles se ressembleront, toutes sans exceptions. Et un jour, les médecins téléphoneront. Ils diront que ce n’est pas grave. Que tout peut s’arranger. Si jamais la chance voulait bien te sourire… Mais elle t’a déjà sourit, la chance, elle t’a permis de vivre, de grandir et de partir. La chance, c’est précieux. Tu n’en auras pas d’autre si on ne t’aide pas. Mais moi, je suis là. Tu es là. Près de moi. Tu souris, et moi aussi. Tout es pardonné. Heureusement que tu es là. Je suis désolée, papa. Je suis désolée. Je t'embrasse. Moi aussi, je suis désolé. Ne pleure pas.
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Tu l’entends là ?
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Tout près de toi.
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C’est mon cœur à moi.
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Et il est à toi.
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