Victoria's Stone
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Wendy Easteagle
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Wendy Easteagle
Mer 14 Avr - 14:54
Toutes les petites filles rêvent au prince charmant étant enfant. Elle espèrent qu'un jour, un bel homme viendra les chercher et les délivrer sur leur blanc destrier, les sauver de griffes de dragons et combattre des chimères pour elles. Savoir cela, c'est donc un atout de choix pour endormir des petites filles. Surtout quand elles sont cinq et qu'elles s'appellent Hamilton. 

Wendy fait donc, comme chaque soir, lorsque la grosse horloge de Big Ben sonne huit coups de ses lugubres cloches. Les Hamilton, ce sont ses employeurs, une grande famille faisant partie de la haute société Anglo-saxonnes. Certains même prétendraient qu'ils descendraient des Windsor, la grande famille de la Très Noble Reine Victoria. Les Hamilton comptent les parents, Rupert et Mary, cinq filles agées de deux à six ans ainsi qu'un fils de sept ans. Les gros travaux de Wendy se comptent surtout au niveau ménage et gardiennage. 

Mais Wendy aime sa vie. Elle peut aller à l'école le matin après avoir réveillé les enfants, et a quartier libre le soir à partir de huit heures trente, pour faire ce qu'elle veut. Elle a sa petite chambre de bonne dans le manoir, ce qui fait qu'elle n'a pas besoin de louer à Londres, où il est si difficile pour se trouver un logement étudiant dans cette période sombre. 

Ce soir, les Hamilton reçoivent du monde à dîner ; le repas commençant à neuf heures, ils ont demandé à Wendy de rester un peu plus longtemps pour accueillir les invités, qui a accepté sans problèmes. Big Ben sonne le quart : les convives devraient arriver dans un quart d'heure, et déjà on entend un fiacre arriver et s'arrêter devant l'entrée du manoir, déposer quelqu'un et repartir. Des pas se font entendre dans l'allée et soudain, sonne la cloche d'entrée. 

Madame Hamilton : Mademoiselle Wendy ? Pourriez vous s'il-vous-plaît venir ouvrir à cette personne ?

Wendy : Oui Madame, j'y vais tout de suite ! 

Mais Madame songeait, et Wendy l'entendit sans le vouloir : je crains fort qu'il ne s'agissent pas d'un de nos convives...

Sans courir, car cela n'est pas poli de se dépêcher dans une maison de cette prestance, Wendy va ouvrir à la personne qui sonne encore à la porte.  
Alessandro Gabrielli
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Alessandro Gabrielli
Sam 24 Avr - 16:57
Il est déjà tard, les étoiles brillent dans le ciel londonnien ; chose rare. Une journée plus une nuit sans nuages sur Londres... Demain il neige ! Le son régulier du fiacre dans lequel il se trouve endort Alessandro. Il commence à rêvasser, penser à son Italie natale. Mais pourquoi a-t-il emménagé dans un pays à la météo si médiocre ? Chez lui il avait du soleil ! Firenze, que c'était beau ! Courir dans les églises et embêter tout le monde, ça c'est la grande vie ! L'hypocrite ne croit pas en Dieu, il ne croit qu'en lui-même... Mais s'il l'avoue il se fera éxécuter. Tous ces religieux ont bien trop d'influence sur le monde ! C'est n'importe quoi ! Enfin... Tout seul il ne changera pas le monde et il n'a pas envie de s'entourer.

- Am... Stram... Gram... Pic et pic et co... Lé... Gram... Am stram... Gram ! Arrêtez-vous devant ce manoir !

Le chauffeur s'arrête, monsieur Gabrielli descend. La deumeure Hamilton. Il y était déjà entré une ou deux fois, mais sans plus. Il ne se souvenait même pas de l'intérieur tellemnt sa dernière visite datait. Il faut dire que les Hamilton n'était pas ce qu'il y a de plus intéressant. Leur seul point fort c'est qu'ils sont assez bien placés socialement à cause des racontars. Les avoir dans ses rangs est donc primordial pour réussir dans la vie, mais comment faire ? Aller, il ferait passer son irruption pour une visite de courtoisie et si possible, il prendrait sous son aile une personne de la maison, pour se faire bien voir...

Préparation ! Il laisse retomber les muscles de son visage, parait épuisé pendant quelques instants. Personne dans le rue. Il reste un petite fraction de secondes ainsi et reprend son intarissable sourire passe-partout. Le voilà fin prêt pour une soirée.

Il sonne, la porte s'ouvre quelques instant après laissant découvrir un femme plutôt charmante. Ses cheveux attirent particulièrement l'attention du rouquin car sa poitrine n'est pas non plus extraordinaire. D'une couleur inconnue, bien coiffés, sublimes. Ensuite, si on ommet la tignasse... Bah il ne reste plus grand chose si vous voyez ce que je veux dire ! Enfin... Peut-être cette expression innocente... Mouais... Bof quand même, hein !

