Victoria's Stone
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Neill Owen
Gentilhomme mal intentionné
Messages : 400
Points : 232
Date d'inscription : 07/07/2010
Localisation : Quelque part où on s'amuse
Emploi/loisirs : Faire le mal et le faire bien
Humeur : Café vanille

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Possèdes-tu une pierre ?: Non ><
Le pouvoir de la pierre:
Ruyard avait la bonne excuse, selon lui la pierre était la meilleure activation du côté sombre. Neill n’était pas vraiment d’accord, lui il aurait dit que l’alcool et la drogue étaient bien plus efficace et rapide pour rendre méchant quelqu’un. Mais bon chacun son point de vue. En tout cas il semblait décider à exterminer toute la planète (car si on y réfléchit bien, tout le monde a en lui un vice caché ou non. S’il existait des gens parfaits, ça se saurait).
Quand l’homme fit référence à la bible, Neill dut se mettre la main sur la bouche pour étouffer le rire qui venait de lui prendre. Il ne croyait pas en Dieu, et encore moins à toutes les bêtises que racontait ce livre, car oui il l’avait lu dans ces moments de grands ennuies. Il avait d’ailleurs énormément rit. Le premier meurtre fratricide et alors ? Peut-être que c’était Cain le plus malin dans l’histoire, de ne pas faire confiance à ce frère.

Il continua, parlant du suicide comme une délivrance, et bien si mourir était délivrant, Neill pouvait bien l’aider, là maintenant même. Mais bon, il pouvait toujours servir sait-on jamais. Ensuite il fit un marché, celui de le prévenir s'ils croisaient des possesseurs. Et bien voilà, ils pouvaient s’arranger, Neill avait besoin qu’on se salisse les mains à sa place par prudence. Et puis il n’était pas obligé de lui indiquer tous les possesseurs qu’il connaissait, seulement ceux qui ne lui servait plus, qui faisait tâche dans son jolie paysage. Voilà, il leur en vendait, récupérait l’argent, puis les condamnait à la mort, récupérait la pierre et recommençait. Quelle réjouissance. En cas de problème en plus, seul Ruyard serait accusé des meurtres qu’il avait commis…
Et quand il n’aurait plus besoin de cet homme il le tuerait, mettant un terme à sa vie avant qu’il n’ait eut le temps de sauver ce monde.

Pas besoin de réfléchir longtemps, Neill allait donc accepter la proposition, et pour rien en plus. Il n’avait qu’à dire que c’était un acte noble que de sauver le monde et blabla, l’autre n’en reviendrait pas. Mais il entendit alors une voix dans sa tête, celle de Wendy. Pourtant elle n’avait pas bougé ces lèvres. Alors c’était ça ? Lire dans les pensés et parler dans la tête. La question était marrante, s’il était à sa place que ferait-il ? Et bien s’il se sentait en danger, il jouerait avec, ou se contenterait de butter le type qui risque de le tuer. Mais pas sûr qu’elle soit de ce genre là, elle. Sans doute attendait-elle une autre réponse un peu meilleure.
Wendy en tout cas ne semblait pas accepter la proposition

- Je suis une domestique tout ce qu'il y a de plus banal, je ne veux pas créer d'histoire, ou avoir des morts sur la conscience, sous prétexte de nourrir votre projet idyllique et utopique, Faust...

Voilà c’était plutôt clair non ? Mais elle n’avait pas finit, puisque se tournant vers lui elle lui demanda de vive voix ce qu’il ferait lui, et surtout ce qu’il ferait à sa place. Neill sembla réfléchir, mais fit juste semblant, puis finalement prit la parole :

- Et bien, j’avoue que vous avez tous les deux raisons. L’un veut sauver le monde à sa manière, si la manière est mauvaise, l’acte est honorable. L’autre refuse d’avoir des morts sur la conscience, ce qui est légitime.

Puis souriant et se tournant vers la domestique :

- Wendy, si vous avez une pierre, il semblerait que vous soyez différentes des autres, puisque vous n’aimeriez pas vendre des gens pour sauver votre vie. Vous me demandez ce que j’aurai fais à votre place ? J’avoue n’avoir pas autant de courage que vous (odieux mensonge) et que j’aurais sans doute vendu quelques vies pour sauver la mienne.

Bien sûr qu’il l’aurait fait, mais pas pour sauver sa propre vie puisqu’il n’était pas sûr que ce Ruyard pourrait lui faire quoi que ce soit, fou, dangereux, mais quand même Neill n’était pas n’importe qui.

- Pour ma part, je pense accepter la proposition. Non contre quelque chose en échange, mais parce qu’il existe sûrement des gens qui comme vous dites utilisent leur pierre pour de mauvaises choses.

Disons plutôt qu’il y en avait certains qui cherchaient à se rebeller contre Neill, et c’était bien embêtant tout de même, les mauvaises choses étaient de s’en prendre à la mauvaise personne.

- Aussi, si j’en rencontre, je vous donnerai sans doute leur nom.

