Affreusement instable. Fière, droite, provocante, souriante, joueuse, timide, et orgueilleuse en haute société, je passe pour une de ces belle noble n'ayant pas encore trouver marie à leur pied et qui en s'amusant avec chaque homme comprend enfin ce qu'est la vie. Cultivée mais naïve, pudique mais libertine, je joue mon personnage dans sa complexité, donnant en quelque sorte ce que l'on attend de moi, tout en m'amusant. J'aime pouvoir rire, m'amuser, sentir une main caressant ma joue alors que celle ci est mouillé par des larmes fictive. J'aime me jouer d'eux, eux qui pensent a tord que je ne sais pas ce que je fais, qu'une fille comme moi aurait tellement mieux a faire autre part, moi qui m'offre totalement à eux, sans rien demander en apparence en retour. Car non, pour ce qui n'aurait pas compris, je ne suis pas une prostituée, ma vie est tout autre, je suis courtisane, certes la nuance doit être faible pour vous. L'une fait les bas quartier, l'autre les belles avenue. Pour moi, c'est totalement différent. Je choisit ceux que je veux aimer, et mon cœur qui a toujours rêver d'amour s'éprend avant d'attaquer, et puis je ne gagne rien, on m'offre beaucoup , bijoux, robes, dentelle, que je revend quand l'histoire est terminée. Je suis beaucoup trop faible pour faire ce que font les prostituée, pour se donner, sans amour, pour vendre ce corps sans lequel nous ne somme rien nous pauvres femmes dans ce monde machiste. Nous avons beau être gouvernée par une demoiselle, le monde n'en reste pas moins un monde gouverné par les hommes, nous ne sommes rien, surtout nous. Les pauvres femmes des bas fond de Londres. J'ai beau vivre le trois quart de la journée vêtue de dentelle et de satin, je vit pourtant dans une petite cabane dans le port, et c'est a ce moment là que mon passé refait surface. Cette petite fille sans amour qui a passé tant de nuit a pleurer sa solitude, qu'elle pleure encore a 19 ans. Je sait très bien que j'aurais put aller travailler bien facilement dans ce port en tant que videuse de maquereau, mais je ne veut pas rester a jamais cette inconnue qui n'a même pas de vrais nom, je veux enfin évoluer, grandir, affronter ces nobles que j'envie tellement. La seule chose que je ne leur envie pas c'est cette hypocrisie qu'il supportent et appliquent a longueur de journée, moi qui malgré mes jeux et mes actions ne peux dire autre chose que ce que ressent mon cœur. J'aimerais agir pour le bien, aider quelqu'un, quelque chose, et a part aider en donnant a manger a la voisine, je ne fait pas grand chose, je ne peux pas le faire, et mon cœur, ou du moins ce que j'arrive a protéger se ronge seule de cette injustice que je cautionne pourtant tellement bien quand je suis la haut. Je n'arrive pas a l'inversé, a aller contre, comme si, une fois là haut, une fois qu'on a enfin le pouvoir de peut être faire évoluer les choses dans le bon sens, toutes cette or nous paralyse, jusqu'à nous tuer a petit feu.