- Bonsoir jolie jeune fille ! Sir Hamilton est-il présent ? Dîtes-lui qu'Alessandro Gabrielli est venu lui rendre une petite visite de courtoisie.

Il attend sur le pas de la porte. Hors de question d'entrer sans avoir eu l'autorisation, à cela non ! En attendant, il réfléchit à ce qu'il pourrait effectuer afin de se faire bien voir... Mettre madame Hamilton dans son lit... Non. Faire un cadeau... Non, il doit y avoir un meilleur moyen pour moins d'argent... Acheter la servante ? Pourquoi faire ? Bon, d'accord, lui n'en a pas pour le moment et le linge sale s'ammasse, mais ce n'est pas une raison. De plus, les nobles y tiennent peut-être. Et s'il prommettait de l'envoyer dans les meilleurs écoles pour en faire une lady ? Arf... ça coute cher !

*C'est pas tout ça, mais il en met du temps le vieux...*
Wendy Easteagle
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Wendy Easteagle
Sam 24 Avr - 17:38
Wendy vient d'ouvrir la porte, et déjà l'homme aux cheveux rouges lui parle. Elle n'a pas eu le temps de placer un "Bienvenue au manoir Hamilton"! Et il lui a demandé de voir Mr Hamilton. Sans doute un noble, mais penser que ça, c'était un noble... Elle dévisage un peu l'homme : il lui a dit s'appeler Alessandro Grabrieli. Un Italien, sans aucun doute. Tiens, il porte toute une parure de graviers. Un excentrique. Bon, Wendy reprend les bonnes habitudes, et répond au visiteur.

Wendy : Très bien, mister Gabrielli. Veuillez avoir l'obligeance de bien vouloir m'excuser, je m'en vais de ce pas quérir mister Hamilton de votre part!

Là-dessus, Wendy part chercher son maître. Comme l'avait prédit Mrs Hamilton, le visiteur n'est pas un invité... Elle va dans le bureau où se trouve Mr Hamilton. Elle le voit vérifier un livre de comptes. Discrètement, elle frappe trois coups à la porte ouverte et entre dans la pièce.

Wendy : Mister, un certain mister Gabrielli attend en bas et demande à vous voir. Voulez vous que je l'envoie dans votre bureau?

Mr Hamilton :Non, ça ne sera pas nécessaire, je descend l'accueillir dans le hall.

Wendy redescend pour dire à l'homme aux cheveux rouge que Mr Hamilton ne sera plus très long, lorsqu'elle surprend une pensée de cet excentique : C'est pas tout ça, mais il en met du temps le vieux... Wendy a de plus en plus de mal à admettre que cet homme est bien un noble. Mais elle arrive et, toujours courtoise, lui dit :

Wendy : Mister Hamilton viendra vous recevoir en personne dans quelques instants.

Puis, considérant l'homme :

Wendy : Mais je manque à tous mes devoirs! Entrez donc, mister, venez dans le hl et ne restez pas là, sur le pas de la porte!
Alessandro Gabrielli
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Alessandro Gabrielli
Dim 25 Avr - 18:20
Enfin la servante revient. Ce genre de domestique est de plus en plus lents ! On les trouve "mimi" et on les engages sans se soucier des compétences ! Alessandro, lui, n'emploie que de jolies femmes efficaces... C'est peut être pour cela qu'il a du mal à trouver en ce moment... D'un pas pressé, mais sans courir, elle se présente devant lui :

- Mister Hamilton viendra vous recevoir en personne dans quelques instants... Mais je manque à tous mes devoirs! Entrez donc, mister, venez dans le hall et ne restez pas là, sur le pas de la porte!

L'italien n'y manque pas. Il prend la peine d'essuyer ses chaussures même si ces-dernières sont impeccable, il n'a fait qu'un ou deux pas dehors. Et puis d'abord, tout sur lui est impeccable. Les taches ? Mais qu'est-ce ? Il entre donc dans le hall et considère la pièce ; plutôt pas mal. Les meubles et les couleurs sont en accord. Le canapé a l'air très confortable, s'il se lachait et montrait le vrai Alessandro, il serait déjà dedans en train de piquer un petit somme. Peut-être même qu'il baverait... Non. Non, non, non, non, non ! Un être parfait ne peut pas baver ! Ah... Que c'est dur de tenir le masque toute une journée ! Faire toujours semblant... Les seuls endroits où il pourrait se lacher, c'est les quartiers pauvres, mais il n'a absolument aucune envie d'y mettre les pieds... Rencontrer des gueux... Beurk !