De toute façon, il choisirait lui-même les victimes. Ruyard devrait s’estimer heureux qu’on veuille bien lui livrer les gens qui ont des pierres, tout frais comme ça, gratuitement en plus. Peu importe qu’il soit en fait manipulé, et que cela arrange bien Neill.

- Et si je l’ai, je vous donnerai même leur adresse. Mais seulement ceux qui utilisent leur pierre à mauvais escient, bien sûr. Je ne veux pas que vous tuez des innocents (mais bien sûr)
Ruyard

Chef sadique et fou de la MPSP

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Marche épuisante [PV Neill Owen & Ruyard Foster]

Ruyard "Faust" Foster
Sam 18 Sep - 17:20
    Faust était on ne peut plus ravi. Il venait de recevoir une promesse de collaboration de la part de Neill, même s'il sentait parfaitement que ce dernier n'avait accepté que pour se débarasser d'ennemis trop encombrants. Mais le jeune chef de la Milice ne serait pas trop regardant quand aux motivations du noble, le but premier étant de débarrasser le Monde de cette lie qu'étaient les possesseurs. La domestique paraissait embêtée, mais Faust décida de ne rien faire pour l'aider à choisir. Après tout, c'était son choix, elle devait décider d'elle-même ce qu'elle allait faire. Mais il était vrai qu'elle avait tout bénéfice à accepter la proposition de Faust, car il pourrait alors la protéger, elle et sa famille si elle le désirait, de la Milice et d'autres tueurs de Londres.

    - Neill, je suis absolument ravi de savoir que vous pourrez nous aider dans notre noble quête. Si vous désirez quoi que ce soit, qu'il s'agisse d'argent, de main-d'oeuvre, ou autre, sachez que nous avons les moyens à la Milice de vous offrir de quoi vous remercier largement pour l'aide que vous nous apporterez.

    Il se fit silencieux, afin de laisser la domestique choisir. A voir les regards désespérés qu'elle lançait au noble, on sentait que ce n'était pas un choix très facile à faire. Accepter, refuser ? Vendre des vies pour la sienne, ou refuser mais toujours se sentir proche de la fin ? Dans un autre temps, bien avant le drame, Faust lui aussi aurait hésité comme hésitait la jeune femme. S'il avait pu protéger Annie, mais au détriment de la vie de ses amis, aurait-il choisi la première solution ? Il n'en savait rien lui-même, et comprenait la panique de la jeune détentrice de pierre. Mais maintenant, il n'avait plus rien que sa vie, et n'aurait aucun scrupule à détruire les autres, comme ils avaient détruit sa vie.

    - Wendy, si je puis me permettre, veuillez bien considérer ma proposition. Vos parents pourraient entrer dans le contrat si vous acceptez, et ne seront eux non plus jamais inquiétés. Nous prenons très soin de nos agents, et serez aussi rétribuée si vous en faites la demande.

    Même s'il s'était promis de ne pas interférer le choix de la domestique, il avait finalement prit la parole pour pointer du doigt les avantages de l'acceptation de sa proposition. Après tout, son pouvoir, quel qu'il soit, pourrait toujours être utile, et jamais la Milice ne perdrait à l'employer. Et il vallait mieux qu'elle y entrât de son plein gré, que par la force.

[Pardon, c'est court, mais je ne voyais pas quoi ajouter...]
Wendy Easteagle
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Date d'inscription : 12/04/2010
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Humeur : En proie avec deux gars qui veulent me tuer... :S

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Le pouvoir de la pierre: Lecture dans les pensées

Marche épuisante [PV Neill Owen & Ruyard Foster]

Wendy Easteagle
Mer 22 Sep - 15:00
Neill était d'avis pour accepter la proposition du chef de la Milice. Wendy ne savait toujours pas sur quel pied danser, mais son coeur balançait plus du côté de Faust à présent. Même si son projet était odieux, la proposition était vraiment alléchante. Pouvoir se sentir à l'abri du danger, savoir ses parents protégés eux aussi, elle ne pouvait demander mieux. C'était un peu égoïste, car vivre avec le sentiment de devoir profiter de chaque seconde de sa vie était une sensation incroyable, mais Wendy n'était pas quelqu'un qui aimait vivre avec l'adrénaline en elle. Elle aimait se sentir posée, rassurée, calme. Oui, elle allait accepter. Mais à certaines conditions.

Wendy : Faust, je pense que je vais accepter votre proposition. Mais seulement si certains points sont éclaircis.

Elle marqua une pause, tenta de rassembler ses esprits, déglutit. Elle était calme, mais son coeur battait la chamade. Voir le regard si pénétrant du chef de la Milice la faisait se sentir fragile, et pourtant, elle savait qu'elle ne devait pas se sentir de la sorte. Elle était forte, après tout.