Bon, on s'ennuie là... Et s'il engageait la conversation avec la domestique ? C'est toujours mieux que de rien faire, même si elle ne doit avoir aucun dialogue autre que "que puis-je pour vous ?". C'est toujours le problèmes avec les servantes. Elle se donne des airs pour paraître intéressante, mais paf ! Décéption, on tombe sur une coquille vide qui ne peut parler d'autre chose que du linge.

- Dîtes-moi mademoiselle, cela fait longtemps que vous travaillez pour les Hamiltons ? Ils sont sympathiques n'est-ce pas ?

D'une pierre deux coups ! D'une il engage la conversation et de deux il se renseigne sur les gens chez qui il squatte. Qu'il est ingénieux le petit ! Enfin, il faut dire qu'il a eu du mal à engager son dialogue. Sa phrase initial c'était : "alors gamine, ça fait longtemps que tu te fais exploiter par ces vieux ? T'en pense quoi de ces deux-là ?"... Aaaah... Que c'est dur d'être hypocrite lorsque l'on formule ses phrases ! Que c'est dur d'être hypocrite tout court ! Toujours des obstacles, toujours des difficultées... Mais pourquoi as-tu choisit cette vois Alessandro ? Ta mère que dirait-elle vraiment ? Toi tu pense qu'elle est très fière de toi, mais qu'en est-il vraiment ? Ne pleure-t-elle pas plutôt de te voir dans cette détresse ? Ne souffre-t-elle pas de te voir t'autodétruire à petit feu ?

Il chasse ces pensées de son esprit d'un geste de main près de sa joue qu'il accompagne d'un :

- Les mouches... C'est toujours prénibles ces petites bêtes. J'ai du mal à croire qu'elles sont des animaux au même titre que les chats ou encore les chiens !

Et hop, on fait croire qu'on aime les animaux ! Tout le contraire du réel, encore une fois, vous vous en doutez. Pour monsieur Gabrielli les animaux sont tous stupides et ne servent qu'à remplir son assiette. Il n'aurait aucun scrupule à manger un chien puisqu'il le voit aussi utile qu'une vache. Il n'arrive pas à comprendre en quoi on considère les canidés intelligents. On leur lance un baton, ils le ramènent.... "Oooooh c'est un bon toutou ça ! C'est bien mon gros !" qu'ils disent tous alors que c'est juste stupide. A croire qu'ils aiment voirs leurs animaux se rendre ridicules ! Tsss... Le seul animal appréciable est le chat. Cet être qui n'a absolument aucune considération pour la vie humaine, lui qui se sert des humains pour son profis. Les chats lui ressemblent à lui, Alessandro. Ce ne sont que des hypocrites qui viennent faire mamès aux hommes pour obtenir ce qu'ils veulent.

Il soupire.
Wendy Easteagle
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Wendy Easteagle
Dim 25 Avr - 19:25
Ca y est, l'homme aux cheveux rouges est entré. Il est étrange, il semble vraiment jouer et ne pas vivre. Enfin, si ça l'amuse... Et peut-être est-il comme ça naturellement? Qui sait... Wendy ne veut pas réfléchir à ça. Elle ne prend pas la peine de sonder ses pensées, elle sent bien qu'il n'est absolument pas dangereux pour mister. C'est juste un noble qui a l'air un peu perdu et jouant pour faire croire qu'il maîtrise tout. Mais Wendy n'y croît absolument pas. A vrai dire, elle s'en fiche. L'homme aux cheveux rouges trépigne un peu à l'entrée, regarde avec envie le fauteuil, et regarde furtivement autour de lui pour voir si personne n'a vu son regard. Wendy fait semblant de rien, elle a l'habitude, et rien ne pourrait à présent l'étonner venant de cet excentrique.

Il lui demande soudain depuis combien de temps elle travaille ici et si ses employeurs sont sympathiques. Etrange question, tout de même. Mais bon. Là, Wendy doit faire un petit effort de mémoire. Et elle répond tout de suite.

Wendy: Je suis employée ici depuis que j'ai neuf ans, donc je suis là depuis treize ans. Et oui, il sont très sympathiques, sinon, je ne serai pas restée aussi longtemps à leur service!

Et hop, il a fait un geste, comme pour chasser quelque chose, gest qu'il explique en disant qu'il chasse des mouches. Mais là, il n'y avait rien. Wendy se demande vraiment si elle n'a pas affaire à un fou. Elle se sent quand même assez mal à l'aise auprès de cet homme, mais elle n'en fait rien paraître : après un dizaine d'année aux services de personnes qui jouent chaque jour la comédie, elle a apprit à faire comme eux, et ne rien laisser transparaître de ses états d'esprit. Du coup, comme elle a l'air toujours réceptive et d'accord avec ses maîtres, tout le monde est satisfait d'elle. Il ne lui reste plus qu'à sourire en n'importe quelle occasion, et le tour est joué. Ce n'est pas si difficile d'être domestique.

Wendy : C'est vrai, les mouches sont assez désagréables. Elles font pleins de petites taches qui s'effacent assez vite, sauf quand elle sèchent. Et là, c'est un cauchemar. Pour moi, ce ne sont pas des animaux. Ce sont des nuisibles qui ne devraient pas exister.

Là, Wendy s'est un peu lâchée. Mais elle ne peut pas tenir plus longtemps à jouer la comédie auprès de cet homme. Et puis, elle s'imagine que c'est un peu ce qu'il voulait entendre. Et elle ne veut pas contrarier les visiteurs, alors elle s'adapte. C'est tout un art, de s'adapter. Mais il est vrai que Wendy possède un atout de poids : sa pierre, qui lui permet de savoir ce que pensent les gens. Mais pour ce mister Gabrielli, elle n'a même pas besoin d'en faire usage. Peut-être est-ce parce qu'elle a l'habitude...

Enfin, elle entend les pas de mister Hamilton dans les escaliers. Il a l'air contrarié. Wendy lit alors dans ses pensées pour savoir ce qui peut le contrarier. Tout ce qu'elle entend est un : "Oh non, pas lui encore..."... Puis il se met à sourire en voyant le noble à le chevelure de feu, et dit alors dans un grand éclat de voix :

Mister Hamilton : Ah, Mister Gabrielli! Cela faisait longtemps que vous n'aviez pas honoré les murs de mon manoir! J'étais justement en train de me demander ce que vous deveniez!...

Wendy sourit, et recule de quelques pas, pour assister à la scène, comme lui demandent à chaque fois les Hamilton. Elle ne se retire que quand il lui demandent expressément. Mister Hamilton est à présent en bas des escaliers et tend sa main à l'étrange personnage qui est dans le hall d'entrée.
Alessandro Gabrielli
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Alessandro Gabrielli
Lun 26 Avr - 17:31
Alessandro ne prend même pas le peine d'écouter la réponse de la petite domestique. Pourquoi faire ? Monsieur Hamilton va arriver, elle ne remarquera rien. Actuellement, elle parle des taches que font les mouches. Lui qui n'a jamais eu à essuyer ces petites choses agaçantes ne comprend pas l'énervement que cela doit être... Et puis d'abord, on ne parle pas de fiante de mouche à un noble ! C'est quoi ces manière infâmes ? "Bouark !" aurait-il envie de dire, mais il se retiend. Cela casserais toute sa belle image. Pourtant, au fond, quelque chose lui dit que ce petit bout de femme n'est pas dupe... Arf... Qu'est-ce que cela pourrait bien lui faire ? Ce n'est qu'une simple petite servante insignifiante après tout.

-Ah, Mister Gabrielli ! Cela faisait longtemps que vous n'aviez pas honoré les murs de mon manoir ! J'étais justement en train de me demander ce que vous deveniez !...

Ah ! V'la le vioc ! "Je me demandais ce que vous deveniez", se répète-t-il en tête avec un ton de petite fille moqueuse. Geeeenre ! Alessandro sait très bien qu'il n'en a jamais rien eu à fiche de lui, l'hypocrisie c'est son domaine. Il est le maître absolue dans la matière. Même monsieur Hamilton; lui qui a ses quarante ou cinquante ans d'expérience ne lui arrive pas à la cheville.

La servante recule d'un ou deux pas. Le maître de maison tend la main au parasite. Ce dernier la serre et, tout en gardant une expression plus que chaleureuse :

- Il ne fallait pas sir ! Je me porte au mieux ! Mais qu'en est-il de vous ? Ce matin, en me levant, je me suis rendu compte que je manquais à mes devoirs en ne venant pas vous saluer plus souvent alors je me suis empressé de vous rendre cette visite.

Un sourire radieux illumine le visage du jeunot. Il joue son role à fond. C'est comme s'il était sur une scène de théatre. La jeune servante illustre les spectateurs. Aujourd'hui la salle n'est pas comble, certe, mais ce n'est pas une raison pour se relacher. Un bon acteur s'imprègne du personnage jusqu'au bout. S'il meurt en pleine représentation, il ne doit pas le lacher et ce jusqu'à son dernier souffle. C'est à cela qu'est condamné Alessandro. Mourir en jouant un homme qui a pris le dessus. Un homme dont il n'arrive pas à se débarasser.