Wendy : Tout d'abord, j'aimerai savoir si la protection que vous assurez à ma personne et à mes parents pourra se répercuter sur mes enfants, s'il leur arrivait d'avoir une pierre ? Ensuite, comment pourrais-je vous vendre des noms, un contact viendrait me rendre visite, ou devrais-je venir vous voir pour vous les donner en personne ? Enfin, comment pouvez vous prétendre à assurer ma protection, sans que je sois suivie, mise sur écoute ou espionnée ?

Elle s'était sentie obligée de dire "vendre" pour parler des noms. Après tout, c'était contre quelque chose, en particulier sa protection, qu'elle allait donner les noms de personnes qu'elle aurait jugées dangereuses. En observant Neill, elle vit que celui n'avait accepté que parce que cela l'arrangeait. Il apparaissait qu'il allait dénoncer certaines personnes qu'il jugerait inutiles à ses yeux. Une vision bien égoïste, mais qui n'étonnait absolument pas Wendy. Elle en avait entendu tellement depuis qu'elle avait rencontré ces deux personnes...

Wendy : Merci Neill de m'avoir aidée à faire mon choix. J'aurai encore pu hésiter longtemps si je n'avais pas eu votre point de vue. Vous m'avez évité de trop me creuser la tête !

Elle rit de ce qu'elle venait de dire. Après tout, l'atmosphère, bien qu'elle se soit beaucoup allégée depuis tout à l'heure, était encore tendue. Et un peu d'humour ne faisait jamais de mal...
Neill Owen
Gentilhomme mal intentionné
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Le pouvoir de la pierre:
Faust parut ravi qu’on accepte sa proposition, tant mieux pour lui, il allait aider une tellement grande cause… Celle de Neill Owen et ses foutus mauvais plans. Il ignorait sûrement qu’après l’avoir laisser faire le sale boulot, le vicomte récupérerait la pierre de la victime, pour s’empresser de la vendre à quelqu’un d’autre. Faust tuerait quelqu’un à cause d’un de ces cailloux qui finirait par aller à un autre… Quelle douce ironie, et cela plaisait à Neill.

En plus l'autre homme lui proposait de l’argent (de l’argent ? Neill en avait déjà bien trop), ou de la main d’œuvre, ça déjà c’était plus attirant. On avait toujours besoin de main d’œuvre quand on était un méchant, des gens pour faire les basses besognes, et tout ce qu’on ne pouvait accomplir seul. Bien sûr il fallait que ce soit de ceux qu’on pouvait contrôler et pas n’importe qui, mais avoir la milice de son côté était une très bonne chose pour le vicomte.

Faust, pendant que Neill réfléchissait à sa demande, alléchait la petite Wendy en lui montrant que si elle acceptait la proposition, il allait pouvoir non seulement protéger ses parents, et également la rémunérer. Alors celle-ci finit par accepter, demandant cependant quelques précisions. Pas bête la domestique.
Tout d’abord si la protection assurée se percuterait aussi bien sur ses parents que sur ses enfants ?
Ensuite comment elle allait donner des noms, si un contact viendrait la voir ou quelque chose dans ce genre là?
Enfin comment allait-on la protéger sans l’espionner ? Et c’était le plus important, puisque Neill n’avait absolument pas envie qu’on l’espionne, et ceux qui le tenteraient trouverait sans doute la mort.
Elle termina son discours en s’adressant personnellement au vicomte, le remerciant de l’avoir aider à faire son choix. Neill sourit tranquillement, et fit une petite révérence.

- Ce fut un plaisir mademoiselle. Aider mon prochain est une de mes préoccupations.

Quel odieux, mais agréable mensonge. Neill ne s’aidait que lui-même, ne faisait les choses que pour lui-même, et personne d’autre.
Puis se tournant vers Faust, il demanda à son tour :

- Je me permets de revenir sur un point que Wendy a soulevé. Je ne pense pas devoir bénéficier d’une protection, mais j’espère ne pas être espionné. Les nobles n’aiment jamais beaucoup qu’on vienne s’immiscer dans leur secret, et une rumeur se propage si vite, vous savez.

Il se fichait des rumeurs, il n’avait juste pas envie d’avoir des espions sous le pied, même s’il lui serait sans doute facile de les écraser, cela pourrait apporter des ennuies, et le vicomte n’en voulait pas. C’était aussi simple que cela.
Et il voulait également reparler des promesses de main d’œuvre :

- Cependant, il se peut que j’ai parfois besoin de main d’œuvre, et bien je suppose que je devrai venir vous demander de me prêter quelqu’un, souvent pour des menus travaux dans mon manoir, où ma maison à la campagne…

Des travaux hein ? On pouvait appeler cela comme ça, mais ça ne ressemblait en rien à la construction d’une nouvelle pièce, ou d’une rénovation, rien à voir là dedans. Disons que ces travaux pouvaient parfois se montrer plus sanglant, mais cela les deux autres n’avaient pas besoin de le savoir. Même si sans doute que Wendy le savait déjà puisqu’elle pouvait lire ses pensés… Il allait devoir se méfier de ce pouvoir, au moins un peu.
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