- En attendant votre venue, j'ai parlementé avec votre servante. C'est une charmante jeune fille, mais, maladroit que je suis, j'ai oublié de lui demander son prénom. Quel sot je fais !

Il tourne désormais la tête vers la domestique qui est en retrait. Il lui sourit le plus sincèrement possible tout en maintenant des yeux interrogateur. "Dis-moi ton prénom, mademoiselle". Et implicitement : "Je l'aurais oublié avant la fin de la soirée, mais dis-le moi quand même, mademoiselle".

En attendant la réponse, il se fit toute une réfléxion personnelle sur ce mot "mademoiselle". Cela lui faisait penser à un oiseau.... Cela voudrait dire que les femmes non-mariées sont des volatiles ? Il s'imaginait mal comparer de sublimes jeunes fille à des poules ou encore à des dindes (quoi que lorsque l'on voit leurs cris d'hystérie sur des choses insignifiantes... On se pose des questions). Non, cela devait sûrement être associé à une jolie colombe... Mais dans ce cas, il aurait fallut que le mot soit "madelombe" et non "mademoiselle".
Wendy Easteagle
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Wendy Easteagle
Mar 27 Avr - 20:36
Et voilà qu'il recommence à faire ses manières ridicules. Ca n'étonne pas Wendy une seule seconde, et puis, elle comprend vraiment la détresse de Mr Hamilton de le voir dans son Manoir. Cet homme est vraiment un mystère pour Wendy. Excentrique, étrange, exubérant, extraverti, et pourtant, fameux acteur ou comédien pour faire croire qu'il est ce personnage! Comment un homme, si malade soit-il dans sa tête, peut se torturer à ce point pour tenter de ressembler à quelqu'un qu'il n'est pas? Wendy décide de ne pas réfléchir à cela. Elle n'a pas fait une école de psychologie, seulement d'Histoire des Arts pour devenir guide dans un musée, alors elle pense qu'elle n'a pas les qualifications pour s'occuper d'un tel cas. Et Dieu sait qu'il serait très intéressant.

Mais bon, revenons au punk à cheveux rouges qui fait ses simagrées à Mr Hamilton. Quel acteur, aussi, ce Mr Hamilton : il feint la surprise et la joie de le voir, ainsi que le plaisir à la perspective de (peut-être) devoir ajouter un nouveau couvert pour ce personnage qui pourrait s'inviter à la table de ce soir. Pauvre Mr Hamilton. Comment le débarrasser de ce bourbier sans fond et de l'homme aux cheveux rouges par la même occasion? C'est pourquoi Wendy sauve sans hésiter Mr Hamilton en sautant sur la perche que lui tend cet homme au nom italien qu'elle ne pourrait pas redire à présent.

Wendy : Je m'appelle Wendy, Sir. Wendy Easteagle!

Du coup, Mr Hamilton a tourné la tête vers Wendy. On peut lire toute la détresse du monde dans ses yeux fatigués. Wendy prend un peu pitié du pauvre homme. Alors, elle décide, en dépit des convenances, de rallonger un peu ce qu'elle vient de dire, avant que le volubile homme aux cheveux rouges reprenne la conversation :

Wendy : Mais Mister! J'y pense, votre rendez-vous très important attend toujours en haut! Vous devriez vous en occuper, je prendrai soin de Mister... De notre visiteur!

Et Mr Hamilton de penser, lorsque Wendy sonda ses pensées quant à l'initiative (fausse, bien sûr) qu'elle venait de prendre : "Que cette petite est formidable! Je vais peut-être pouvoir me débarrasser de ce parasite au plus vite!... "

Mister Hamilton : Excusez moi, très cher, mais je vais bientôt devoir y aller... Comme vient de me le rappeler la jeune Mademoiselle Wendy, j'ai un très important rendez-vous dans mon bureau, et cela ne se fait pas de faire attendre ces gens-là...

Il avait presque un sourire aux lèvres, un sourire de bien-heureux qui vient de découvrir le pardon, parce qu'il considérait toutes les visites de l'homme aux cheveux en sauce tomate comme une punition divine, et la délivrance que venait de lui faire Wendy lui apparaissait comme irréelle, presque surnaturelle. Mais il, comme il faut quand même respecter le protocole, il reste encore quelques secondes, en attendait une quelconque réponse du parasite. Il tend la main pour une éventuelle poignée de main salvatrice qui mettrai enfin terme à l'échange court, mais vraiment pénible pour le noble. "Mon Dieu, faites qu'il ne trouve rien pour rallonger indéfiniment cette conversation, comme il en possède si bien le don..."
Alessandro Gabrielli
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Alessandro Gabrielli
Jeu 29 Avr - 17:25
Le servante lui répondit assez spontanément. Comme si la vie de quelqu'un en dépendait. Wendy, tel était son prénom. Quand au nom, Alessandro ne l'avait pas retenu. Trop compliqué à prononcé. Lui et l'accent anglais étaient parfois en guerre. Avec ce nom étrange, la trève cessait. Des fusillades, des morts et tout pleins de trucs pas très beau se passaient dans la tête de l'italien. C'est pourquoi il décida de se garder de le prononcer.

Monsieur Hamilton semble plus interesser par sa servante que par son invité... Si c'est pas une honte ça ! Et les bonnes manières ? On regarde d'abord les gens importants... Quelle personne censée s'attarderais sur un être aussi insinifiant qu'une domestique ? Ceci dépassait le rouquin.

Voici que la fille aux beaux cheveux (parce qu'il ne trouve pas d'autre qualificatif sur le coup pour ne pas se répéter) annonce à Monsieur Hamilton qu'il a un rendez-vous en haut... Geeeeenre !

Excusez moi, très cher, mais je vais bientôt devoir y aller... Comme vient de me le rappeler la jeune Mademoiselle Wendy, j'ai un très important rendez-vous dans mon bureau, et cela ne se fait pas de faire attendre ces gens-là...

Gabrielli est persuadé que l'autre n'a aucun rendez-vous et qu'il cherche plutôt à se débarasser de lui... C'est même la vérité, je pense. Intérieurement, le rouquin s'affol. Comment faire pour redevenir le centre d'attention ? Et puis... Il n'a aucune envie de partir d'ici les mains vides. Et puis quoi encore ? Devoir offrir un cadeau à la famille ? Ils sont malades !

Le vieux lui tend la main... N'ayant aucune envie de la serrer, il laissa un temps d'arrêt. Comment prolonger l'entretiend ? Le pire est la bonne odeur de nourriture qui sort de la cuisine. Se dire qu'il n'en aura pas une miette le tue. Etant donné qu'il n'a pas de domestique en ce moment, il se trouve obligé de se faire lui-même à manger ce qui est frustrant étant donné qu'il n'a aucun talent culinaire. C'est pourquoi il tente de se faire inviter chez les gens. D'habitudes il y a des jeunes femmes qui le supplient de rester diner... Et plus. Enfin bref, ce n'est pas le moment de penser à cela. Il vient d'avoir une idée lu-mi-neu-se qui pourrait prolonger son séjour ici et le nourrir à long terme.

Il avance la main vers celle du maître de maison, frole la sienne comme s'il allait la serrer et se tourne vivement vers Wendy pour lui attraper l'épaule. Il lui sert ensuite son plus beau sourire avant de se tourner vers l'homme qui est toujours mains tendue dans le vide. Ce dernier fait une drole de tête. Apparemment il ne comprend pas. En même temps, qui pourrait comprendre un être aussi étrange et imprévisible qu'Alessandro Gabrielli ? Personne... Et le jour où quelqu'un le pourra n'est sûrement pas près d'arriver. Pour cela, il faudrait pouvoir tout connaître de son passé et savoir tout ce qui lui passe par la tête... Et le supporter ! Personne ne supporterais de devoir cotoyer tout ce qui traverse l'esprit d'Alessandro pendant plus de dix minutes. Un quart d'heure pour les plus endurants, et encore ! Entre les poules amputées pour mieux les tuer parce que ça court pas et pourquoi les tomates qui sont si mauvaises on ne les manges pas jaune au lieux d'attendre qu'elles usurpent la sublime couleur de ses cheveux... Courage les gens !

- Mister Gabrielli ? Que se passe-t-il ?

- J'achète la servante.

-... Pardon ?

Alessandro répète sa phrase. Non, ce n'est même pas une interrogation, c'est une affirmation. Il affirme qu'il achète la servante sans demander l'avis du propriétaire actuel. Comment quelqu'un peut-il être aussi impoli que Sandro, je vous le demande ! Oseriez-vous faire ceci ? Non. Personne n'est capable d'une telle prouesse d'assurance/ridicule. (Rayez la mention inutile.)

Et l'hypocrite continue de sourire. Comme s'il était venu spécialement pour cela. Furtivement, il lance un regard à monsieur Hamilton : "Si tu me la laisse, je m'en irais de suite et ne reviendrait plus vous importuner, sir". N'oublions pas le petit "sir" à la fin de phrase. Cela donne tout le style.

Déjà Alessandro pense à pouvoir sa coucher tôt sans avoir à courir les villas. Déjà il se voit en train de manger de bons petit plats. Cette fille a intérêt à savoir cuisiner ! Il n'imagine pas un seul instant que l'on puisse lui refuser sa demande (qui n'en est pas vraiment une étant donné qu'il n'a pas posé la question de savoir s'il pouvait ou pas) et l'envoyer paître violemment... Ou calmement. Comme le maître de maison est assez sympa, ce sera sûrement le deuxième choix.
Wendy Easteagle
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Wendy Easteagle
Jeu 29 Avr - 17:47
Wendy est absolument outrée. Comment un homme tel que lui peut seulement s'imaginer que Mr Hamilton va accepter une telle proposition! D'ailleurs, elle sonde les pensées de son embaucheur pour mieux s'en assurer :"Il est complètement fou!" Même si elle le savait déjà, les pensées de Mr Hamilton la rassure. Mais ce noble aux cheveux rouges se croit vraiment tout permis! Comme si on pouvait l'acheter, comme un objet, comme une poupée ou autre chose. Quelle impudence!

Mister Hamilton : Comment pouvez vous dire quelque chose comme cela, Mister Gabrielli? Vous pensez vraiment que je peux vous vendre ma domestique ainsi? Sachez, de plus, Mister Gabrielli, qu'elle ne m'appartient pas! Elle a des gages, des horaires, ce n'est pas une servante!

Voilà qui était bien dit. Non mais, apprenez à respecter la condition féminine et domestique, monsieur Gabrielli, pensait Wendy. Mais soudain, elle vit Mr Hamilton réfléchir, et rester penser. Là, elle n'ose pas sonder ses pensées. Elle préfère espérer, parce qu'elle a peur de ce qu'il peut penser. Et là, malheur, il ouvre la bouche.

Mister Hamilton : Si, par contre, je change les clauses de son contrat en votre nom, est-ce que vous accepteriez de ne plus jamais venir chez moi?

Wendy est clouée. Tout ça pour qu'il ne vienne plus? Mais Mr Hamilton peut demander, elle enverra toujours balader ce Mister Gabrielli s'il le faut! Mister Hamilton, vous ne pouvez pas faire ça...
Alessandro Gabrielli
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Alessandro Gabrielli
Dim 2 Mai - 15:56
Evidemment, monsieur Hamilton s'indigne. Sandro est surpris, mais il fallait s'y attendre. C'est vrai, en y repensant, le maître de maison n'aurait plus personne pour lui faire des petits fours. Pourtant, une domestique, ça se remplace. Une de perdue dix d'achetées ! Il constate que le regard de la servante est plein d'assurance. Sans doute pense-t-elle pouvoir lui échapper. Quelle naïvetée. Alessandro sait très bien qu'il insuporte au plus haut point son propriétaire et qu'il ferait n'importe quoi pour ne plus le voir passer la porte d'entrée de son manoir. Tiens, d'ailleurs, il dis quelque chose. Quelque chose de bien arrangeant !

- Si, par contre, je change les clauses de son contrat en votre nom, est-ce que vous accepteriez de ne plus jamais venir chez moi ?

Vic-toire ! Un sourire triomphal s'affiche sur le visage du rouquin. Encore une fois, il l'emporte. S'il s'écoutait, il ferait une petite danse de la victoire pour rendre ridicule monsieur Hamilton, mais lui aurait encore plus l'air bête donc non. Il serre un peu plus sa main sur l'épaule de Wendy.

- Mais très certainement mon chèr ami. Faîtes donc.

Il se tourna ensuite vers sa proie avec un nouveau sourire enchanteur ponctué d'un air que les enfants jugent "maléfique". Vous savez, ce regard qui met mal à l'aise. Pas noir, non, mais affreusement terrifiant.

- J'espère que vous savez bien cuisiner, Wendy.

Ceci pour bien lui faire comprendre qu'elle n'a plus le choix et que sa parole ne peux s'opposer à celle d'un noble. *Si je continue sur cette voie, je finirais roi du monde.*, bien sûr, il sait que ce n'est pas possible, mais cela l'amuse quand même de se dire ce genre de choses. Se dire que l'on peut avoir du pouvoir sur les autres est quelque chose de très jouissif, vous ne trouvez pas ? Ceci est une des choses que préfère Alessandro. Actuellement, il se trouve avoir du pouvoir et sur la domestique et sur la maître de maison. L'intru qui a du pouvoir sur le chef... Qu'est-ce qu'il aime cette sensation ! Il voudrais que ce moment dure toujours. Rester seul et unique dominateur de cette scène, même sans les spectateurs.

Le seul problème à ce petit rêve était le suivant : il avait la dalle.
Wendy Easteagle
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Wendy Easteagle
Dim 2 Mai - 21:45
Wendy préfère ne pas penser à ce qui vient de se passer. Elle vient d'être échangée, vendue comme une vulgaire servante. Et l'affreux bonhomme aux cheveux rouges qui se tourne vers elle et qui lui demande si elle sait cuisiner! Quel rustre! Mais ces services sont sur les gages de Wendy, et si elle veut être payée, elle doit faire ce qu'on lui demande. Et elle ne peut rompre le contrat, elle l'a prolongé seulement deux mois auparavant pour un an. Allez, plus que dix mois à tenir, et elle serait enfin libre de cet homme étrange... Et Wendy sonde, sans vraiment faire attention, les pensées de son futur nouvel employeur : "Si je continue sur cette voie, je finirai roi du monde". Quel homme répugnant!

Mister Hamilton : Mais mister Gabrielli, venez donc signer avec moi signer l'acte de changement d'employeur dans mon bureau, voulez-vous?...

L'homme lui prend l'épaule, et lui sourit, du genre :"hey, maintenant, tu es à moi!" Et ça, Wendy ne peut le supporter. Elle doit se retenir pour ne pas lui mettre de claque. Elle bout de rage, mais en bonne actrice (presque aussi bonne qu'Alessandro), elle ne dit rien, hoche la tête en simple domestique bornée à faire ce qu'on lui demande. N'empêche, être achetée comme cela, tout ça pour être débarassé d'un parasite! Et là, elle entend Madame Hamilton qui arrive dans le Hall.

Madame Hamilton : Mon cher, que faites-vous? Vous devriez vous préparer pour la soirée de ce soir (elle voit le visiteur imprévu) Ah, c'est vous. Eh bien, que nous voulez-vous?

Mister Hamilton : Il nous prend Wendy en échange de notre tranquilité, Darling! Je m'en vais de ce pas signer l'acte de changement d'employeur avec mister Gabrielli!

Madame Hamilton : Ah? Très bien. Eh bien, adieu Wendy. Ce fut un plaisir de vous avoir eu à notre service toutes ces années!

Wendy n'en croit pas ses oreilles : après tant d'années de bons et loyaux services, elle est licenciée avec un simple "ce fut un plaisir!" Elle manque de pleurer. Mais elle se contient. Elle pleurera ce soir, dans sa chambre. Ou pas.
Alessandro Gabrielli
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Manoir Hamilton [Libre][Terminé]

Alessandro Gabrielli
Mer 5 Mai - 19:06
Sir Hamilton l'invite vivement à venir signer le contrat d'échange. Alessandro doit se retenir très fort pour ne pas se tourner vers Wendy et lui sortit un beau *Qu'ils sont pressés de se débarasser de toi, c'est mignon !*. Ce ne serait pas correcte. Monsieur Hamilton pourrait très mal le prendre et refuser de lui offrir sa servante. Le mieux, c'est qu'elle ne lui aura rien coutée celle-ci. Juste une petite signature. Et s'il chipotait parce qu'une signature ça use beaucoup d'énergie ? Non, non. Ce serait vraiment trop gros. Il va s'en tenir à la pour aujourd'hui et, demain, il irait promener Wendy dans le parc pour lui montrer l'herbe et les jolies fleufleurs qui poussent.

Des pas retentissent dans le fond de la maison. C'est l'entrée en scène de madame Hamilton. Dommage qu'elle ait toutes ces rides, parce qu'elle a quand même une sacrée paire de... Bref ! Taisons-nous sur ce sujet, voulez-vous. Elle arrive donc. A écouter le dialogue qu'elle a avec son mari, il est clair qu'elle est aussi enchantée que lui de voir Alessandro dans sa demeure. Le pire, c'est que le rouquin ne fait rien pour tenter d'être apprécié, ne serais-ce qu'un tout petit peu. Bah, ce doit être dans sa nature ! On ne lutte pas contre sa nature.

En entendant les mots de ses futurs-ex employeurs, la servante semble vraiment abasourdie. C'est vrai que cela fait un certain temps qu'elle travaille pour les Hamilton... Peut-être. Cela devait être dans leur dialogue de tout à l'heure, mais il ne s'en souviend plus du tout. Tant pis. Il n'a aucune envie de se creuser la mémoire pour ce genre de choses inutiles. Par choses inutiles, il entend bien sûr le dialogue. Wendy, elle, est un minimum utile. Elle fait à manger ! Et la lessive ! C'est pas mal ! Bon, elle sert à rien du côté lit. Dommage. C'est mieux les jolies servantes que l'on peut mettre au dodo avec soi. Enfin, c'est sûr que l'on ne dort pas beaucoup.

Il monte donc avec le maître de maison, signe le contrat et repart.

- Aller go Wendy ! Go !

Il la chope limite sous le bras pour l'entrainer dehors. Il salue vaguement les Hamiltons en traînant Wendy derrière lui jusqu'à son manoir. Un grand sourire satisfait illumine son visage de noble capricieux.

Rp Terminé
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